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Interventions sur "classe" de Françoise Cartron


34 interventions trouvées.

...des enfants sont scolarisés à trois ans. Autant en faire une obligation légale. Les parents adhèrent massivement à l'ambition de l'école maternelle et ont, pour certains, une demande dès deux ans et demi. Nous devons donner à l'école maternelle les moyens de fonctionner, redéfinir son rôle et nous interroger sur une formation des maîtres adaptée. Il y a un tel besoin d'écoles aujourd'hui, que des classes maternelles privées hors contrat se développent. Elles sont payantes. La liberté de choix des parents, aujourd'hui, c'est surtout la liberté de payer ! Il n'est pas normal que seuls ceux qui en ont les moyens, puissent faire accueillir leurs enfants alors que les enfants des familles modestes devront rester à la maison dans un univers culturel plus ou moins stimulant. L'école maternelle doit per...

...cession à titre onéreux devient possible. La boîte de Pandore est ainsi ouverte et le risque est grand de voir notre patrimoine monumental bradé. La recherche d’un profit immédiat, par la revente à une personne privée, serait susceptible, à l’avenir, de motiver à titre principal la demande d’acquisition. Par ailleurs, qu’il s’agisse des consultations du nouveau Haut conseil du patrimoine pour déclassement des monuments inscrits en vue d’une revente ou de l’organisation de cette revente par les collectivités, elles ne sont prévues que pour les cessions à titre gratuit. A contrario, nous constatons que les cessions à titre onéreux ne feront l’objet d’aucun contrôle. Une partie du patrimoine national classé ou inscrit pourrait alors se voir attribuer un usage sans aucun rapport avec sa vo...

De la même manière, en cette période de resserrement budgétaire, quelles sont les garanties apportées par l’État pour que les collectivités puissent poursuivre l’entretien des monuments et des sites acquis ? Notons que, à défaut d’un tel entretien, la seule possibilité serait le déclassement pour revente afin d’éviter un coût devenu insupportable pour les finances de la collectivité. Les modalités de suivi de l’utilisation du monument, une fois celui-ci transféré, nous apparaissent également insuffisantes. Les délais impartis pour la communication des bilans de transferts par les collectivités à l’État sont fixés à trois ans. Cette période est trop longue et ne permettra pas une...

...rçonnés face à des situations auxquelles ils ne s'attendaient pas. Il importe de se détacher des idées reçues sur le « charisme » pour construire une professionnalité de l'enseignement sur la base de gestes, de techniques et de savoir-faire. La plateforme Neopass est innovante car elle n'existait pas en France jusqu'à présent. Auparavant, nous n'avions pas de ressources sur le travail réel en classe, proposées en auto-formation et formations collectives. Yves Winkin. - Nous pourrions réfléchir aux méthodes de formation des jeunes médecins. En effet, le parallélisme entre santé et éducation est très porteur. Une « pédago-vigilance » pourrait exister en miroir de la pharmaco-vigilance. Ces jeunes enseignants brillants ne doivent pas subitement découvrir les nouveaux publics d'élèves lors d...

...rçonnés face à des situations auxquelles ils ne s'attendaient pas. Il importe de se détacher des idées reçues sur le « charisme » pour construire une professionnalité de l'enseignement sur la base de gestes, de techniques et de savoir-faire. La plateforme Neopass est innovante car elle n'existait pas en France jusqu'à présent. Auparavant, nous n'avions pas de ressources sur le travail réel en classe, proposées en auto-formation et formations collectives. Yves Winkin. - Nous pourrions réfléchir aux méthodes de formation des jeunes médecins. En effet, le parallélisme entre santé et éducation est très porteur. Une « pédago-vigilance » pourrait exister en miroir de la pharmaco-vigilance. Ces jeunes enseignants brillants ne doivent pas subitement découvrir les nouveaux publics d'élèves lors d...

...révention. Nous avons mis sur pied des réseaux d'écoute et d'intervention à l'intention des enseignants confrontés à des incidents ou en situation psychologique difficile. De plus, un bilan à 50 ans sera proposé à l'ensemble des enseignants. Ce système est actuellement testé dans six académies. A l'heure actuelle, nous comptabilisons 40 000 enseignants qui n'officient pas directement dans les classes. Ils occupent des fonctions spécialisées. Je ne dispose pas ici du chiffre relatif aux personnels détachés mais cette donnée est connue.

