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Interventions sur "université" de Jean-Pierre Leleux


7 interventions trouvées.

...randes écoles n'ont pas pour projet de doter leurs diplômés d'une sinécure ! C'est une filière qui alimente le tissu économique de manière extrêmement performante. Ce n'est pas parce que certains n'y accèdent pas qu'il faut empêcher les autres d'y accéder. Je précise à mon collègue Louis Duvernois que quasiment toutes les grandes écoles d'ingénieurs nouent des partenariats conventionnés avec les universités et le milieu économique de leur territoire, ainsi qu'avec des universités étrangères. Enfin, je voudrais mettre en garde contre la désignation d'objectifs de réussite ambitieux au sein d'une même classe d'âge. C'est pour moi le meilleur moyen d'aboutir à une baisse du niveau général de nos étudiants. Le baccalauréat nous en offre un exemple patent.

La loi LRU est un acquis important du précédent quinquennat, en tout cas son abrogation n'est pas à l'ordre du jour. Allez-vous procéder à des réorientations ? Quelle est votre position sur la concurrence entre les universités et les écoles d'ingénieurs ? Vous avez évoqué la diffusion de la culture scientifique et technique. Le Gouvernement encouragera-t-il les expériences de jumelages entre parlementaires, scientifiques et jeunes chercheurs ? L'OPECST a lancé une étude sur le développement de la culture scientifique et technique, dont je suis le rapporteur avec Mme Olivier, députée. Nous rendrons notre rapport dans ...

... les parlementaires, l'Académie des sciences et les jeunes chercheurs. Cette action, menée par l'Académie, permet aux parlementaires de rencontrer à la fois des académiciens expérimentés et de jeunes chercheurs. J'y ai trouvé beaucoup d'intérêt ; c'est une action à valoriser et à promouvoir. Au fil de ces rencontres, on recueille beaucoup d'éléments sur le monde de la recherche et sur celui de l'université. Je voudrais y puiser deux exemples. Le premier est celui d'un jeune chercheur qui anime depuis trois ans une équipe de chercheurs en biologie dans le cadre de l'INSERM ; il nous alerte sur le statut de ces jeunes chercheurs, ingénieurs, techniciens, doctorants, en CDD pour la plupart pour une durée de cinq ans maximum, semble-t-il. On dit qu'on pourrait l'abaisser à quatre ans et six mois. Après...

La loi LRU est une des plus belles réformes de cette mandature. Le personnel de l'administration centrale n'est toutefois pas assez décentralisé, ce qui obère l'application des nouvelles compétences des universités. Une meilleure diffusion des moyens me semble souhaitable.

a fait remarquer que la capacité à transmettre les savoirs était une qualité essentielle de l'enseignant, qui ne pouvait s'apprendre à l'université.

...re nombre d’étudiants. L’abandon des études médicales à ce stade, c'est-à-dire au bout de six mois, serait-il obligatoire ou facultatif en fonction des résultats des examens de la mi-année ? L’étudiant pourrait-il, en mars, rejoindre une filière en L 1, par exemple en sciences, pour tenter de réussir malgré tout sa première année universitaire ? Selon quelles modalités pourra-t-il le faire ? Les universités sont-elles prêtes à organiser cette réorientation ? Il serait également utile de connaître l’avis du Gouvernement sur la possibilité offerte, ou pas, de redoubler cette première année. Il est en effet prévu d’interdire le redoublement à certains étudiants. À partir de quel multiplicateur du numerus clausus – on a parlé de trois ou de quatre – pensez-vous scinder le collège des « recalés...

... est soumise est une véritable mesure de progrès. Il convient d’en adopter le principe aujourd’hui. Cependant, compte tenu de l’inquiétude manifestée par certains, notamment par une partie des étudiants, voire des lycéens en cours d’inscription, je soutiendrai les propositions de report d’un an de cette importante réforme, pour qu’elle puisse être appliquée dans les meilleures conditions par les universités. M. le président de la commission des affaires culturelles et M. le rapporteur, qui a achevé ses consultations le week-end dernier, nous ont convaincus du bien-fondé de cette position, même si nous sommes conscients qu’elle décevra tous ceux qui s’étaient beaucoup investis pour se préparer à une application de la réforme dès la rentrée de 2009, et qu’elle reporte de facto les solutions avancées...