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Interventions sur "vaccination" de Florence Lassarade


45 interventions trouvées.

Je voterai cet amendement. Les méningites à méningocoques sont foudroyantes. Pour avoir été pédiatre en service de réanimation, j’ai constaté que certains enfants avaient à peine franchi la porte de l’hôpital qu’ils étaient déjà morts ! C’est une affection extrêmement dangereuse. Dans la vaccination contre le méningocoque B, le seul frein, pour les parents, était, finalement, le prix, ce vaccin étant cher. Le remboursement conditionne aussi l’adhésion des familles.

La vaccination contre la Covid-19 fait partie des instruments de lutte contre la pandémie. À l'heure actuelle, près de 80 % de la population française a reçu une primo-vaccination complète et plus de 59 % une dose de rappel. Plusieurs sujets d'inquiétude ont émergé dans la population, avec en toile de fond la sécurité des vaccins utilisés : la rapidité avec laquelle ont été mis au point les vaccins actuellemen...

Nous en sommes tous à peu près persuadés, mais ce sera l'objet d'une autre enquête, je pense... Pr. Alain Fischer. - Au-delà des études randomisées, qui s'arrêtent au bout de six mois ou un an, il y a les études observationnelles, certes un peu moins rigoureuses, mais portant sur des effectifs considérables. Ces études sont faites à tous les stades de la vaccination et en fonction des variants. Par ailleurs, une méthode est utilisée, le test-negative design, qui consiste à calculer la proportion de personnes atteintes de la Covid-19 et la proportion de personnes vaccinées parmi celles qui présentent un signe clinique. Il s'agit d'une méthode assez rigoureuse, plus que les études observationnelles. Or les multiples études menées confirment l'analyse bénéfice...

...du réseau des centres régionaux de pharmacovigilance. - L'Agence prend en charge tous les signaux, que les effets indésirables soient bénins ou pas, et les transmet à l'Europe. Le réseau est surtout là pour identifier de potentiels signaux. Il revient à l'Agence de s'occuper de l'aspect réglementaire et d'échanger avec l'EMA. Notre rôle est de faire remonter tous les effets indésirables liés à la vaccination. En ce qui concerne les troubles menstruels, la vaccination des femmes en âge de procréer a débuté en avril 2021. Dès le mois de juin, nous avons indiqué au comité de suivi l'existence de troubles menstruels et manifesté notre volonté de les suivre particulièrement. Nous avons opéré deux autres suivis, l'un en juillet, l'autre en septembre. Les tableaux, très larges, allaient du saignement jusqu...

...'adopter un certain recul. La notion de temporalité est essentielle : on ne peut pas juger aujourd'hui de faits qui ont eu lieu il y a deux ans, dans un contexte beaucoup plus critique. En tant que pédiatres, nous ne sommes pas tous d'accord sur l'analyse de la situation. Quoi qu'il en soit, les faits montrent que l'arrêt du port du masque pénalise les plus fragiles d'entre nous, de sorte que la vaccination reste un élément de protection. Nous avons progressé dans le diagnostic du PIMS, si bien que tout pédiatre ou médecin généraliste est désormais en mesure d'éviter les décès liés à ce syndrome. Notre rôle, en tant que membres de l'Office, était d'identifier tous les effets secondaires de la vaccination, y compris ceux qui restent relativement mineurs, sans condamner personne et avec l'ambition de...

...e système immunitaire est faible restent vulnérables. En matière de levée des restrictions, il est impératif d'évaluer la situation. Nos décisions ne reposent pas seulement sur des considérations médicales : il faut trouver un équilibre dans la gestion de l'épidémie. Ainsi, nous réintroduisons le Coronapas quand le nombre de cas augmente. Mais le variant Omicron évitant l'immunité gagnée par la vaccination, il convient de réfléchir à sa réutilisation. Au Danemark comme partout ailleurs, l'efficacité de ce passe doit être évaluée. Durant cette crise, nous avons parfois introduit les mesures qui nous semblaient nécessaires, mais qui n'étaient pas appuyées sur des éléments probants. Il faudra a posteriori faire un bilan de ce qui a fonctionné et de ce qui n'a pas fonctionné. Nous avons introduit c...

