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...onsieur le ministre, mais ces amendements doivent être votés – nous trouverons par la suite des solutions aux problèmes que vous avez évoqués. Je voudrais faire un rapprochement avec un débat que nous avons eu précédemment. Nous parlons ici de personnes qui travaillent et qui n’arrivent parfois même pas à toucher un Smic… Et nous ne trouverions pas de réponse au problème de la hausse des prix du carburant ? Alors que l’on se demandait s’il était envisageable d’instaurer une petite taxe sur les yachts et les jets, pour des questions économiques ou d’emploi… Prenez bien conscience du décalage !
Dans le même sens que M. Dantec, je pense qu’il n’y a pas de moyen de transport propre, mis à part, peut-être, la marche et le vélo. Il faut partir de là. Le développement des biocarburants peut être alléchant. On connaît des exemples intéressants sur la méthanisation : à partir du moment où l’on utilise les déchets agricoles, cela peut rendre quelques services. Mais se lancer en disant que, par le biocarburant, on va pouvoir servir l’aviation, cela me fait très peur ! Comme cela a été dit, il peut s’agir de l’huile de palme. Or nous allons devoir nourrir dix milliards de personnes...
Cet amendement procède de la même logique que les deux précédents, mais il va un peu plus loin. Il a pour objet de supprimer l’incompréhensible exonération de TGAP dont bénéficient les biocarburants à base d’huile de palme ou de soja. Si l’on prend en compte les changements d’affectation des sols indirects, ou CASI – en d’autres termes, la déforestation –, les biocarburants à base d’huile de palme sont ceux qui ont le pire impact sur le climat. Il s’agit donc d’une différenciation non pas selon l’origine, mais sur le fondement d’un argument environnemental, naturellement compatible avec le...