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Nous sommes nombreux à penser que le président du conseil de surveillance doit être un élu local. Nous ne pouvons accepter qu’une élection puisse conduire, selon les circonstances, à la désignation d’une personnalité qui, si qualifiée soit-elle, prendrait la place revenant légitimement au maire de la commune ou à un autre élu, en cas d’intercommunalité. Je souscris donc pleinement à l’amendement de M. Chevènement.
Compte tenu du vote qui vient d'intervenir, cet amendement n'est évidemment plus satisfait par celui de la commission. Mme la ministre a demandé le rejet de cet amendement au motif qu'il visait à trop encadrer les désignations. Or, au contraire, il a pour but d'en élargir le champ de celles-ci et de permettre la nomination de personnalités venues de l'administration. Je pense, par exemple, à un haut magistrat, au premier président d'une cour d'appel, pour apporter un point de vue professionnel qui ne soit pas uniquement celui d'une personne issue des entreprises ou des activités économiques et sociales. Donc, cet amendement tend à une ouverture, qui sera ou ne sera pas utilisée, et non à un encadrement.