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...de cybermenace, tout en organisant sous l’autorité du Premier ministre la coordination de l’action gouvernementale. En matière de défense, notre sécurité nationale et notre souveraineté pourraient être mises en cause par des attaques de ce type. Je me réjouis que ces préoccupations trouvent une traduction dans le Livre blanc de la défense, ainsi que dans le présent projet de loi de programmation militaire : oui, la cyberdéfense est une priorité nationale !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 tend à mettre en œuvre les orientations de la politique de défense française pour les six prochaines années. Très attaché au maintien de nos capacités de défense, je me félicite, monsieur le ministre, que notre Gouvernement ait favorisé cet effort significatif : entre 2014 et 2019, ce sont 190 milliards d’euros courants, soit 179, 2 milliards d’euros constants, qui se...
...éni de service ; le sabotage, enfin, cherche à faire dysfonctionner les installations connectées aux réseaux de communications électroniques, qu'il s'agisse de services bancaires ou de centrales de production d'énergie. On peut ainsi penser au virus informatique Stuxnet, ayant détruit un millier de centrifugeuses de la centrale nucléaire iranienne de Natanz, retardant ainsi le programme nucléaire militaire de l'Iran, ou encore l'attaque subie par le premier producteur mondial de pétrole Saudi Aramco en août 2012. Certaines de ces cyberattaques peuvent mettre en cause la sécurité nationale : attaques sur des systèmes étatiques, sur des réseaux essentiels touchant à des infrastructures critiques (comme une centrale électrique ou le réseau d'électricité par exemple), sur des systèmes de communication...
...hniques correspondantes. En faisant de la cyberdéfense l’une des clefs de la défense du futur, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale nous prouve que nous avons parfaitement compris les évolutions liées à ce nouveau type d’attaques, ce que je salue. Nos ambitions en la matière sont parfaitement résumées à la page 94 de ce document : « Le développement de capacités de cyberdéfense militaire fera l’objet d’un effort marqué, en relation étroite avec le domaine du renseignement. La France développera sa posture sur la base d’une organisation de cyberdéfense étroitement intégrée aux forces, disposant de capacités défensives et offensives pour préparer ou accompagner les opérations militaires. » Monsieur le ministre, je ne doute pas que nous puissions y parvenir. C’est la raison pour la...
...des succès majeurs permettant de créer les conditions d’un processus de paix et de réconciliation non seulement au Mali, mais aussi, indirectement, dans l’ensemble des pays du Sahel, en réduisant l’influence des djihadistes. Il conviendra, dans le futur, d’embrasser cette problématique d’un point de vue sous-régional, voire régional. L’engagement de nos forces et la mort au combat de cinq de nos militaires, à qui les sénateurs du groupe socialiste et moi-même rendons un sincère hommage, doivent trouver aujourd’hui tout leur sens, la recherche d’une paix durable, mais aussi l’espérance d’un développement économique et social indispensable au maintien de conditions de vie qui, au-delà de l’aspect humanitaire, empêcheront des populations sans espérance de se jeter dans des bras fanatiques. Or il y a...
... défense de la France a été rappelée par le Livre blanc publié la même année et confirmée, dans le cadre de la révision de celui-ci, tant par notre commission dans son rapport d'information que par le document préparatoire publié par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Comme rappelé dans les différents rapports de notre collègue Philippe Paul, notre présence militaire sur ce continent s'articule aujourd'hui autour de trois axes, le premier d'entre eux étant la réduction de celle-ci. En application de la réorganisation recommandée par le Livre blanc, le dispositif permanent consiste en effet aujourd'hui en deux bases opérationnelles avancées, situées à Djibouti et à Libreville, un pôle de coopération à vocation régionale au Sénégal et une implantation à Abou Dh...
J'ai également participé à une mission en Afghanistan et je souhaite à ce propos rendre hommage à nos militaires Je crois que la transition devra être favorisée par des actions dans le domaine économique. Je constate que les Chinois sont déjà très présents sur le terrain. Compte tenu des objectifs de redressement des finances publiques, pourriez-vous nous indiquer, s'il y avait des choix à faire dans le domaine de la défense, quelles devraient être nos priorités ?
Plusieurs de nos collègues ont rappelé l'importance des questions touchant au matériel militaire, dont on sait l'importance pour notre industrie. Mais hélas, force est de constater que nous perdons des parts de marché et que, lorsque nous exportons c'est avec le risque de devoir procéder à d'importants transferts de technologie, comme cela est, par exemple, envisagé pour le Rafale. Pour préserver son rayonnement, l'industrie française doit donc conserver une longueur d'avance, ce qui impose ...
...ident Josselin de Rohan et notre collègue Michèle Demessine et je suis frappé par les similitudes qui existent entre ces deux pays, même s'ils ne sont pas comparables. Bien que la situation en matière sécuritaire soit totalement différente, on constate que, dans ces deux pays, la forte présence de la communauté internationale n'a pas produit les résultats espérés, que les forces de l'OTAN et les militaires français ont engagé un retrait et que ces deux pays doivent faire face à des défis semblables, comme la criminalité organisée, la viabilité économique ou la réconciliation entre les communautés. A l'image de la stratégie de transition en Afghanistan, la solution ne réside-t-elle pas dans le transfert du pouvoir aux autorités du Kosovo ? S'agissant de l'agriculture, quels sont les obstacles qui...
...a réalisation des systèmes communs interarmées ainsi que sur les éventuelles pertes d'indépendance et de compétences dues à l'externalisation. S'agissant des investissements, le général Fresko a rappelé le montant du BOP DIRISI (250 millions d'euros en AE et 230 millions d'euros en CP pour 2010). Une réserve de 300 millions d'euros a été prévue pour la transformation dans la loi de programmation militaire (LPM). La cohérence des dépenses sera contrôlée par la DGSIC au travers de l`identification d'un agrégat SIC. Une vigilance particulière concerne le maintien des savoir-faire. Il existe plus de 20 pôles de compétences au sein de la DIRISI. Un état des lieux est réalisé ainsi qu'une étude sur les évolutions organique et technique qui conduisent à des déplacements de compétences et à des changemen...
...péenne dans le domaine de la gestion des crises et de la sécurité ne doit pas être tributaire de la « rénovation » de l’OTAN. Cet amendement vise à préserver une politique européenne de défense spécifique. Celle de la France a toujours été originale et volontariste, ce qui a permis à la défense européenne de commencer à grandir. L’Union européenne, contrairement à l’OTAN, n’est pas une alliance militaire. Or le texte qui nous est présenté confond les deux entités. La PESD est une politique de l’Union européenne, alors que l’OTAN est une organisation militaire. Nous devons conforter la PESD afin qu’elle puisse disposer de moyens autonomes, faute de quoi elle ne sera qu’un appendice de l’Alliance atlantique. Il ne s’agit pas de rejeter la recherche d’une complémentarité entre la PESD et l’OTAN. Ce...