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Interventions sur "armée" de Michel Boutant


10 interventions trouvées.

Vous avez souligné que la construction du MGCS serait inutile sans systèmes radio qui puissent communiquer entre eux. J'imagine que la définition du cahier des charges de ce projet a été menée en collaboration avec l'état-major de l'armée de Terre allemande. Vous avez défini votre vision stratégique. Celles de vos homologues allemands et belges la rejoignent-elles ? Je suis sensible à la dimension européenne de la défense, en particulier à un moment où les Etats-Unis allègent leur présence sur le continent. Cela peut-il constituer les prémices d'une défense commune ?

...ancement de programmes d’investissements capacitaires : les crédits s’accroissent de 13 % pour la DGSE et de 49 % pour la DRSD en autorisations d’engagement. Pour la DGSE, cette hausse concerne principalement les grands programmes interministériels et la cyberdéfense, qui font également l’objet, en cours d’exercice, de transferts de crédits complémentaires des services du Premier ministre et des armées. En effet, la France ne s’est pas dotée d’un service technique de renseignement comme la National Security Agency (NSA) aux États-Unis ou le Government Communications Headquarters (GCHQ) en Grande-Bretagne. Les grands programmes sont développés par la direction technique de la DGSE au profit de l’ensemble de la communauté du renseignement, et certaines capacités cyber sont partagé...

L'ONERA est effectivement une pépite technologique. Il faut avoir conscience que nous nous dirigeons vers un rôle important confié au DLR allemand pour les études du SCAF. On ne comprend pas bien pourquoi l'ONERA n'a pas été retenu. J'en viens à l'examen des crédits inscrits au programme 144, pour les services de renseignement relevant du ministère des armées, c'est-à-dire la DGSE et la DRSD, comme d'ailleurs ceux inscrits pour la rémunération de leurs personnels au programme 212. Le niveau des menaces auxquelles notre pays est confronté, tel qu'il a été décrit par la LPM 2019-2025 n'a pas diminué. Il justifie les efforts conduits dans le domaine du renseignement. Le PLF 2020 est, de ce point de vue, en phase avec la loi de programmation et se trad...

Mon général, l'an passé, notre rapport pointait la stagnation des crédits versés à l'ONERA. Le DGA, il y a quelques jours, nous a dit que le ministère des armées n'était pas opposé à une augmentation des crédits affectés à l'ONERA, à l'exemple de ce que font les pays voisins pour des organismes de même nature. Pourrait-on connaître votre appréciation à ce sujet ?

...endant six mois, j'ai présidé la commission d'enquêtes sur l'état des forces de sécurité intérieure à la fois sur la gendarmerie et la police nationale. Nous avons entendu un grand nombre de témoignages, dont le vôtre et celui du Directeur général de la police nationale. Quand on voit l'état du parc immobilier et automobile, des équipements, je me demande, si à l'instar de ce qui se fait pour les armées, il ne serait pas judicieux de lancer une loi de programmation pour les forces de sécurité intérieure avec une planification annuelle régulière, en termes d'amélioration des conditions de travail, des bâtiments, des véhicules, des équipements ainsi que des actions scientifiques.

On a pu constater, par le passé, que les équipements destinés à l'armée de terre étaient en quelque sorte les parents pauvres des crédits d'études amont. Pensez-vous que les matériels terrestres vont profiter de ces crédits en 2019 ?

Mes chers collègues, la fonction « connaissance et anticipation » est une priorité de la LPM. On ne peut qu'approuver cette orientation : l'autonomie d'appréciation est déterminante pour l'action diplomatique et militaire. Un effort conséquent est consenti avec une augmentation des effectifs de 1500, soit le quart du total de l'augmentation prévue pour l'ensemble des effectifs du ministère des armées, et la commande de nombreux équipements. Toutefois, si la priorité est affichée la réalisation tant pour les ressources humaines que pour les moyens matériels, sera échelonnée. 60 % des créations de postes sont concentrées sur les trois dernières années de la programmation. Ces postes seront répartis entre les fonctions « renseignement » des Armées (près de 40%), de la DRM et la DRSD (environ...

La LPM prévoit la commande d'un bâtiment léger de surveillance et de recueil de renseignements à l'horizon 2025. Quelles sont, selon vous, les raisons d'une programmation aussi tardive ? Ma seconde question portera sur les 1500 postes supplémentaires qui doivent être affectés notamment aux services interarmées de renseignement. Hors ces services spécialisés, dans la Marine, combien de ces postes seront-ils créés ? Comment la fonction renseignement est-elle assurée dans la Marine et les emplois concernés sont-ils fléchés ? Enfin, serait-il envisageable, dans une perspective de fluidité des carrières et de gestion des compétences, d'instaurer une filière « renseignements » au sein des forces armées en a...

Le général commandant la DRM a attiré notre attention sur le système d'information des armées. Dans certaines Opex, nous sommes dépendants des États-Unis. D'où Soria, qui accuse un retard de deux ans, ce qui risque de poser de réels problèmes, y compris pour Ceres et Musis. La masse de données désormais disponibles dépasse nos capacités d'exploitation et d'analyse. Les industries de défense ne pourraient-elles pas jouer un rôle dans la réindustrialisation de notre pays, notamment par l...

Je suis chargée, avec ma collègue Joëlle Garriaud Maylam, d'un rapport d'information sur les réserves civiles et militaires. Les associations de réservistes de l'armée de terre que nous avons entendues ont émis des jugements sévères sur les modalités de leur gestion, et de leur maintien en condition opérationnelle. Qu'en pensez-vous ? Général Elrick Irastorza - Face à la menace immédiate qui caractérisait la période de la guerre froide, la nation en armes pouvait avoir besoin de doubler ou tripler d'effectif grâce aux réserves. Les conditions d'emploi des trou...