Vos travaux sont très rassurants sur le niveau de notre recherche. Avez-vous travaillé avec le réseau Obépine ? Si oui, que pensez-vous de sa façon de travailler ? Disposez-vous des données de la sécurité sociale par le biais du programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) ? A-t-on des données sur la vaccination de l'enfant et les comorbidités ? En ma qualité de pédiatre, je sais qu'il n'y a pas d'unanimité sur la nécessité de la vaccination de l'enfant... Vous avez fait état d'énormes difficultés pour récupérer les données de l'éducation nationale. On sait que les tests salivaires, dont l'utilisation systématique aurait pu être intéressante à un moment donné, n'ont pas été beaucoup utilisés. Quelles so...

Je remarque à regret que l'instauration du passe vaccinal pour les adultes a occulté l'intérêt de la vaccination chez l'enfant. Selon vous, de nouveaux vaccins, qu'ils soient d'ancienne ou de nouvelle génération, vont-ils sortir prochainement ? Comment seront-ils intégrés dans le passe vaccinal si celui-ci existe encore ? Professeur Alain Fischer. - Alors que la vaccination est ouverte à tous les enfants de 5 à 11 ans depuis le 20 décembre dernier, seuls 5 % environ d'entre eux ont reçu une première dose ...

... pour votre expertise qui nous éclaire. On constate souvent des discordances entre test PCR, antigénique et autotest. Un test positif pourrait décaler la deuxième dose, puis le rappel. Or on ne peut pas comptabiliser un autotest positif dans l'obtention du passe vaccinal. Les enfants ne sont pas concernés par le passe vaccinal. Mais ils sont un réservoir dont on ne parle pas. Abandonne-t-on la vaccination des enfants ? Ce sont pourtant eux qui sont le plus soumis aux tests : quasiment tous les jours ! Combien de temps une infection protège-t-elle ?

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, aujourd’hui, 90 % des Français éligibles sont vaccinés, même partiellement ; je tiens à le souligner, car voilà un an, personne n’aurait osé espérer un tel succès. Le choix de la science, le choix de la responsabilité est toujours le bon. C’est celui qui a été fait par la grande majorité des Français. Certes, la vaccination n’empêche pas totalement d’être contaminé ou de transmettre le virus, mais elle réduit considérablement le risque d’être hospitalisé ou admis en réanimation, et même de mourir du covid. Un tel bilan est déjà très positif, même si la vaccination ne nous a pas encore permis de reprendre une vie normale. Nous considérons que celle-ci constitue l’un des meilleurs outils pour lutter contre les danger...

...ujet. De nombreux médicaments sont délivrés, en dehors des anticorps monoclonaux, notamment le molnupiravir. La France a procédé à un achat massif en promettant que les Français seraient les premiers à en bénéficier. Or son résultat s'avère décevant. Où en est-on ? Je suis pédiatre. Nous avons le recul de trois millions d'enfants américains entre cinq et onze ans qui ont été vaccinés. Rendre la vaccination optionnelle suffira-t-il ? Qu'en est-il des enfants fragiles, par exemple asthmatiques ? Disposons-nous des bons éléments pour cibler les enfants à risque ?

Sur quoi s'est-on appuyé pour décider qu'il fallait un tiers de la dose de vaccin Pfizer-BioNTech pour vacciner les enfants ? Des syndromes pseudo-Kawasaki ou syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques (PIMS) sont-ils toujours recensés chez les enfants infectés par le virus, alors que la contamination progresse dans cette population non vaccinée ? La vaccination semble enfin particulièrement intéressante pour les enfants asthmatiques, plus susceptibles de développer des formes graves de la maladie.

... stratégie vaccinale, j'ai mené beaucoup d'auditions sur la fragilité des vaccins, dont le Cominarty, notamment durant leur transport et leur conservation. Or cela ne semble plus poser problème, ce qui est surprenant eu égard aux précautions prises au départ. Quelles procédures de contrôle qualité attestent de la régularité des produits ? Par ailleurs, en tant que pédiatre, je m'interroge sur la vaccination des enfants de plus de 5 ans en situation de fragilité. Dispose-t-on de comparaisons avec ce qui se passe à l'étranger ? La vaccination a été décidée pour les adolescents avec peu de recul, en se basant sur seulement 3 000 cas.

