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Interventions sur "parcours" de Laurence Cohen


12 interventions trouvées.

... d’entre eux a été jugé recevable. En résumé, avec ce texte, les Françaises et les Français auront toujours autant de difficultés à se faire soigner. Ce ne sont pas les dispositions de l’article 4 ter sur la permanence des soins et l’élargissement de cette mission de service public à d’autres professions qui régleront le problème, puisque vous ne revenez pas sur l’obligation de garde. Le parcours de soins, qui fait du médecin traitant le point d’entrée des patients, ne peut pas être détricoté sans réflexion globale et cohérente pour trouver des solutions immédiates face aux 6 millions de Françaises et de Français qui sont privés de médecin généraliste. Une nouvelle fois, écoutez nos propositions ! Investissez massivement dans notre système de sécurité sociale pour augmenter les capacité...

... proposons de reconnaître la place des sages-femmes dans les équipes de soins primaires. En effet, les actions de dépistage, de prévention et de diagnostic des pathologies effectuées par les sages-femmes les positionnent comme praticienne de premier recours en soins primaires pour la santé des femmes. Ces professionnels sont donc au cœur du dispositif permettant à la patiente d’être au centre du parcours de santé. Cette place dans le système de santé français nécessite selon nous d’être clairement identifiée dans la loi. Un parcours de santé se définit comme la trajectoire globale des patients et usagers dans leur territoire, avec une attention particulière portée à la personne et à ses choix. Le parcours de santé des femmes est, quant à lui, l’organisation de la prise en charge globale et cont...

Je veux tout d’abord souligner que je trouve notre débat extrêmement intéressant. Nous sommes sensibles à la notion de parcours de soins. L’argument consistant à dire qu’il ne faut pas désorganiser le parcours de soins, avancé par plusieurs de nos collègues, est essentiel. J’attire tout de même votre attention, mes chers collègues, sur le problème de la démographie médicale en France aujourd’hui. Cette démographie est très particulière.

...t pas tout à fait juste… Au reste, nous en avons débattu. Admettons tout de même que les situations suivies par les sages-femmes sont restreintes, puisque celles-ci s’occupent des femmes enceintes ou souffrant d’un certain nombre de pathologies. Il ne me semble pas qu’accorder aux sages-femmes la possibilité d’adresser un patient à un spécialiste serait la porte ouverte à une désorganisation du parcours de soins. La situation est assez exceptionnelle. Ce genre de solutions peut aider dans un certain nombre de territoires.

...ut en accomplissant une transition progressive vers l’emploi de droit commun. Faut-il rappeler ici que les structures d’insertion par l’activité économique ont pour objectif d’offrir aux personnes sans emploi un tremplin vers l’économie classique et que, par conséquent, il n’est pas nécessaire de cumuler plusieurs contrats ? Nous sommes véritablement en désaccord avec l’idée que la transition du parcours d’insertion par l’activité économique vers le secteur marchand justifierait de déroger au droit commun, en l’espèce au minimum hebdomadaire. Nous ne sommes pas convaincus de la nécessité d’aligner les durées des contrats pour faciliter cette transition, d’autant que les personnes concernées par les contrats à temps partiel sont majoritairement des femmes. En effet, selon une étude de la Direction...

...n de cet amendement ferait effectivement tomber notre amendement n° 40. La commission des affaires sociales du Sénat a supprimé l’article 10 bis, qui avait été introduit dans la proposition de loi à la suite de l’adoption d’un amendement de nos collègues du groupe GDR à l’Assemblée nationale. Il s’agissait justement d’évaluer l’adaptation des règles du dialogue social avec les salariés en parcours d’insertion. L’amendement du Gouvernement, bien que déposé tardivement, témoigne, me semble-t-il, du même souci. Je m’en réjouis évidemment. Comme le souligne Pascale-Dominique Russo dans son ouvrage Souffrance en milieu engag é, certains salariés de structures ayant un véritable objectif social, comme les structures d’insertion, sont très engagés et sont même prêts à accepter à ce titre ...

Merci à toutes. Je souhaite tout d'abord formuler quelques remarques. L'adoption de cette loi en 2016 a couronné un parcours de longue haleine mené par le Gouvernement, et plus particulièrement par Laurence Rossignol et Pascale Boistard. À titre personnel, je suis fière d'avoir contribué à faire voter cette loi, qui marque une nette rupture avec la culture du patriarcat selon laquelle la prostitution est le plus vieux métier du monde. Toutefois, deux ans après ce vote, nous devons admettre que les changements ne sont p...

Merci, madame, pour la présentation très détaillée de votre parcours et des missions que vous voulez honorer. D'après vos propos, conformes à ceux de la ministre de la santé, vous souhaitez renforcer les contrôles des bonnes pratiques médicales. Je suis soucieuse que chaque professionnel de santé exerce selon de bonnes pratiques - mais s'il n'en avait pas la volonté, pourquoi s'engager dans cette carrière ? Quels moyens consacrerez-vous à ces contrôles pour qu'i...

...nes de 14 à 24 ans, tout en mentionnant la possibilité d'un accueil à partir de 12 ans. Qu'en est-il ? Docteur Georges Papanicolaou. - L'accueil à partir de 12 ans n'est possible que dans les relais. Concernant les financements, recevez-vous des financements privés ? Quelles sont les parts respectives des financements publics et privés ? Vous mentionnez l'accompagnement des patients dans le parcours scolaire : par exemple pour la clinique Dupré, est-ce que ces jeunes peuvent suivre leur scolarité au lycée Lakanal voisin ?

Vous avec abordé l'intervention précoce. Je pense qu'elle comprend les deux aspects que sont le diagnostic et le parcours de soins. Il est important de souligner qu'ils sont mêlés car parfois un diagnostic précoce est établi mais sans être suivi de parcours de soins, ce qui est très grave. Je fais partie des parlementaires qui pensent que chacun ne doit pas outrepasser son rôle. En tant que personnel politique nous n'avons pas à nous mêler de choix de thérapies. Notre société, depuis longtemps, pousse en même temp...

Cet amendement n'est-il pas satisfait ? Le texte qui nous a été transmis comporte les mots : « est engagé dans le parcours de sortie de la prostitution et d'insertion sociale et professionnelle ».

...ébat, et, à nouveau, à l’égard des prostituées. Les auteurs de l’amendement se justifient en disant que le texte créera un appel d’air pour les réseaux. Je crois qu’il faut cesser de raisonner de cette manière ! De toute façon, les criminels ont toujours beaucoup d’imagination pour détourner les lois… L’enjeu n’est pas là : il faut raisonner par rapport aux prostituées, qui sont engagées dans un parcours extrêmement difficile et qui ont besoin de temps. Par conséquent, réduire l’autorisation provisoire de séjour à six mois les contraint à nouveau de manière très dure : elles ne sont pas forcément en capacité de faire des choix dans un délai aussi court. Je crois donc qu’il faut au contraire laisser du temps au temps et en rester à l’autorisation de séjour d’un an qui est prévue dans le texte.