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Interventions sur "directeur" de Max Brisson


60 interventions trouvées.

...é fonctionnelle et d’autorité hiérarchique. Nous pourrions passer la nuit à débattre de ces termes, tant leur exégèse est complexe, et nous aurons peut-être quelques difficultés à établir clairement la différence entre ces deux formes d’autorité. Sans doute nos collègues siégeant à la gauche de l’hémicycle iront-ils en ce sens. Monsieur le ministre, il me semble bien important de rappeler que le directeur, primus inter pares, joue un rôle d’animateur pour construire le projet pédagogique de l’école. Mais il doit aussi assumer des responsabilités de plus en plus nombreuses, en particulier en matière de sécurité. Voilà pourquoi le directeur doit disposer de l’autorité fonctionnelle. Il en a besoin pour dire, par exemple, que les portes de l’école doivent être fermées à dix-huit heures et que...

Nous avons déjà beaucoup débattu du métier de directeur d’école. Monsieur le ministre, dans l’exposé des motifs de votre amendement de suppression de l’article 2, vous écrivez qu’un consensus aurait été trouvé. Cela a été vrai dans la navette pour aboutir à un accord sur la loi Rilhac, parce qu’il fallait bien avancer ! J’avais d’ailleurs le sentiment que l’administration de l’éducation nationale n’y était guère favorable. À preuve, le temps mis pour...

Il y a, certes, une association et quelques collectifs, mais le discours dominant n’y est à l’évidence pas favorable. Je suis persuadé que de nombreux directeurs vont s’emparer de l’autorité fonctionnelle lorsque les décrets seront enfin parus et qu’ils s’empareraient aussi de l’autorité que je propose.

...procéder à des changements au sein de l'institution, bref, l'envie de véritablement servir. Mes chers collègues, nous sommes tous particulièrement sensibles dans cet hémicycle à la spécificité des territoires. Chacun d'entre nous sait d'expérience qu'aucune école, aucun collège, aucun lycée ne se ressemble. Qui mieux que le professeur sait adapter ses enseignements aux élèves ? Qui mieux que le directeur, le principal ou le proviseur peut définir les besoins de l'établissement dont il a la responsabilité ? Voilà l'esprit de cette expérimentation : donner une plus grande liberté aux écoles, aux collèges, aux lycées, aux directeurs, aux chefs d'établissement et aux professeurs. C'est incontournable pour promouvoir le mérite et l'égalité des chances. Je sais que le débat est clivant, et alors ? L'...

...é fonctionnelle et d'autorité hiérarchique. Nous pourrions passer la nuit à débattre de ces termes, tant leur exégèse est complexe, et nous aurons peut-être quelques difficultés à établir clairement la différence entre ces deux formes d'autorité. Sans doute nos collègues siégeant à la gauche de l'hémicycle iront-ils en ce sens. Monsieur le ministre, il me semble bien important de rappeler que le directeur, primus inter pares, joue un rôle d'animateur pour construire le projet pédagogique de l'école. Mais il doit aussi assumer des responsabilités de plus en plus nombreuses, en particulier en matière de sécurité. Voilà pourquoi le directeur doit disposer de l'autorité fonctionnelle. Il en a besoin pour dire, par exemple, que les portes de l'école doivent être fermées à dix-huit heures et que...

Nous avons déjà beaucoup débattu du métier de directeur d'école. Monsieur le ministre, dans l'exposé des motifs de votre amendement de suppression de l'article 2, vous écrivez qu'un consensus aurait été trouvé. Cela a été vrai dans la navette pour aboutir à un accord sur la loi Rilhac, parce qu'il fallait bien avancer ! J'avais d'ailleurs le sentiment que l'administration de l'éducation nationale n'y était guère favorable. À preuve, le temps mis pour...

Faisons les choses plus simplement, parlons avec le vocabulaire de tout le monde et disons les choses telles qu'elles sont : l'autorité hiérarchique, tout le monde comprend, c'est simple ; l'autorité fonctionnelle nécessite toute l'exégèse de M. Bargeton ! On nous objecte souvent que les directeurs ne voudraient pas de l'autorité hiérarchique. Mais j'en connais qui en veulent. Et puis la représentation syndicale est globalement une représentation d'enseignants, puisque les directeurs n'ont pas de statut.

Il y a, certes, une association et quelques collectifs, mais le discours dominant n'y est à l'évidence pas favorable. Je suis persuadé que de nombreux directeurs vont s'emparer de l'autorité fonctionnelle lorsque les décrets seront enfin parus et qu'ils s'empareraient aussi de l'autorité que je propose.

Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, nous voici réunis pour l’ultime examen de la proposition de loi créant la fonction de directrice ou de directeur d’école. Après de longues heures de discussion et un intense parcours législatif, l’accord entre les deux assemblées est désormais possible. Je m’en réjouis. Ce texte dans sa version finale fait en effet écho de manière particulièrement manifeste au rapport que j’ai réalisé avec mon ancienne collègue Françoise Laborde, que je salue amicalement. C’est dire si les apports du Sénat sont importants ...

...s fins sur l'essentiel du texte. Il faut valoriser la formation, sans prendre en compte la taille de l'école. Les principaux de collèges ont un an de formation avant de changer de corps et de statut, ce qui les valorise. Certains collèges ruraux ont moins de 200 élèves, soit moins que certaines écoles primaires. J'avais cru raisonnable de limiter cette certification à ceux qui souhaitent devenir directeur des écoles les plus grandes. Je suis d'accord avec l'avis de sagesse sur l'amendement n° 4, mais je suggère un avis favorable à l'amendement n° 15.

