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Interventions sur "sud" de Kalliopi Ango Ela


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Nous avons évoqué le Brésil. À sa petite échelle, le Gabon envoie tous ses étudiants à l'étranger avec des bourses. Comment intégrer les politiques nationales des pays du Sud pour en tirer des bénéfices mutuels ?

Comment leurs sujets de recherche sont-ils choisis ? Comment leurs équipes sont-elles constituées ? Quelle est la genèse de ces laboratoires ? Y a-t-il un équilibre entre chercheurs, ingénieurs et doctorants des pays du Nord et du Sud ? Selon quelle logique administrative fonctionnent-ils ? Quel est leur poids financier et quelles sont leurs perspectives ?

Depuis 2007-2008, vous dites chercher des relations d'égal à égal avec vos partenaires, sans passer par des prestations de services. L'IRD est une petite structure dans le domaine de la recherche française et encore plus européenne. Cependant, à l'échelle des pays du sud, c'est un grand organisme. Dans ces conditions, comment une relation d'égal à égal est-elle possible ?

Je suis très heureuse que nous puissions avoir ce moment d'échange car l'ANRS a beaucoup apporté et innové dans la recherche, en particulier au Sud, mais aussi en rapprochant les sciences humaines des sciences biomédicales et de la médecine. Des apports innovants et importants ont vu le jour dans ce domaine, par le rapprochement d'équipes du Nord et du Sud ou le rapprochement d'équipes de différentes disciplines qui n'avaient pas toujours l'habitude de travailler ensemble. Dans ce processus partenarial, comment s'opère l'identification des o...

Le fait d'intégrer des associations dans vos processus de décision, au Sud comme au Nord, vous semble-t-il propre à vos objets de recherche (le Sida et les hépatites) ou vous paraît-il pouvoir être transposé à d'autres domaines ? Quels avantages et inconvénients avez-vous pu y trouver ?

Vous avez fort bien expliqué l'apport de ce partenariat au regard des pays du Sud et l'étroitesse des relations que nous pouvons nouer avec eux. Quel est l'apport, pour les deux partenaires, de ce type de relations dans le domaine de la recherche en santé ?

La formation de vos partenaires du Sud a-t-elle rencontré des difficultés, en particulier en termes de mobilité ?

L'expérience de l'ANRS constitue néanmoins un atout pour faire de la recherche avec des équipes du Sud, puisque vous parvenez à intégrer ces dernières et à faire vivre un véritable dialogue avec elles, notamment grâce à l'organisation bicéphale que vous avez décrite.

Merci beaucoup pour ce vaste panorama de la recherche sur le développement. Avec le recul dont vous disposez, en quoi la recherche conduite en partenariat avec le Sud a-t-elle pu améliorer et renforcer les capacités du Sud en matière de recherche ?

En quoi les partenariats existants ou susceptibles d'être noués avec des équipes de recherche du Sud en économie ont-ils des effets en termes de valorisation politique ?

Le CERDI a-t-il eu accès à des financements européens pour des recherches qu'il a conduites, en partenariat ou non avec le Sud ?

A quels partenariats le CIRAD participe-t-il dans la cinquantaine de pays où il est présent ? Comment la recherche y est-elle organisée, concrètement ? Quelle évaluation en faites-vous ? Quelle place y occupent les chercheurs du sud ? Sur quelle durée les chercheurs du nord et du sud s'y impliquent-ils ? Comment la recherche et ses résultats sont-ils valorisés ? Enfin, quelles relations le CIRAD entretient-il avec les pouvoirs publics des pays où il est engagé ?

Quelles sont les difficultés principales que vous rencontrez dans la recherche au sud ?

Je vous remercie pour cet exposé riche et passionnant. En cas de partenariat, l'ANR finance-t-elle la totalité du projet et l'AIRD intervient-elle, en particulier pour des équipes du sud ?

La rédaction des dossiers est un gros travail, qui mobilise une équipe entre trois et six semaines, sans compter les difficultés de coordination entre équipes. Les équipes du Sud ont des difficultés à y participer, ce qui creuse encore l'écart. L'ANR ne s'adresse-t-elle pas davantage à des pays émergents comme l'Afrique du Sud ou le Brésil ? Allons-nous vers des partenariats à plusieurs vitesses ?

Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, le groupe écologiste a souhaité que le débat sur le développement dans les relations Nord-Sud soit inscrit à l’ordre du jour de notre assemblée, car ce thème s’inscrit dans une double actualité. Tout d’abord, il est au cœur des Assises du développement et de la solidarité internationale, que vous pilotez, monsieur le ministre, et dont la clôture est prévue pour le 1er mars prochain, en présence du Président de la République. J’ai été choisie par mon groupe – je l’en remercie – pour le re...