Photo de Maryse Carrère

Interventions sur "chômage" de Maryse Carrère


4 interventions trouvées.

L’article 2 tend à permettre la transmission aux employeurs par les Urssaf des données nécessaires à la détermination du nombre de fins de contrat prises en compte dans le calcul du bonus-malus sur le taux des contributions d’assurance chômage. Par cet amendement, nous proposons d’autoriser les Urssaf à ne communiquer aux entreprises que les données nécessaires au calcul du bonus-malus et non les données personnelles. Cela permettrait de concilier l’objectif de transparence vis-à-vis des entreprises dans la fixation de leur taux de contribution à l’assurance chômage, d’une part, et le respect de la vie privée de leurs anciens salariés...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme l’écrivait Françoise Giroud, « le chômage est comme une marée noire qui recouvre l’herbe verte, là où elle a poussé ». Atteindre le plein emploi est un objectif que visent tous les gouvernements, mais, malgré un retour massif de personnes sur le marché du travail, le taux de chômage en France se maintient à 7, 4 %, alors que les entreprises n’ont jamais éprouvé autant de difficultés à recruter. La situation est inédite. Nous connaisson...

Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, l’année 2021 a connu une baisse importante du chômage. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a ainsi reculé de 12, 6 %, ce qui représente 480 000 chômeurs de moins. Il semblerait également que, après avoir atteint un pic au premier trimestre 2021, le chômage de longue durée ait entamé une légère décrue en fin d’année. Il représente toutefois encore 49, 6 % du total des demandeurs d’emploi. Par ailleurs, si l’on regarde les chiffres de p...

...llent pas suffisamment en comparaison de leurs homologues européens, loin aussi de l’idée qu’il suffirait d’être volontaire, tout simplement, pour trouver du travail. « Le partage du temps de travail, un outil pour le plein emploi ? » : la question est de savoir s’il faut travailler moins pour travailler tous. On pourrait répondre assez aisément que les 35 heures n’ont pas permis de résorber le chômage de masse et que les exonérations concédées à l’époque n’ont pas eu les retombées espérées. On pourrait également se dire qu’une meilleure répartition du travail permettrait une meilleure répartition des richesses, mais tel ne fut pas le cas en 2002. Dans un contexte de flambée des prix de l’essence, du gaz et de l’électricité, les Français sont-ils prêts à travailler moins pour gagner moins ? J...