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Interventions sur "l’étranger" de Jean-Noël Guérini


4 interventions trouvées.

... mars dernier, nous avions mesuré, ô combien, l’importance de conserver des services consulaires efficaces et réactifs, lorsque nos compatriotes installés en dehors de notre territoire sont en difficulté et ont besoin d’être protégés. La sanctuarisation des moyens du réseau diplomatique, le soutien d’urgence à notre diplomatie culturelle, notamment vers l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger, ou encore le niveau de nos contributions versées au titre de nos engagements à la sécurité internationale, tout cela, monsieur le ministre, va dans le bon sens ! Ces choix politiques ont été transformés afin de conforter le rayonnement de la France dans le monde. Mes chers collègues, quittons quelques minutes ces questions budgétaires et permettez-moi de m’interroger sur notre place actuelle da...

...lliards d’euros pour 2019 en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, j’observe, à périmètre constant, une diminution de 2, 2 % des crédits par rapport à 2018. Cependant, même si en matière de chiffres les jeux d’écriture restent toujours possibles, vous avez affirmé, monsieur le ministre, que cette baisse était toute relative, puisque les dépenses de sécurisation des implantations à l’étranger relèvent d’un programme extérieur à la présente mission. Dans un monde multipolaire fragilisé, d’un côté, par la faiblesse des États faillis et, de l’autre, par les nouvelles stratégies de puissance, le projet kantien de paix perpétuelle demeure un idéal. Aussi, nous avons besoin d’un outil diplomatique efficace pour conserver à la France ses capacités d’influence et de pleine participation à la...

... entre 14 millions d’euros d’autorisations d’engagement et 12 millions d’euros de crédits de paiement, et ce dès 2018. La mise en place de ce programme 347 dans nos chapitres budgétaires n’affecte pas, en principe, les programmes consacrés à l’« Action de la France en Europe et dans le monde », le programme 105, à la « Diplomatie culturelle et d’influence », le programme 185, et aux « Français à l’étranger et affaires consulaires », le programme 151. Votre ministère dispose ainsi d’un volant de crédits de 3 milliards d’euros. J’ai parlé de léger recul, nul ne cherchera à le nier. J’entends déjà les commentaires convenus. On nous parlera de « corrections à la marge », de « variables d’adaptation », ou encore de « modeste contribution à l’effort collectif ». Je crains, monsieur le ministre, que le...

...ons militaires, entend être à la hauteur d’une France qui rayonne. Si la fierté peut être de mise, sachons aussi rester modestes. Permettez-moi, monsieur le secrétaire d’État, d’exprimer une inquiétude, alors que nous débattons cet après-midi du rôle et de l’avenir de l’Institut français. Cet établissement public, chargé de la délicate mission de favoriser la promotion des arts et des lettres à l’étranger, pour utiliser une expression volontairement désuète, vient d’atteindre l’âge de raison. Or ce jeune parcours n’a pas été un long fleuve tranquille : souvenons-nous de l’instabilité de la gouvernance et de la grève de 2015, qui nous avait conduits à constater que l’institut était en quête « d’un nouveau souffle, d’une nouvelle ambition et d’une position plus claire ». Spectacle vivant, livre, ci...