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...ment, je pense surtout au soutien apporté au premier degré, mais aussi à une série d’initiatives « à vocation sociale », qui permettent de mieux accompagner l’ensemble des élèves vers la réussite qu’ils méritent. Ainsi, les crédits du programme 140, relatif à l’enseignement public primaire, connaissent, une nouvelle fois, une augmentation. Celle-ci s’explique par la poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les établissements classés en REP et en REP+ et par l’obligation de l’instruction dès 3 ans, que le Sénat a votée au premier semestre et dont l’impact budgétaire est estimé à 117 millions d’euros. Ces deux mesures visent en particulier à aider les enfants issus des milieux les plus fragiles. Le programme 141, consacré à l’enseignement public secondaire, concentre quant à lu...
... ans. Je doute que la responsabilité du parent soit suffisante pour obliger l’enfant à aller à l’école le matin. Ensuite, ils ont été orientés par défaut, dans une section qui ne leur convient pas. À l’issue du premier mois de cours, ils réagissent avec leur mentalité d’adolescent face à cette orientation qu’ils n’acceptent pas, et ils sont absents. Par ailleurs, autre élément très important, en classe de troisième, l’absentéisme se produit surtout à partir du deuxième trimestre. En effet, lorsque les jeunes constatent, à l’issue du premier trimestre, l’avis du conseil de classe défavorable et une situation à peu près pareille au deuxième trimestre, ils savent bien qu’ils n’obtiendront pas l’orientation dont ils rêvent. Ils se découragent alors et répondent par l’absentéisme. La suppression de...
...isons internationales, à avoir ce type d'organisation ? En matière économique, le Président de la République fonde son action, à juste titre, sur la comparaison internationale, arguant que la France ne saurait rester une exception et refuser de faire ce qui a permis la réussite dans d'autres pays européens. Que n'en est-il de même en matière éducative ? Si nous ne sommes pas bien placés dans le classement du programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA), la cause n'en est certes pas tout entière imputable à la semaine de quatre jours, mais comment comprendre que nous restions le seul pays européen avec cette organisation du temps scolaire ? Ma deuxième question est pratique. Les maires, monsieur le ministre, sont perdus. Ils ne comprennent plus et subissent, depuis que vo...
Merci, professeur Vert, de votre regard positif sur l'école maternelle où j'ai moi-même enseigné vingt ans dans une ZEP. L'école est soumise à l'exigence de la performance à tout prix et du classement. L'enfant doit savoir lire à la fin du CP mais c'est encore mieux s'il sait lire à Noël... Laissons du temps au temps - c'est la raison d'être des cycles : si l'enfant ne maîtrise pas la lecture à la fin du CP, il reste le CE1 pour que le déclic se produise. Vous l'avez dit, on ne met pas les enfants debout à un certain âge pour leur apprendre à marcher ! Pourtant l'école subit la pression de...
...st posée : 700 millions d’euros d’augmentation des crédits pour l’enseignement scolaire pour 2016, pour quoi faire ? C’est très simple : pour mettre des enseignants bien formés devant les élèves. Eh oui, cela a un coût ! Pour scolariser à nouveau en maternelle, et soutenir la priorité à l’école primaire. Eh oui, cela a un coût ! Pour respecter les exigences du dispositif « Plus de maîtres que de classes » et l’accompagnement des élèves les plus en difficulté. Eh oui, cela a un coût ! Cette année encore, nous opérons un rattrapage nécessaire, nous engageons un effort indispensable. Monsieur Carle, vous avez affirmé que le « toujours plus » ne résolvait rien. Je vous réponds que le « toujours moins » a montré ses limites sous le précédent quinquennat !
...aquer aux politiques d'affectation dans les établissements scolaires, qui, facilitées par l'assouplissement de la carte scolaire, aboutissent à des ghettos dans les deux sens ? Le rapport du Conseil national d'évaluation du système scolaire (CNESCO) sur la mixité sociale à l'école rappelle qu'en France, des élèves issus d'un milieu très défavorisé ne rencontrent que 5 % d'enfants en provenance de classes moyennes. Il nous faut donc repenser la sectorisation, mais également lutter contre les pratiques qui conduisent à des ségrégations entre les classes. Nous devons nous attaquer à cette tâche très difficile qui consiste à introduire une véritable mixité, une véritable hétérogénéité dans les collèges.
