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Je m'interroge sur le sens de nos interventions militaires en Syrie, en raison de trois déclarations réalisées au cours des derniers mois. La première a été faite ici même par de hauts responsables militaires, qui estimaient qu'environ 20 % des 100 000 combattants rebelles sont fiables, c'est-à-dire non terroristes ni salafistes extrémistes. Notre situation est donc ambiguë. Deuxième déclaration, pendant l'été, le procureur de la République de Paris, M. François ...
La question des réfugiés ne nous oblige-t-elle pas à réviser notre approche en Syrie ? L'évolution sur le terrain laisse penser que le régime est en situation, aujourd'hui, de tenir, alors que la position française maintient une exclusive sur ce régime. Est-ce une position encore tenable, si la priorité est Daech ? La poursuite du conflit n'est-elle pas l'un des facteurs de la montée des réfugiés ? Ceux qui veulent entrer en Europe pour des raisons de sécurité continueront à le f...
...nnes relations - déploie des efforts considérables pour renforcer le confessionnalisme dans la région. Depuis deux ans, l'Iran, par le Hezbollah, son bras armé au Liban, a empêché l'élection du président de la République libanaise, malgré plus de 34 tentatives du Parlement libanais pour se réunir et élire un président. Espérons que la situation s'améliorera et qu'un président pourra être élu. En Syrie, l'intervention de l'Iran par le biais du Hezbollah, des gardiens de la révolution iranienne et des milices irakiennes ayant des liens avec l'Iran et se battant en Syrie, protège le régime de Bachar el-Assad. L'ingérence est flagrante également en Irak ou à Bahreïn : des armes passent en contrebande d'Iran. En Arabie saoudite, certains extrémistes saoudiens, comme ceux du parti Hezbollah du Hedja...
Je suis de ceux qui ont considéré que l'intervention russe en Syrie pouvait paradoxalement aider à débloquer les choses, dans la mesure où elle a montré à la fois la volonté de la Russie de s'impliquer et a révélé d'une certaine manière l'impossibilité de régler le problème sur un plan strictement militaire. La question est maintenant de savoir comment déboucher sur une solution politique. J'aimerais donc comprendre les objectifs de la Russie. Il s'agit d'abouti...
...ions. La première prolonge une question déjà posée sur les conséquences qu'ont les bombardements sur la population civile. Est-il possible de connaître le nombre de victimes ? Sait-on si ces bombardements engendrent des mouvements de population et accentuent leur exode, augmentant ainsi le flux des réfugiés ? Ma deuxième question concerne les négociations en cours entre les forces en présence en Syrie. Est-il envisageable de mettre en place un cessez-le-feu avant même qu'un accord politique définitif ne soit adopté ou est-ce utopique ?
...ent trente morts et des centaines de blessés des attentats du 13 novembre, funèbre cortège auquel s’ajoutent les victimes du mois de janvier dernier ! Au-dessus de ce débat planent la souffrance irrémissible des victimes et la colère légitime de notre pays. À la différence de mon groupe, voilà quelques mois, j’avais exprimé des réticences à l’égard de notre décision d’intervenir en Irak puis en Syrie en septembre dernier. Mais comme l’ensemble de mon groupe, je considère aujourd’hui que, eu égard à la violence et l’ampleur de l’agression à laquelle notre pays doit faire face, nous avons le devoir de porter le fer là où se trouvent ceux qui nous ont agressés, là où, comme l’a dit le Président de la République, « ils ne sont pas hors d’atteinte ! » Non par esprit de vengeance, car ce sentimen...
Ma question sera très courte : il avait été question, il y a quelques mois, d'une intervention militaire destinée à punir le régime syrien, après des événements dramatiques liés à l'utilisation de l'arme chimique. On nous dit aujourd'hui qu'il est regrettable que cette intervention n'ait pu avoir lieu, car elle aurait permis de changer la donne. J'ai personnellement des doutes. Je les avais il y a quelques mois. Je les ai toujours. Quel est votre sentiment à ce sujet ?
Nous sommes conscients du rôle que la Turquie est appelée à jouer dans la région. Elle est en effet à l'intersection de deux zones extrêmement tendues, le Caucase et la Syrie. Or, pour que votre pays puisse jouer un rôle stabilisateur, il doit lui-même être dans une position stable, afin que les tensions économiques, sociales, politiques auxquelles on a assisté ces derniers mois puissent être traitées. Ma question prend le relais de celle de Josette Durrieu. Comment voyez-vous l'évolution intérieure du pays ? Par ailleurs, on a le sentiment que, sur le sujet de la li...