Photo de Hélène Luc

Interventions sur "apprentissage" de Hélène Luc


8 interventions trouvées.

En abaissant l'âge de l'apprentissage à quinze ans, au lieu de seize ans actuellement, le Gouvernement a habilement trouvé le moyen de permettre aux jeunes apprentis de travailler non seulement la nuit, mais également le dimanche, et ce dès l'âge de quinze ans ! Nous avons, dans nos précédentes interventions, dénoncer cette situation, notamment en soulignant les risques qu'elle fait porter sur la santé des jeunes, qui sont, je vous ...

Ce texte mettant en oeuvre l'apprentissage junior ne fait que dévaloriser un peu plus l'apprentissage et les enfants qui suivront cette voie. Le Gouvernement cherche à écarter le plus tôt possible de l'enseignement général des enfants qu'il considère comme des cas désespérés n'ayant pas le droit à l'acquisition des savoirs dans les mêmes conditions que les autres enfants. De surcroît, le Gouvernement fait tomber au fur et à mesure les de...

L'apprentissage junior est, selon vous, monsieur le ministre, une autre voie de formation et de réussite. Il revient en réalité à expulser des jeunes du système scolaire. En prétendant apporter une solution aux problèmes de ces enfants, on va les livrer au marché du travail, dans des conditions bien plus dégradées que celles que connaissent les autres salariés, et ce sans aucune garantie.

...Nous avons discuté, à l'occasion de l'examen des amendements n° 496 et 497, pour savoir si un seul stage en entreprise était suffisant ou s'il en fallait plusieurs, comme si cela pouvait constituer une solution aux difficultés des jeunes ! Vous prenez le problème complètement à l'envers. Pourquoi les patrons embaucheraient-ils plus facilement les enfants de quatorze ans que ceux de seize ans ? L'apprentissage junior est un miroir aux alouettes ! Ces enfants seront éjectés du système scolaire et davantage stigmatisés, puisque étiquetés comme étant des enfants à problèmes. Ce choix gouvernemental va indéniablement aggraver les choses. Toutes les organisations syndicales dénoncent une remise en cause de la scolarité obligatoire et affirment que l'apprentissage junior constitue un recul historique inacc...

Vos propositions vont à l'encontre du développement des sciences et des techniques, alors que ces jeunes, qui devront pratiquer plusieurs métiers dans leur vie, ont besoin d'une formation fondamentale afin qu'ils puissent s'adapter. Vous n'y parviendrez certainement pas en les envoyant en apprentissage à partir de quatorze ans.

... c'est le moment que choisit le Gouvernement pour faire entrer en apprentissage les enfants de quatorze ans. Toutes les personnes compétentes et responsables, y compris des patrons, s'accordent à dire que les conditions ne sont pas créées à cet âge pour travailler. Des enseignants, des chercheurs, des élus réfléchissent à cette question et font des propositions. Il faut les entendre. Le Premier ministre a dit qu'il fallait mettre en place des sanctions parentales, comme si...

...'y a pas de livre, où il n'y a pas de vie culturelle, où les parents sont au chômage, où les parents sont RMIstes, dont le nombre, vous le savez, dépasse aujourd'hui le million et s'accroît de jour en jour. Les enfants de ces familles doivent avoir la possibilité d'aller à l'école maternelle parce que celle-ci représente pour eux le meilleur lieu de socialisation et le tout premier contact avec l'apprentissage des connaissances. La possibilité de fréquenter l'école maternelle dès l'âge de deux ans n'est pas une condition suffisante, malheureusement, mais c'est une condition nécessaire pour que ces enfants retirent du cours préparatoire un bénéfice et qu'ils sachent lire correctement à la fin de celui-ci afin de poursuivre normalement leurs études à l'école élémentaire. Voilà pourquoi nous tenons beau...

...ptent. Tel n'est pas le cas de ceux qui ont appris uniquement le traitement de texte et à tapoter. La cohérence du système éducatif passe nécessairement par la continuité éducative prenant en compte les stades de développement de l'élève et permettant une approche globale de l'individu. L'accès à une compétence de niveau supérieur s'opère très souvent à partir de la réorganisation de savoirs. L'apprentissage est un processus moins de transmission que de transformation. En effet, tout savoir maîtrisé se situe à la fois dans le prolongement des acquis antérieurs qui fournissent le cadre du questionnement et en rupture avec eux. La fin d'un cycle va progressivement conclure un parcours, permettant ainsi non seulement de faire un premier point sur le chemin parcouru, mais aussi, sur le versant du cycle ...