Nous en débattrons lors de la séance publique. Il faut distinguer deux sujets. D'une part, l'encadrement ; les directeurs d'école sont des cadres A de la fonction publique. Ils ont des fonctions d'autorité, que nous devons valoriser. C'est logique si l'on reconnaît l'autorité fonctionnelle - le Président de la République envisage même le recrutement des professeurs par les directeurs. D'autre part, l'expression « système éducatif » était discutable. Mme de La Provôté propose « institution scolaire » à la place. En ...

Nous refusons tout glissement de compétences de l'État vers les collectivités territoriales, mais nous voulons aussi que tout agent aux côtés du directeur ait les moyens de travailler. Les communes ont, dans leurs compétences, l'équipement des écoles maternelles et élémentaires. L'amendement de M. Vial que j'ai repris, est extrêmement impératif. Il instaure une obligation d'intervention pour l'État. En fonction de la taille des écoles, on peut peut-être offrir la possibilité à l'État de mettre des moyens humains, dans lesquels les collectivités ne ...

...cation et de la communication, au moment même où la proposition de loi qui nous rassemble ce jour était déposée à l’Assemblée nationale. Simple hasard du calendrier parlementaire ? Peut-être… Pour ma part, je préfère constater le croisement de nos travaux, démontrant que les parlementaires des deux assemblées sont animés par une même volonté, celle d’améliorer la situation des directrices et des directeurs d’école. Et je veux saluer, monsieur le ministre, les belles paroles que vous avez prononcées à leur endroit lors de votre intervention liminaire. Dans ce contexte, je souhaite saluer également notre rapporteur, Julien Bargeton, dont les travaux ont permis de trouver un juste équilibre sur un sujet pourtant propice à débat et à passion. C’est d’ailleurs cette passion qui m’animait, monsieur le...

Je crois que toutes nos interventions visent à saluer le travail des directrices et directeurs d’école. Le ministre vient de décrire l’ensemble de leurs missions, dont l’exercice requiert, de notre point de vue, une autorité, car celles-ci se sont largement amplifiées au cours de ces dernières années. Il faut le reconnaître, il y a entre nous une divergence, qui s’est manifestée tant en commission que dans l’hémicycle. Il n’y a là rien de déshonorant, d’ailleurs : c’est la démocratie ! ...

Mon souci est d’abord de valoriser la fonction de directeur. À cet égard, nous sommes tous d’accord sur la nécessité d’une formation et nous pensons qu’il y a des moments où l’institution s’honore à valoriser ses parcours de formation. M. le ministre l’a rappelé avec force, et je souscris à ses propos. Ensuite, la différence entre les grandes et les petites écoles peut être discutée. Après tout, la formation doit pouvoir être certifiante pour tous. Néan...

...que les termes « système éducatif » puissent susciter des interrogations, et je remercie Sonia de La Provôté d’avoir cherché une solution, mais la formule « institution scolaire » ne me semble pas y répondre davantage. Notre collègue propose également de remplacer la notion d’encadrement par celle de bonne organisation : je trouve cette formulation intéressante, car elle valorise les missions du directeur d’école. D’ailleurs, si j’ai utilisé le mot « encadrement », c’est d’abord, parce que les professeurs des écoles sont des cadres A de la fonction publique, ensuite, parce que j’étais soucieux, moi aussi, de valoriser la fonction de directeur d’école. Voilà pourquoi ce sous-amendement vise, d’une part, à maintenir la notion d’encadrement et à la compléter par celle de bonne organisation, d’autre ...

Mais, après tout, c’est le travail parlementaire, et je pense que nous proposerions un texte correctement rédigé, si nous adoptions des amendements ciblant l’enseignement du premier degré et faisant référence à la fois à son encadrement et à sa bonne organisation. Ainsi, le texte conforterait – c’était notre volonté première – le travail des directeurs d’école. S’agissant de la formation, je reprendrai les propos du rapporteur, car je les partage : les professeurs souhaitent le plus souvent que les formations soient assurées par leurs pairs, et qu’elles assurent un partage des bonnes pratiques. Il serait tout de même surprenant, et fort dommage, que des directeurs d’école chevronnés soient privés de la faculté de transmettre leur savoir et to...

Comme l’a dit le président de la commission, nous en sommes au point nodal de ce texte. Je pense qu’il faut d’abord que nous disions ce que nous voulons : nous voulons que les directeurs et les directrices d’école bénéficient d’une aide administrative, proportionnelle à la taille de leur école, bien entendu. Il est évident que cette aide est nécessaire, compte tenu du nombre de tâches qui incombent aux directeurs. Daniel Salmon nous a lu la liste de ces tâches, nous les avions longuement évoquées en commission et en première lecture et nous en mesurons l’ampleur. À cet égard, ce...

...apporteur pour son analyse détaillée et objective de la situation à ce stade du débat parlementaire. Le Sénat a une position forte sur le sujet ; nous avons beaucoup travaillé depuis la publication du rapport que j'ai rédigé avec Françoise Laborde, mais aussi depuis la première lecture de ce texte. Ce qui fait consensus entre nous, au sein de la commission de la culture, ce sont les besoins des directeurs : plus de formation, plus de temps pour se consacrer aux fonctions de directeur, plus d'aide administrative et matérielle, ainsi qu'une reconnaissance par l'institution, ce dernier point n'étant nullement secondaire. Je me réjouis que la majorité sénatoriale et la majorité de l'Assemblée nationale soient arrivées à un accord sur l'apport du Sénat définissant l'autorité fonctionnelle. Je tiens à ...

La rédaction de l'Assemblée nationale ne mentionne plus que le directeur d'école participe à l'encadrement du système éducatif, ce qui justifie mon amendement COM-6 rectifié.