...révention. Nous avons mis sur pied des réseaux d'écoute et d'intervention à l'intention des enseignants confrontés à des incidents ou en situation psychologique difficile. De plus, un bilan à 50 ans sera proposé à l'ensemble des enseignants. Ce système est actuellement testé dans six académies. A l'heure actuelle, nous comptabilisons 40 000 enseignants qui n'officient pas directement dans les classes. Ils occupent des fonctions spécialisées. Je ne dispose pas ici du chiffre relatif aux personnels détachés mais cette donnée est connue.

En effet, vous parlez d’une légère hausse des crédits, d’une maîtrise de la masse salariale, de l’optimisation des ressources de votre ministère. Vous êtes donc bien un bon élève, mais qui se trouve, hélas ! dans une mauvaise classe, le gouvernement auquel vous appartenez ne sachant programmer que des soustractions ou des divisions !

Mais, le plus souvent, ce tutorat n’a pas été organisé ou s’est résumé à un simple échange de courriels avec des professeurs titulaires, en général débordés et fort peu disponibles. Au demeurant, toujours à la pointe du progrès, vous avez fait distribuer des DVD intitulés « Tenue de classe », censés se substituer aux cours de pédagogie. Le visionnage de ce film est édifiant : une voix off explique comment se comporter en classe, où se placer pour se faire respecter, etc.

Ancienne enseignante, je suis stupéfaite de découvrir que le métier d’enseignant, c’est simple comme une notice vidéo ! Aujourd’hui, le collectif « Stagiaire impossible » regroupe ces jeunes professeurs qui témoignent de leur angoisse et de leur détresse au moment d’entrer en classe. Ils ont à cœur de réussir la mission qui est la leur, à savoir enseigner et transmettre, mais paniquent devant l’ampleur d’une tâche qu’ils doivent assumer seuls. Combien ont démissionné et combien vont le faire ? Combien se détourneront définitivement de ce métier avec un sentiment d’échec bien lourd à porter pour leur avenir professionnel ?

... Ainsi, chaque recteur d’académie devra trouver les fameux « gisements d’efficience » exigés par votre administration. En clair, il s’agit de « raboter » tous les emplois, fussent-ils vitaux pour la qualité du service public d’éducation. Les recteurs auront donc le choix entre la suppression de la scolarisation à deux ans, malgré la demande des parents, la baisse de l’encadrement, la fermeture de classes, le recours systématique à des vacataires pour effectuer les remplacements, la limitation de l’offre pédagogique ou des coupes dans les personnels administratifs. En bref, vous appliquez au service public le plus essentiel à notre République les méthodes managériales de la grande distribution. Cette gestion des effectifs à flux tendu a déjà fait beaucoup de dégâts, et la situation s’aggravera e...

Merci aux intervenants de ce regard porté sur l'école que nous partageons. L'angoisse des enseignants, la solitude dans l'exercice de ce métier sont réels. Vaincre l'échec scolaire impose une triple révolution. Tout d'abord, une révolution pédagogique : penser l'apprentissage des connaissances en termes de cycles, et non de classe, ce qui, de facto, élimine la question du redoublement ; accompagner les enseignants via des personnes relais pour travailler à la gestion de l'hétérogénéité des élèves, puis à la mise au point de techniques pédagogiques. Ensuite, une réorganisation de l'école autour de la notion d'équipe et de projet pédagogiques avec des inspecteurs dont le rôle serait moins de contrôler que d'impulser des init...

...er leur sécurité affective. En quoi un tel constat disqualifierait-il l’école maternelle ? Les effectifs parfois surchargés, à l’heure actuelle, sont avant tout la résultante d’une politique de suppressions de postes menée par le Gouvernement. Aussi, il est pour le moins hypocrite de priver l’école de moyens pour ensuite constater, faussement navré, son échec. Abaissons le taux d’encadrement des classes d’enfants de deux ans et de trois ans et le problème sera résolu ! D’ailleurs, dans les jardins d’éveil, il est prévu un taux d’encadrement d’un adulte pour douze enfants, pour deux unités, soit en réalité deux adultes pour vingt-quatre enfants. Ce niveau n’est pas si éloigné des réalités de l’école maternelle ! Nous n’en savons pas beaucoup plus sur les enfants qui seront accueillis. On nous ...

a souligné que le relèvement du niveau de qualification au master, quoique qu'il puisse être louable en lui-même, n'augmenterait pas nécessairement le degré de professionnalisation des jeunes enseignants et leur capacité à interagir avec leurs classes.