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...vergence des agendas en 2015 ? Tous n'ont pas la même attitude : le Tchad subit les conséquences du changement, disette, baisse du niveau du lac Tchad, etc. La Namibie, elle, est très volontariste. J'ai rédigé un rapport avec M. de Raincourt, au nom de la mission d'information du Sénat sur l'action extérieure de la France, Au coeur du développement : la recherche en partenariat avec les pays du Sud. Quelles sommes la France alloue-t-elle à la recherche ? Cet effort, partagé entre le ministère du développement et celui de la recherche, représente 4% de notre aide. Comment l'articuler avec la coopération décentralisée ? On a du mal à estimer les montants cumulés de l'aide bilatérale, l'aide décentralisée et l'aide multilatérale. Enfin, pour améliorer l'évaluation, il convient de favoriser s...
...de nos expériences : pour moi aussi, c'était un plaisir et, j'ose le dire, un honneur de travailler avec vous ! Cette mission commune d'information, demandée par le groupe écologiste sur son droit de tirage part du constat de la nécessité de mener une réflexion approfondie sur l'action de la France en matière de recherche pour le développement, dans une optique de rééquilibrage des rapports Nord/Sud. Les acteurs du Sud sont-ils réellement bénéficiaires de la recherche pour le développement ? La recherche pour le développement les autonomise-t-elle réellement ? La déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, en 2005, a constitué un tournant dans les relations Nord/ Sud ; elle a suscité l'apparition d'un nouveau paradigme : la recherche ne peut plus être considérée comme ...
...de nos expériences : pour moi aussi, c'était un plaisir et, j'ose le dire, un honneur de travailler avec vous ! Cette mission commune d'information, demandée par le groupe écologiste sur son droit de tirage part du constat de la nécessité de mener une réflexion approfondie sur l'action de la France en matière de recherche pour le développement, dans une optique de rééquilibrage des rapports Nord/Sud. Les acteurs du Sud sont-ils réellement bénéficiaires de la recherche pour le développement ? La recherche pour le développement les autonomise-t-elle réellement ? La déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement, en 2005, a constitué un tournant dans les relations Nord/ Sud ; elle a suscité l'apparition d'un nouveau paradigme : la recherche ne peut plus être considérée comme ...
Je vous prie d'excuser notre collègue Henri de Raincourt, qui, retenu, m'a demandé de le suppléer et je me réjouis de vous entendre. Notre mission commune d'information examine l'action extérieure de la France en matière de recherche pour le développement, en particulier les relations partenariales établies avec les chercheurs du Sud : quelle analyse en faites-vous en général, et plus particulièrement avec la « focale » de la décentralisation, que vous pratiquez depuis longtemps ?
Merci Messieurs pour vos propos très éclairants. Il est intéressant de soulever ces nouvelles problématiques inexplorées, qui sont autant d'occasions de recherche partenariale où Nord et Sud sont à armes égales. D'un point de vue plus pragmatique, quelle est votre vision de la relation partenariale entre collectivités territoriales dans le domaine de la recherche ?
...és ? Nous aimerions en savoir davantage au sujet du lien avec les sociétés et les hommes à qui l'on s'adresse. Je me ferai l'avocat du diable en disant que l'une des critiques que l'on fait souvent à la recherche pour le développement est qu'elle a tendance à s'auto-justifier. Si l'IRD et le CIRAD sont des opérateurs d'excellente qualité, ils sont bien souvent en concurrence avec la recherche du Sud. Comment atteindre les objectifs d'expertise, tout en participant à l'amélioration des équipes de recherche et des institutions du Sud avec lesquels nous travaillons ?
Comment prendre en compte des populations concernées et de petits opérateurs, comme les organisations non gouvernementales (ONG), ou les collectivités territoriales, dont celles du Sud ? L'Agence française de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a été très novatrice dans ce domaine, en prenant très vite en compte les malades à qui les politiques publiques étaient destinées...
Pourquoi vous être interdit de financer directement les partenaires du Sud ?
Comment les résultats des recherches conduites au Sud sont-ils utilisés ? Que deviennent-ils ?
Vous favorisez également la mobilité des étudiants doctorants et post-doctorants entre le Nord et le Sud. Avez-vous des difficultés particulières pour les financer ?
On ne peut que se féliciter de l'évolution de Sidaction et de sa volonté de faire en sorte que les équipes des pays du Sud soient plus autonomes et mieux reconnues. Comment votre travail peut-il renforcer leur structuration ? Beaucoup d'équipes françaises travaillent main dans la main avec celles du Sud, qui n'ont pas toujours les mêmes facilités. Pour quelles raisons vous ouvrez-vous au financement direct des pays du Sud - en dehors de la possibilité de vérifier les comptes ?
...termes d'habitudes. Si nous avons des objectifs communs avec les pays émergents, facilitant ainsi l'interaction, je m'interroge sur la collaboration avec les pays en développement. Comment atteindre l'excellence de la recherche avec des écarts de formations importants qui génèrent une forte demande de renforcement des capacités ? Comment renforcer les équipes et les institutions dans les pays du Sud tout en recherchant à assurer notre rang mondial ? A titre d'exemple, nous avons tendance à débaucher les meilleurs chercheurs du Sud, donc à identifier la personne plutôt que l'institution. Si les principes suscitent un consensus, la mise en oeuvre de la complémentarité et de l'égalité pose des difficultés. Dans un pays ayant peu développé sa politique de recherche, avons-nous tendance à influ...
L'IRD et le CIRAD sont largement implantés dans le monde, bien que concentrés sur l'Afrique et la Méditerranée. Se pose donc la question de la construction institutionnelle : comment cette présence s'articule-t-elle avec celle d'Aviesan Sud et plus largement les autres opérateurs ? Nous avons par ailleurs compris l'importance de la dissociation entre les bailleurs et les opérateurs.
...trice à bien des égards. Sa démarche relative aux campus numériques a été suivie : j'ai constaté comment les universités tentaient d'en bâtir, parfois dans le cadre de partenariats très complexes. Cette réussite n'était pas évidente, le défi ayant consisté à amener le numérique sur un continent qui subit la fracture numérique. Quel bilan pouvez-vous dresser de la structuration de la recherche au Sud et sur les partenariats ?
La mobilité Nord-Sud a longtemps été très encouragée par l'AUF. Comptez-vous renforcer la mobilité Sud-Sud ? Comment conforter les carrières des enseignants-chercheurs au Sud ?
Tout à fait d'accord. Je cherche à comprendre comment on peut impliquer dans un projet les institutions du Sud autant que celles du Nord. Pour l'heure, l'input vient du Nord. Avez-vous des idées ?
Les politiques publiques conduites ou décidées par les partenaires du Sud compliquent peut-être également les choses - encore que l'on soit dans un partenariat. Comment les prendre en compte ?
Que souhaitez-vous pour améliorer votre activité, dans le cadre de la recherche pour le développement ou du partenariat Nord-Sud ?
On voit bien la difficulté à mettre en oeuvre une politique nouvelle au sein d'une structure aussi importante que le CNRS. Quelles sont, selon vous, les implications de cette nouvelle façon de procéder par rapport à nos coopérations scientifiques avec les pays du Sud ?
Je vous prie d'excuser M. de Raincourt, le président de la mission, qui ne peut être parmi nous aujourd'hui. Nous nous intéressons à l'action extérieure de notre pays en matière de recherche pour le développement, en particulier aux partenariats que les chercheurs français entretiennent avec ceux du Sud : l'INSERM est présent dans les pays en développement et nous sommes impatients de connaître votre point de vue.