Votre proposition ne conservait même pas de cadre national minimum ! Nous devons conserver le principe de base des quatre journées et demie de classe et utiliser les marges de manoeuvre laissées par le décret pour adapter plus finement l'organisation de la journée scolaire. La souplesse est aussi bien réelle en matière de taux d'encadrement des activités périscolaires. Nous avons pu observer, la semaine dernière lors de nos auditions, le pas de deux de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) et du ministère de la jeunesse et des sp...
Votre proposition ne conservait même pas de cadre national minimum ! Nous devons conserver le principe de base des quatre journées et demie de classe et utiliser les marges de manoeuvre laissées par le décret pour adapter plus finement l'organisation de la journée scolaire. La souplesse est aussi bien réelle en matière de taux d'encadrement des activités périscolaires. Nous avons pu observer, la semaine dernière lors de nos auditions, le pas de deux de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) et du ministère de la jeunesse et des sp...
...écrit date de 1996 ? Dans la mesure où, comme vous l'avez rappelé, les matinées sont plus propices aux apprentissages des enfants, quelles conséquences peut-on tirer de la réforme des rythmes répartissant les cours sur neuf demi-journées ? De quelle durée peut-on allonger la matinée ? Nous sommes tous d'accord sur le constat qu'un enfant passe 10 % de son temps à l'école et 90 % en dehors de la classe. J'ai relevé votre idée généreuse d'un pilotage interministériel de la réforme, mais n'est-ce pas utopique ? Comme enseignante, j'ai rencontré le cas de mères seules obligées d'accepter des emplois de nettoyage à 5h30 du matin... Il faut tenir compte de ces limites lorsqu'on veut améliorer le rythme de vie des enfants. Quelle serait votre organisation idéale de la semaine scolaire ? Quels change...
...écrit date de 1996 ? Dans la mesure où, comme vous l'avez rappelé, les matinées sont plus propices aux apprentissages des enfants, quelles conséquences peut-on tirer de la réforme des rythmes répartissant les cours sur neuf demi-journées ? De quelle durée peut-on allonger la matinée ? Nous sommes tous d'accord sur le constat qu'un enfant passe 10 % de son temps à l'école et 90 % en dehors de la classe. J'ai relevé votre idée généreuse d'un pilotage interministériel de la réforme, mais n'est-ce pas utopique ? Comme enseignante, j'ai rencontré le cas de mères seules obligées d'accepter des emplois de nettoyage à 5h30 du matin... Il faut tenir compte de ces limites lorsqu'on veut améliorer le rythme de vie des enfants. Quelle serait votre organisation idéale de la semaine scolaire ? Quels change...
...certation. S'agissant de la construction de la personnalité de l'enfant ou du jeune adolescent, il a été montré qu'il sait distinguer les personnes de son entourage. Il peut faire la différence entre l'enseignant et l'animateur. Enfin, je souhaiterais connaître vos propositions concernant la semaine scolaire. Vous avez dénoncé la semaine de quatre jours. Vous critiquez les neuf demi-journées de classe. Quel est donc votre modèle de semaine scolaire, pour les enfants, les enseignants et l'ensemble des intervenants du système éducatif ? Sur quelle base souhaitez-vous abroger le décret et reprendre les discussions ? Pensez-vous qu'il faille organiser différemment les rythmes scolaires en maternelle et dans le primaire ? Vous dénoncez des journées de classe trop longues, mais du fait des contraint...
...certation. S'agissant de la construction de la personnalité de l'enfant ou du jeune adolescent, il a été montré qu'il sait distinguer les personnes de son entourage. Il peut faire la différence entre l'enseignant et l'animateur. Enfin, je souhaiterais connaître vos propositions concernant la semaine scolaire. Vous avez dénoncé la semaine de quatre jours. Vous critiquez les neuf demi-journées de classe. Quel est donc votre modèle de semaine scolaire, pour les enfants, les enseignants et l'ensemble des intervenants du système éducatif ? Sur quelle base souhaitez-vous abroger le décret et reprendre les discussions ? Pensez-vous qu'il faille organiser différemment les rythmes scolaires en maternelle et dans le primaire ? Vous dénoncez des journées de classe trop longues, mais du fait des contraint...