Il ne faut pas se faire d’illusions : nous n’atteindrons pas l’immunité collective grâce à la vaccination des enfants : pour y parvenir, il faudrait vacciner même les nourrissons ! Le vaccin a été conseillé aux enfants uniquement pour qu’ils puissent être scolarisés. En effet, on sait combien ils souffrent lorsqu’ils ne vont pas en classe, et, depuis deux ans, les enfants ont accumulé un déficit de connaissances, plus marqué encore pour ceux dont les parents ne peuvent pas leur venir en aide. En ta...

...’il ne soit pas français. C’est mon seul regret. Toutefois, son déploiement soulève la question de l’obligation vaccinale. Il y a quelques mois, j’y étais favorable. J’ai regretté qu’elle n’ait pas été instaurée en décembre pour les soignants, ce qui aurait certainement amélioré la confiance de la population à l’égard du vaccin. Actuellement, je suis satisfaite – si je puis dire… – du niveau de vaccination national. Nous n’avons pas suffisamment évoqué la vaccination des enfants. Pourtant, si l’on veut obtenir l’immunité collective, il faudrait aussi vacciner les enfants en bas âge. En ce qui les concerne, le rapport bénéfice-risque est pour ainsi dire nul. Les adolescents ont adhéré à la campagne de vaccination et se sont fait vacciner, ce dont nous pouvons nous réjouir, car ils contribuent à dif...

Quels sont vos rapports avec le Conseil scientifique ? Pourquoi n'avez-vous pas proposé en décembre 2020 la vaccination de tous les soignants volontaires ? Enfin j'aimerais savoir pourquoi le réseau Obépine, qui analysait les eaux usagées pour détecter les traces de covid, a été abandonné ? C'était pourtant une méthode fiable et peu chère.

...s débats, ma casquette de pédiatre… Sur le plan du ratio bénéfice-risque vu de manière individuelle, les jeunes n’ont pas formellement besoin, en fait, de se faire vacciner, ils pourraient même s’en passer, puisqu’ils développent rarement des formes graves de la maladie et que le virus provoque peu de complications chez eux. En revanche, une analyse plus large de ce ratio plaide en faveur d’une vaccination plus générale. Il faut en effet comprendre que, pour les enfants, le rapport bénéfice-risque est assez faible, mais qu’il est dans l’intérêt de tous que les enfants soient vaccinés. J’ajoute que c’est tout de même dans leur intérêt, car la vaccination va accroître leur bien-être, en leur permettant d’accéder à des activités auxquelles ils ne pourraient pas avoir accès sans le passe sanitaire. ...

Avec un niveau de transmission beaucoup plus élevé, la contagiosité du variant delta change la donne. La vaccination demeure notre seul rempart efficace. Madame la ministre, face à la reprise fulgurante de l’épidémie, Olivier Véran a annoncé devant la commission des lois et la commission des affaires sociales du Sénat vouloir « mettre le paquet » sur la vaccination dans les dix prochains jours, un all in qui vise 5 millions de vaccinations supplémentaires. Pour cela, vous demandez aux médecins, pharmaci...

...ndus l'emportent sur les risques associés. Les vaccins sont cependant des médicaments particuliers : ils concernent majoritairement des personnes en bonne santé, pour lesquelles le bénéfice individuel reste hypothétique. Si les risques associés à un vaccin sont rigoureusement évalués lors des essais cliniques précédant la mise sur le marché, ils continuent d'être suivis au cours des campagnes de vaccination. La pharmacovigilance a pour objectif de surveiller les effets secondaires associés aux vaccins et de vérifier si ceux-ci sont en accord avec les observations des laboratoires les ayant produits. Ce contrôle est indispensable pour évaluer d'éventuels effets indésirables qui n'auraient pas été identifiés auparavant. J'en viens à l'organisation de la pharmacovigilance en France. L'Agence nationale...

Je propose d'ajouter une phrase disant que le suivi se poursuivra dans les années à venir, afin de déceler des effets indésirables sur le long terme. Le deuxième chapitre traite de la vaccination contre la Covid-19 de la population mineure. Quelle est la situation actuelle ? Depuis plusieurs mois, divers essais cliniques ont été entrepris afin d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des vaccins sur la population mineure. Parmi les essais arrivés à leur terme, le vaccin Pfizer-BioNTech a montré conduire à une immunité de 100 % pour des enfants âgés de 12 à 15 ans, tout comme le vaccin Moder...