4 interventions trouvées.
...oi et son organisme référent une durée minimale hebdomadaire de quinze heures d'activité. Ce dispositif a été complété utilement par l'Assemblée nationale pour tenir compte des difficultés particulières qui pourraient se poser pour le contractant, par exemple en matière de logement, de santé ou de garde d'enfant, et permettre d'éventuelles dispenses. Nous savons que beaucoup de bénéficiaires du RSA ne pourront pas revenir immédiatement vers l'emploi. Le texte que nous adoptons aujourd'hui en tient compte. Il s'agit non pas de stigmatiser ces publics, comme certains l'ont prétendu, mais de les sortir de l'exclusion sociale. Le texte traite également des travailleurs handicapés - sujet cher à notre président de commission -, avec l'objectif de faciliter leur emploi dans les entreprises en mi...
...nt complètement déconnectés de la réalité. Vous pourrez ainsi débattre sur des idées. À mon sens, la proposition de notre collègue Claude Malhuret correspond à une pratique de son département de l’Allier. C’est une initiative qui est bonne à prendre, pourquoi ne pas l’appliquer ? Nous verrons ensuite. La proposition de René-Paul Savary consiste à ouvrir le dispositif à tous les bénéficiaires du RSA. Il s’agit d’une expérimentation, allons-y et arrêtons de débattre pour ne rien dire !
...n plus rares, tant les parcours professionnels sont décousus. Il nous faut donc lutter contre ce que certains appellent les « trappes à inactivité ». Nous le savons, plus une personne reste longtemps inactive, plus il est difficile pour elle de retrouver un travail. Les chiffres communiqués par notre rapporteur sont explicites : à la fin de 2019, nous indique la Drees, 61 % des bénéficiaires du RSA étaient allocataires depuis au moins deux ans, 37 % depuis au moins cinq ans et 16 % depuis au moins dix ans. Après l’adoption de différents amendements et de longs débats en commission, ce dispositif, proposé à titre expérimental dans les départements volontaires, permet aux allocataires du RSA de cumuler les revenus d’une activité salariée et le RSA pour une durée de neuf mois, dans la limite ...
Toutes les expérimentations venant du terrain sont une bonne chose. Le sujet nous prépare aux débats concernant la future loi « 4D », avec un parfait exemple de différenciation. Il serait d'ailleurs intéressant que cette proposition de loi soit associée aux débats, dans la mesure où, comme vous le savez, le Gouvernement propose de renationaliser le RSA. Une fois de plus, M. Malhuret est précurseur, visionnaire, provocateur. Je ne suis ni pour ni contre, mais, encore une fois, tout ce qui vient du terrain mérite d'être débattu. Cette expérimentation ne doit-elle pas être limitée à un nombre déterminé de départements ? Je suis également très dubitatif sur l'accompagnement financier de l'État. Cette problématique du RSA est, d'un point de vue f...