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Interventions sur "défense" de Rachid Temal


7 interventions trouvées.

...gulièrement et que la France puisse continuer à financer sa dissuasion nucléaire, à la moderniser et à réduire les risques, puisqu'ils existent, afin que nous puissions porter un discours de par le monde sur la question de la non-prolifération. Cela me semble sain. Nous ne voterons pas pour cet amendement : une fois encore, nous considérons la dissuasion comme la clé de voûte de notre système de défense.

...Mitterrand, lequel considérait que la force de la dissuasion nucléaire reposait sur son lien avec le Président de la République, le reste n'étant que « matières inertes ». Il est également important de redire que ma famille politique, de François Mitterrand à François Hollande, en passant par Lionel Jospin, a œuvré en faveur de la dissuasion nucléaire et d'une armée à la hauteur des enjeux de la défense de notre territoire. Comme l'ont indiqué certains de mes collègues, le Sénat est quelque peu chagriné, monsieur le ministre, à cause de l'expérience qu'il a vécue pour l'actuelle loi de programmation militaire. En effet, il a souhaité sa mise à jour, ce qui lui a été refusé. Par ailleurs, notre assemblée a voulu jouer tout son rôle dans le cadre de la construction de ce nouveau texte, ce qui n'...

...ez reconnu, d'associer au travail l'ensemble des parlementaires. Mais je voudrais élargir encore un peu l'espace du débat : au-delà du Parlement, on peut se poser la question de l'association des Français à ce travail. On le voit bien en Ukraine, quand la population se sent concernée par sa propre sécurité, elle peut être associée aux décisions. Pourtant, en France, le débat sur les questions de défense se tient assez peu au Parlement et encore moins avec les Français. Nous n'avons certes pas déposé d'amendement à cette fin, mais il faudrait peut-être, dans la prochaine phase, celle de la préparation d'une loi de programmation militaire qui viendrait succéder à ce texte-ci, réfléchir à une association plus large des Français à ce processus. Cela me semble essentiel : si l'on veut que la position...

Cet amendement ressemble aux deux précédents, mais avec quelques nuances, que je vais détailler. Nous proposons de créer une délégation parlementaire à l'évaluation des exportations d'armement. En effet, nous soutenons totalement l'industrie de défense et l'export, mais nous considérons par ailleurs normal que le Parlement, au travers de son rôle d'évaluation des politiques publiques, ait accès à des données précises sur ce sujet. Il s'agit bien d'une logique d'évaluation a posteriori, dans le cadre du secret défense. Nous serons attentifs à l'avis qui sera donné sur l'amendement n° 293 de la commission. Je l'ai dit à Christian Cambon e...

Monsieur le président, monsieur le ministre des armées, mes chers collègues, alors que nous nous apprêtons à discuter et à voter les crédits de la mission « Défense », je souhaite commencer mon propos en saluant l’engagement et le professionnalisme des femmes et des hommes qui composent nos armées. Monsieur le ministre, votre budget s’inscrit dans un contexte particulier, au regard de la situation internationale et nationale. Au niveau international, d’abord, le doux mythe de la « fin de l’histoire », né de la chute du mur de Berlin et cher à certains spéc...

Si l'APD s'intègre dans une stratégie des trois D - développement, diplomatie, défense -, elle est avant tout le fruit de la loi du 4 août 2021. Un accord avait été trouvé prévoyant que la France atteindrait l'objectif de 0,7 % du revenu national brut (RNB). Or le Gouvernement a choisi de modifier les « règles du jeu », puisqu'il a décidé de revenir à un objectif de 0,6 % en 2027. À ce stade, la ministre n'a pas répondu à nos questions sur le respect de la trajectoire financière. O...

Je me permets de vous poser la question de nouveau, car vous n'y aviez pas répondu lors des questions d'actualité au Gouvernement. Soyons cohérents et honnêtes : personne ici ne remet en cause notre industrie de défense, nous essayons simplement de comprendre ce qu'il s'est passé. À l'Élysée, à Matignon, au Quai d'Orsay, dans votre ministère, dans les ambassades, dans les services, personne n'a rien vu, rien su, rien entendu. Cela nous inquiète : nous sommes totalement aveugles. Quelles mesures proposez-vous de prendre pour ne pas revivre cette humiliation ? Quel est l'impact pour nos intérêts français dans la ...