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Interventions sur "sanitaire" de Laurent Duplomb


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Ce qui n’échoue pas, en revanche, c’est la mise en œuvre des dispositions du titre II, lequel a fait l’objet de 2 500 amendements à l’Assemblée nationale, prévoyant l’installation de vidéos et de caméras dans les abattoirs ou l’interdiction des remises, rabais et ristournes sur les produits phytosanitaires, comme si les agriculteurs étaient si peu intelligents qu’il fallait leur supprimer la possibilité de négocier le prix de ces produits pour qu’ils ne les utilisent plus ! Le discours que vous tenez depuis trois ans a abouti à la critique incessante de l’agriculture. Qui a été à l’origine d’une double surtransposition de la directive sur le glyphosate ? Tandis que l’Union européenne a renvoyé à ...

...a peste. Imaginez que l’on déclare demain qu’il est néfaste pour la santé de prendre des antibiotiques ! L’alternative est simple : soit on fait preuve d’un dogmatisme qui s’apparente à l’obscurantisme du Moyen Âge, soit on dote le ministère de l’agriculture de moyens financiers suffisants pour trouver des solutions. En cinq ans, nous avons déjà diminué jusqu’à 30 % la quantité de produits phytosanitaires utilisés pour certaines cultures. Si l’on continue à faire évoluer les produits et les matériels, au moyen par exemple de l’intelligence embarquée ou du développement de nouveaux pulvérisateurs, nous serons demain en mesure de diminuer le volume de produits phytosanitaires utilisés de près de 90 %. Ce n’est pas moi qui le dis, mais le syndicat des constructeurs de matériels agricoles ! Monsieur...

Cet amendement, qui émane de la commission des affaires économiques, étant cosigné par ses trois rapporteurs pour avis, prévoit une augmentation de 3, 4 millions d’euros des crédits du programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation », afin de créer 100 ETP supplémentaires affectés au contrôle des produits importés. La France dépense 30 centimes d’euro par habitant pour les inspections sanitaires aux frontières, contre 1, 5 euro pour les Pays-Bas, 1, 7 euro pour la Belgique et 2, 4 euros pour le Danemark. Je propose de prendre des fonctionnaires qui créent des normes et imposent des contraintes supplémen...

...interdiction à terme du glyphosate et, dans le même temps, vous militez pour le CETA, cet accord avec le Canada qui va faire entrer en France des céréales défanées avec ce produit ! Créer des postes de fonctionnaires dans les services chargés d’opérer les contrôles relève du simple bon sens. La raison voudrait même que l’on interdise l’importation de ces produits qui ne respectent pas nos normes sanitaires.

Si l’on veut aller vers une agriculture utilisant moins de produits phytosanitaires, il faut s’en donner les moyens. Au travers de cet amendement, que j’ai cosigné avec les deux autres rapporteurs pour avis, nous proposons de mobiliser 1 million d’euros en faveur de la recherche de solutions pour pallier l’éventuelle interdiction de certains produits phytosanitaires à l’avenir. Il s’agit de se poser les bonnes questions au bon moment, plutôt que de prendre des décisions trop h...

La plus grande vigilance sera de mise en 2019, année charnière, alors que des incertitudes sans précédent planent sur le monde agricole : aléas climatiques de plus en plus forts, volatilité des marchés sans précédent, concurrence exacerbée entre les pays et les continents, perte de production en France sous l'effet des mesures contre les produits phytosanitaires, négociations commerciales jamais aussi féroces entre les quatre centrales d'achat et les 12 000 fournisseurs. Dans le même temps la PAC est de moins en moins commune. Les négociations portent actuellement sur une réduction de 15 % du premier pilier et 25 % du deuxième. Renationalisation des aides, écologie punitive, voire dictature de l'écologie... Et la seule réponse du Gouvernement consiste à...