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Interventions sur "élevage" de François Fortassin


23 interventions trouvées.

Je ne visais pas les céréales, mais ces élevages de mouton, dans le Limousin, qui ne voient jamais un brin d'herbe...

Je ne visais pas les céréales, mais ces élevages de mouton, dans le Limousin, qui ne voient jamais un brin d'herbe...

Je ne partage pas votre analyse. Un boeuf a besoin de 50 litres d'eau par jour ; un hectare de maïs ou de blé consomme 1 800 mètres cubes par hectare ; et en élevage extensif, il faut compter un boeuf par hectare.

Je ne partage pas votre analyse. Un boeuf a besoin de 50 litres d'eau par jour ; un hectare de maïs ou de blé consomme 1 800 mètres cubes par hectare ; et en élevage extensif, il faut compter un boeuf par hectare.

Il est aussi plus rentable d'exporter des animaux en Italie ou en Espagne pour les engraisser avec du maïs français, que de les finir, comme l'on dit, pour les vendre ensuite. Confirmez-vous que les exportations à destination de la Russie et de la Finlande sont en revanche destinées à constituer des élevages ?

Il est aussi plus rentable d'exporter des animaux en Italie ou en Espagne pour les engraisser avec du maïs français, que de les finir, comme l'on dit, pour les vendre ensuite. Confirmez-vous que les exportations à destination de la Russie et de la Finlande sont en revanche destinées à constituer des élevages ?

...l est fort probable qu'il ait été trait pendant treize ou quatorze ans avant d'être engraissé à la hâte avec je ne sais quelle farines. Comme il ne se sera pas déplacé sa viande sera tendre, mais son goût sera épouvantable. Une telle transparence n'est pas inaccessible. Pourquoi ne pourrait-on pas connaître la date d'abattage et l'origine de la bête ? J'ai travaillé il y a quelques années sur l'élevage ovin. Nous importons de la viande de Nouvelle-Zélande, que nous consommons trois mois après abattage : comment est-ce possible ? Quels additifs permettent une telle conservation ?

...l est fort probable qu'il ait été trait pendant treize ou quatorze ans avant d'être engraissé à la hâte avec je ne sais quelle farines. Comme il ne se sera pas déplacé sa viande sera tendre, mais son goût sera épouvantable. Une telle transparence n'est pas inaccessible. Pourquoi ne pourrait-on pas connaître la date d'abattage et l'origine de la bête ? J'ai travaillé il y a quelques années sur l'élevage ovin. Nous importons de la viande de Nouvelle-Zélande, que nous consommons trois mois après abattage : comment est-ce possible ? Quels additifs permettent une telle conservation ?

Soulignant le sentiment d'écoeurement et d'incompréhension d'éleveurs qui, bien que passionnés par leur métier, ne sont plus en mesure de l'exercer dans des conditions satisfaisantes et ne se voient proposer comme solution que d'augmenter la taille de leurs troupeaux, M. François Fortassin, rapporteur, a cependant tenu à énumérer les atouts de la filière : - une grande diversité de types d'élevages, allant de systèmes pastoraux, extensifs pour la plupart, en milieu entièrement naturel, à l'élevage en bergerie ; - un rôle économique, social et surtout environnemental majeur, l'élevage ovin assurant l'entretien de paysages souvent désertés, la préservation de la biodiversité ou encore la prévention des incendies et avalanches ; - une relation spécifique entre l'éleveur et sa bête, surtout ...

Soulignant que l'élevage pastoral s'étendait, dans certains départements de montagne, sur 25 à 30 % du territoire, M. François Fortassin, rapporteur, a fait valoir l'expérience encourageante des Hautes-Pyrénées où, à l'initiative du conseil général, ont été mises en place des mesures de soutien aux bergers et éleveurs gardiens et à leurs conditions de travail qui, en dépit de volumes financiers limités, se sont révélées ...

a ajouté que cet élevage totalement extensif permettait de faire garder des troupeaux de 5.000 à 10.000 têtes par quelques bergers seulement.

a rappelé que l'élevage ovin avait pendant longtemps constitué une activité d'appoint, exercée par des personnes âgées dont la disparition entraînait également celle du troupeau.

a souligné l'importance de la relation affective entre l'éleveur et son troupeau, les élevages bien traités étant les plus productifs.

a suggéré de valoriser le lien « affectif » entre l'éleveur et son troupeau, qu'il a estimé unique, ainsi que la dimension environnementale de l'élevage.

Rapportant le moral dégradé des éleveurs, M. François Fortassin, rapporteur, a dit craindre qu'ils ne reçoivent mal ces nouvelles directives et ne perçoivent les directions départementales de l'agriculture (DDA) uniquement comme des organismes de contrôle. S'il est toujours intéressant de proposer une prime, a-t-il ajouté, il faut tenir compte de ces différents éléments ; la disparition d'un élevage ovin supprimerait le problème, mais ne jouerait pas en faveur de la biodiversité.

Observant que l'élevage ovin était un élevage environnemental par excellence, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que la Commission européenne devrait y être davantage sensible, en raison de ses préoccupations écologiques.

Notant que l'élevage ovin était la dernière activité avant la friche du fait que les moutons peuvent accéder à des pâturages inaccessibles aux bovins, M. François Fortassin, rapporteur, a insisté sur le fait que l'Etat français comme l'Union européenne devraient davantage en tenir compte.

a souligné l'absence d'effluents en élevage ovin, seuls de la paille et de la litière étant requis. M. Gérard Bailly, rapporteur, a fait remarquer qu'il en résultait un nombre bien moins élevé de mises aux normes.