... y parvenir ? Vous constatez un allongement de la pause méridienne. Peut-elle durer plus que deux heures ? L'information délivrée aux parents vous paraît-elle avoir été suffisante pour faire comprendre les enjeux de la réforme ? A-t-on délivré les bonnes informations, ou bien faut-il en communiquer d'autres et lesquelles ? Qui vous paraît le mieux placé pour cette communication ? Le rythme des classes maternelles pourrait être différent de celui des classes élémentaires. La ligne de partage ne serait-elle pas plutôt à l'intérieur des maternelles, entre petite et moyenne sections d'une part, et grande section d'autre part ? Enfin, avez-vous constaté que des collectivités locales auraient été découragées par les procédures, au point de renoncer effectivement à déposer des dossiers de financeme...
... y parvenir ? Vous constatez un allongement de la pause méridienne. Peut-elle durer plus que deux heures ? L'information délivrée aux parents vous paraît-elle avoir été suffisante pour faire comprendre les enjeux de la réforme ? A-t-on délivré les bonnes informations, ou bien faut-il en communiquer d'autres et lesquelles ? Qui vous paraît le mieux placé pour cette communication ? Le rythme des classes maternelles pourrait être différent de celui des classes élémentaires. La ligne de partage ne serait-elle pas plutôt à l'intérieur des maternelles, entre petite et moyenne sections d'une part, et grande section d'autre part ? Enfin, avez-vous constaté que des collectivités locales auraient été découragées par les procédures, au point de renoncer effectivement à déposer des dossiers de financeme...
...s. Comment avez-vous levé les réticences des enseignants ? Avez-vous obtenu une adhésion ou une simple neutralité ? Quel a été le coût de la réforme pour vos villes, avant et après subventions ? Quel pourcentage représente-t-il par rapport à vos dépenses de fonctionnement ? Pourriez-vous préciser l'organisation de la semaine ? Où est l'allègement de l'emploi du temps ? Enfin, combien d'heures de classe sont organisées le mercredi matin ?
...s. Comment avez-vous levé les réticences des enseignants ? Avez-vous obtenu une adhésion ou une simple neutralité ? Quel a été le coût de la réforme pour vos villes, avant et après subventions ? Quel pourcentage représente-t-il par rapport à vos dépenses de fonctionnement ? Pourriez-vous préciser l'organisation de la semaine ? Où est l'allègement de l'emploi du temps ? Enfin, combien d'heures de classe sont organisées le mercredi matin ?
...crois que nous avons tous été victimes d'une surmédiatisation des rythmes scolaires, au détriment de la refondation de l'école. La scolarisation des enfants de deux à trois ans, pas plus que la création du Conseil supérieur des programmes et du Conseil national d'évaluation du système scolaire, n'intéresse les journalistes. Quand on évoque devant eux le fait que l'on compte plus de maîtres que de classes, ils rédigent un article sur les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) ! Le système médiatique s'est emparé de cette réforme pour opposer et mettre en cause parents, enseignants, élus et enfants. Nous avons bien conscience, ici, que cette réforme n'est qu'une des pièces du puzzle, mais si nous nous arrêtons là, nous ne réussirons pas la transformation du système éducatif...
...crois que nous avons tous été victimes d'une surmédiatisation des rythmes scolaires, au détriment de la refondation de l'école. La scolarisation des enfants de deux à trois ans, pas plus que la création du Conseil supérieur des programmes et du Conseil national d'évaluation du système scolaire, n'intéresse les journalistes. Quand on évoque devant eux le fait que l'on compte plus de maîtres que de classes, ils rédigent un article sur les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) ! Le système médiatique s'est emparé de cette réforme pour opposer et mettre en cause parents, enseignants, élus et enfants. Nous avons bien conscience, ici, que cette réforme n'est qu'une des pièces du puzzle, mais si nous nous arrêtons là, nous ne réussirons pas la transformation du système éducatif...
Vous affirmez donc qu'avant 2008, on comptait quatre jours de classe, plus une demi-journée le samedi matin...
Vous affirmez donc qu'avant 2008, on comptait quatre jours de classe, plus une demi-journée le samedi matin...