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Nous sommes d'accord avec votre position vis-à-vis de l'Allemagne, à qui l'on ne reprochera pas un manque de solidarité. C'est aussi le moment de relancer l'Europe de la défense. Le problème israélo-palestinien est-il occulté par la crise syrienne ? Les Palestiniens attendent une prise de position de la France à l'ONU. En Syrie, qu'allons-nous laisser aux Kurdes, qui ne veulent pas être les laissés-pour-compte de l'histoire ? Les Kurdes de Turquie n'auront pas d'espace autonome, ceux d'Irak se taillent une place ; en Syrie, nous avons une bombe à retardement. La stratégie de Poutine nous est bien connue. Qu'attendez-vous de la rencontr...
Envisagez-vous une offensive terrestre conjointe avec la Turquie en Syrie, compte tenu de sa position complexe, notamment vis-à-vis des Kurdes ? Comment pourrait évoluer la situation dans ces conditions ? Comment réagirait Damas à cette offensive terrestre ? Si l'État islamique tombait, quel serait le pouvoir légitime ?
...frappes contre Daech ? Ce n'est pas ainsi qu'on va les arrêter et, à plus forte raison, les détruire ! En second lieu, quel est l'agenda de la Russie sur ce terrain et sur les autres ? Quels sont les objectifs qu'elle poursuit ? Vous venez d'évoquer l'Arabie saoudite. C'est en effet un facteur inquiétant mais il s'est passé quelque chose de très positif ces jours derniers à Riyad : l'opposition syrienne, qu'elle soit militaire ou politique, s'est structurée. Vous paraît-elle crédible ? Le régime syrien peut-il discuter avec cette opposition représentative ? Enfin, s'agissant de l'Arabie saoudite, le problème est de savoir ce qu'elle veut faire sur le terrain, puisque nous aspirons à voir les forces locales s'engager. Les forces armées saoudiennes se révèlent faibles au Yémen ; l'initiative ...
...us parliez des Chiites, des Sunnites, et que vous n'évoquiez jamais l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie, voire la Russie ! Je connais bien la Turquie et le problème des Kurdes. Il faut évoquer le rôle de ce pays, notamment par rapport aux Kurdes. Vous parlez en permanence de l'Irak ; je ne centrerai pas tout sur l'Irak, puisqu'il n'en restera bientôt plus rien. Néanmoins, ce sont les Kurdes de Syrie et d'Irak qui se battent sur le terrain, et non ceux de Turquie. J'étais à Kobané il y a deux semaines. J'y suis entrée par la Turquie. Il faudrait étudier le rôle de la Turquie de plus près. On a tous vu ces images, à quelques kilomètres de Kobané, des troupes turques qui ne participaient pas à la guerre. Kobané, ville de 200 000 habitants, est maintenant détruite. Les 50 000 réfugiés qui en é...
Les forces kurdes du PYD sont proches du PKK ; performantes, elles sont intervenues en Irak et contrôlent trois cantons plus ou moins autonomes en Syrie. Quelle est notre politique à leur égard ?
...salue votre combat pour la liberté. J'observe qu'il y a au sein de la Coalition les mêmes islamistes que nous combattons au Mali. J'ai pu lire les interviews du général Manaf Tlass qui était un proche du clan el-Assad avant de rejoindre la France. Pouvez-vous nous indiquer les relations que vous entretenez avec lui ? La Turquie fait un effort remarquable pour vous aider et pour aider les réfugiés syriens. N'y a-t-il pas dans cette générosité des arrières-pensées politiques pour un pays qui a une ambition régionale.
Je pense qu'il y a eu rapidement un effet d'intoxication de l'opinion publique occidentale sur le rapport de force interne en Syrie, car il était globalement moins impopulaire que nous ne l'avions cru. Certes, il doit partir, mais je ne suis pas sûre que l'opinion portée sur lui au départ ait été objectivement la bonne. Ma deuxième remarque est que nous avons un sentiment de vide quant à ce que peut représenter l'opposition dans sa diversité. Il risque d`y avoir de plus en plus de réfugiés. La France avait proposé que les es...
...inejad prend fin en 2013 et qu'il y aura donc une nouvelle équipe au pouvoir. Toutefois je comprends de certains de vos propos qu'en fin de compte il vaudrait mieux garder Bachar El-Assad et que le repositionnement de la Russie a un prix. Quel est ce prix ? S. Exc. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie - Je redis que nous ne soutenons pas Assad, personnellement. Nous disons que c'est au peuple syrien de choisir ses dirigeants. Il n'y a pas de militaires russes en Syrie. C'est faux. Il y a bien sûr de la coopération militaire, mais elle porte uniquement sur les armes anti-aériennes. Quant au prix du repositionnement de la Russie, ce n'est pas comme cela que ça marche. Chacun a sa place dans le monde. Il faut commencer par l'admettre et ne pas faire une politique des « deux poids deux mesures ...
Le fait que le Hezbollah dispose d'armes n'est-il pas inquiétant ? Je m'interroge aussi sur l'attitude de la communauté internationale. Ne peut-on pas comparer la situation de la Syrie avec celle de la Bosnie-Herzégovine au moment de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie, Alep ressemblant de plus en plus à Sarajevo ? Je rappelle qu'il a fallu attendre plus de 100 000 morts pour que la communauté internationale intervienne pour mettre un terme à la guerre en Bosnie, malgré le soutien russe à la Serbie. Ne sommes-nous pas dans une situation comparable avec la Syrie et faudra-t-il atte...
...libanais est-il toujours un soutien sans faille ? La crise risque-t-elle de durer, voire d'empirer ? Que penser des réflexions sur l'instauration de zones-tampons (Turquie) ou de couloirs humanitaires, comme l'a évoqué le ministre français des affaires étrangères ? L'absence d'évolution en matière de règlement du problème palestinien n'est-il pas un facteur d'explication de la fermeture du régime syrien après la période d'ouverture de 2008-2009 ?
...ale sur cette région du monde. Estimant que ce discours ne pouvait être fondé que sur une exigence de droit et de justice, elle a déploré que certaines attitudes puissent, à juste titre, apparaître comme une illustration de la politique des « deux poids, deux mesures » dénoncée par nombre d'acteurs de la région. Elle a notamment évoqué l'insistance mise à faire procéder à l'évacuation des troupes syriennes du Liban, alors que d'autre part, aucune réaction n'est intervenue après l'arrestation de parlementaires palestiniens, pourtant élus à la suite d'un processus démocratique exigé par la communauté internationale, mais dont celle-ci ne semble pas vouloir aujourd'hui accepter toutes les conséquences. Se référant aux observations selon lesquelles certains mouvements s'appuient sur des soutiens pr...