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Il y a des sorties scolaires aux abattoirs ?
Une maman qui accompagne son enfant et d’autres enfants lors d’une sortie scolaire est une maman qui veut participer à la République.
Ne l’oublions jamais : dans certains quartiers, si ces mamans n’accompagnaient plus les enfants, il n’y aurait plus de sorties périscolaires.
... autant devenue catholique. Cette éducation m'a construite. C'est aussi cela la France : ce sont les différences qui nous enrichissent. J'ai été extrêmement peinée par l'image de cette femme et de son enfant, publiquement humiliés. Une partie des musulmans a ressenti cette douleur. On leur demande de choisir un camp, alors qu'ils n'en ont pas envie. En tant que mère, j'ai accompagné des sorties scolaires : j'ai assuré la sécurité des enfants, sans jamais participer à l'aspect pédagogique de la sortie ! Celles qui accompagnent leurs enfants sont des mères élitistes, qui veulent les voir réussir, à l'inverse des parents démissionnaires, qui ne poseront jamais de problème, car ils n'accompagnent aucune sortie scolaire. Les filles de ces mères accompagnatrices ne sont d'ailleurs souvent pas voilées,...
Avant toute sortie scolaire, l'école demande une autorisation aux parents, et ces derniers peuvent refuser.
...mes peut-être pas encore tous prêts à cet égard ; il peut y avoir un manque d’information en la matière. Monsieur le ministre, l’outil en question coûte 20 euros par classe. Ce n’est tout de même pas un budget extraordinaire ! Le fonctionnement est facile à expliquer aux enseignants, et on peut vite apprendre. Et regardons ce qui se fait au Canada : cet enseignement est inscrit dans le programme scolaire. Madame Morin-Desailly, j’espère que nous aurons l’occasion d’évoquer l’ensemble des questions relatives au codage informatique en commission. Peut-être faudra-t-il introduire ces dispositions dans une proposition de loi, faute de quoi nous prendrions encore beaucoup de retard.
Il s’agit, là aussi, d’un sujet que vous connaissez bien, monsieur le ministre, et sur lequel nous avons déjà eu l’occasion d’échanger. Cet amendement vise à rétablir l’article 24 bis, supprimé par la commission. Encore une fois, il s’agit de remédier à l’état désastreux du bâti scolaire à Marseille. Je comprends les réticences de nos collègues à l’égard d’une éventuelle ingérence du législateur dans les affaires locales. Je leur demande simplement de comprendre ce que vivent les petits Marseillais. Là aussi, il s’agit de volonté politique et l’État se doit de protéger les enfants qui vont à l’école. Ma collègue députée Cathy Racon-Bouzon avait déposé cet amendement que je souti...
... en France, mais aussi au niveau mondial, cette question me paraît essentielle. C’est pourquoi j’ai souhaité dans un premier temps que soit prévu l’enseignement du langage informatique à l’école, à l’instar de ce que vous avez fait, monsieur le ministre, et très bien, s’agissant du dédoublement des classes de CP et de CE1. Si nous procédons ainsi, nous mettrons fin aux contournements de la carte scolaire, certains parents considérant qu’ils apportent un plus à leurs enfants en les laissant dans l’école de leur quartier. Nous éviterons ainsi la ghettoïsation.
... dans d’autres fonctions publiques auraient besoin d’un tel article. En tout cas, les enseignants n’en ont pas besoin, eux. Cet article est une façon de les montrer du doigt, de les mettre en difficulté. Souvent, et je suis bien placée en tant qu’élue de Marseille pour le savoir, ce sont les professeurs qui rapportent les problèmes liés à des collectivités qui ne jouent pas leur rôle sur le plan scolaire. Ce sont souvent les enseignants qui accompagnent les parents, qui les aident dans leur combat contre ces collectivités ou contre les politiques à l’encontre de leurs propres enfants. Je crois que, d’une certaine manière, les enseignants protègent ces enfants. Lorsque l’on évoque l’exemplarité du personnel de l’éducation nationale, il faut veiller à ne pas restreindre son action et faire en sort...
...rappelés à leurs responsabilités ! Et maintenant, il faudrait sanctionner la maman – voire la fratrie – qui élève ses enfants grâce aux allocations familiales ? Ce n’est peut-être pas le cas de certains ici, mais, là d’où je viens, beaucoup ont été élevés grâce aux allocations familiales ; et heureusement qu’elles étaient là, parce qu’elles ont permis à beaucoup d’enfants et de jeunes de réussir scolairement, d’obtenir de vrais diplômes, de sortir de la galère, comme on dit, et d’être ce qu’ils sont aujourd’hui. Je le dis à mes collègues : croyez bien que suspendre les allocations familiales ne fera qu’accentuer la fracture. Ce n’est pas l’enfant qui sera placé sur le banc des accusés, parce qu’il ira chercher ailleurs ce que vous aurez retiré à sa famille : ailleurs, c’est-à-dire chez les deale...
Les décrocheurs ont souvent décroché avant 16 ans : il faut travailler en amont. De nombreuses mères chefs de famille monoparentale ont à charge des enfants, et parfois, l'autorité du père a disparu, lorsqu'il considère qu'il n'existe plus dans la sphère familiale. Ce n'est pas facile pour les mères. Accompagnons les familles monoparentales pour réduire le nombre de décrocheurs scolaires, dès la classe de sixième. À 16 ans, il est trop tard.
Lorsqu'on met un enfant dans un jardin d'enfants, c'est payant, mais aussi déductible des impôts. Si l'instruction est obligatoire à trois ans, les jardins d'enfants devront-ils suivre les programmes scolaires ? Les jardins d'enfants pourraient-ils être conventionnés par l'éducation nationale sur le modèle des écoles privées ?
... maternelle et primaires. Il faut mobiliser les moyens pour tirer ces élèves vers le haut. Dans certaines zones, près de 46 % d'élèves sont en décrochage. L'école est la seule bouée de sauvetage donnée par la République aux enfants face aux périls de la radicalisation et de l'insécurité. Valorisons l'école au-delà des partis politiques et de nos opinions respectives. Sur la question des rythmes scolaires, je serai plus partagée du fait des inégalités de territoires que cette réforme met au jour. Dans les quartiers aisés, les églises se sont organisées pour accueillir les enfants, tandis que, dans les écoles situées dans les quartiers défavorisés, les activités proposées relèvent davantage de la garderie et sont organisées au rabais.
Je voudrais à mon tour remercier Marie-Christine Blandin. En effet, l'écologie est une façon de vivre et non pas un mouvement politique. J'appelle toutefois votre attention sur la question de la viande dans les menus des cantines scolaires. Je sais qu'aujourd'hui des études poussent à moins manger de viande mais je rappelle que pour beaucoup d'élèves le déjeuner à la cantine est le seul repas de la journée.