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Interventions sur "base" de Sébastien Lecornu


9 interventions trouvées.

...pement ne se trouve pas placé dans une zone sécurisée, n’hésitez pas à me solliciter. Je pourrais évidemment donner des instructions allant dans le sens de la mutualisation. Mais de là à faire figurer cette mesure dans le rapport annexé, non ! La mention « sans que cela ne perturbe le programme des entraînements militaires » n’est en effet pas suffisante. Imaginez qu’il y ait un gymnase dans une base aérienne : ce n’est pas qu’une affaire d’entraînement militaire, on ne va pas commencer à ouvrir au public les bases aériennes… C’est 95 % des équipements sportifs ! La loi a une portée générale. En dépit de l’avis favorable de la commission, je demande à M. Gontard de retirer cet amendement ou au Sénat de le rejeter.

Si l’on souhaite vraiment sécuriser la mutualisation, mieux vaut ne pas fragiliser dans la loi les bonnes pratiques qui existent déjà sur le terrain. Or la rédaction que vous proposez mettra les chefs de corps et les commandants de base aérienne dans l’embarras. Si vous souhaitez maintenir votre amendement, monsieur le sénateur, je vous propose de le rectifier en le complétant par les mots « sous réserve de l’accord du commandant de l’unité ».

...eux en termes d’enjeux. Les enjeux de la Méditerranée orientale ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux de la Méditerranée occidentale : piraterie maritime, terrorisme, Wagner – ses lignes d’approvisionnement logistique se font via la Libye, donc aussi par cette partie de la Méditerranée –, etc. Il y a aussi des enjeux plus classiques : on le voit bien avec les sous-marins russes ou les bases russes présentes en Syrie. Par ailleurs – nous y reviendrons lorsque nous aborderons le sujet du porte-avions –, nous ne pouvons pas dire que nous devons sortir de l’Otan, tout en nous en remettant au seul groupe aéronaval du George H.W. Bush. Il faut plutôt que nous assurions notre présence maritime en Méditerranée grâce à notre propre groupe aéronaval, basé à Toulon. Je suis très enga...

... la situation. C’est pourquoi je demande le retrait de l’amendement n° 102. Monsieur le sénateur Laurent, la discussion commune de plusieurs amendements a son charme, mais votre amendement ne vise pas tout à fait la même chose que celui du groupe socialiste… Vous avez laissé entendre dans votre présentation qu’une négociation restait possible, mais votre amendement dit clairement que toutes les bases devront fermer, y compris celle de Djibouti. Ainsi, si notre partenaire souhaite qu’une base reste ouverte, votre amendement ne le permet pas. Votre texte est clair : la discussion portera uniquement sur les modalités de fermeture de la base et pas sur la possibilité de la maintenir. Or, en l’espèce, nos partenaires veulent que nous restions.

...énements qui se sont déroulés. Je souhaiterais en outre apporter une petite précision, qui me donnera l’occasion de me reprendre : à chaque fois que j’ai évoqué les victimes des essais, j’ai parlé des Polynésiens ; or il y a aussi, parmi ces victimes, les personnels de la défense, civils et militaires, qui travaillaient à Mururoa, plus rarement à Fangataufa et pour beaucoup d’entre eux à Hao, la base aérienne de soutien de ces essais. Dernier point d’attention : le Civen fonctionne aussi pour l’Algérie. Dans ce pays, après les essais qui ont eu lieu à In Ecker et à Reggane, plus anciens qu’en Polynésie, beaucoup de personnels civils et militaires sont eux aussi de potentielles victimes. Je l’ai rappelé lors de la visite du Président de la République en Algérie, et redit au général Chengriha...

... – en l’espèce, pour la France, la Roumanie –, si malheureusement l’Alliance était attaquée. Nous ne sommes plus du tout dans la logique des dividendes de la paix. Nous ne sommes plus du tout dans la logique de lutte contre le terrorisme qui prévalait depuis le début des années 2000 : notre mode d’emploi au Sahel n’impliquait en rien l’envoi de brigades, de divisions ou de corps d’armée. Sur la base de la réflexion menée au sein de l’Otan, les états-majors ont été conduits à réexaminer le terrain militaire. Si l’on veut avoir le statut de nation-cadre au niveau brigade ou division, il faut s’en donner les moyens. Il faut être capable d’agir seul sur la base de deux critères : la réactivité, à l’échelle d’un mois, et l’endurance, en étant à même d’intervenir seul pendant au moins plusieurs mo...

...es à la liberté, il faut se demander si un modèle convient ou ne convient pas. Plusieurs continents sont confrontés à cette question et l’Afrique n’y fait pas exception. J’en viens à un autre aspect important : qu’en est-il de notre présence militaire ? Là encore, un certain nombre de commentaires que l’on peut lire dans la presse ne sont pas d’une grande exactitude. Il existe trois familles de bases militaires, qui correspondent à différentes missions. La première famille est située dans le « duo » Sénégal-Gabon. Il s’agit de bases ayant des éléments prépositionnés depuis l’indépendance de ces pays et la conclusion des premiers traités de défense. Ces pôles de coopération permettent l’accès à des infrastructures – souvent civiles, rarement militaires – qui peuvent être utilisées à des fins...

...opéennes, mais je dois bien avouer qu’il faut faire vivre l’envie de faire que l’on voit dans Takuba et que l’on retrouve dans Atalante. Le deuxième point qui me frappe à l’issue de ce débat – que Mme Colonna et moi-même considérons comme un point d’étape dans la réarticulation de la présence française en Afrique – c’est qu’aucun orateur n’est d’accord sur les missions que l’on doit donner à nos bases. Tout d’abord, Pierre Laurent veut les fermer, tout en expliquant qu’il faut être à l’écoute et respecter la souveraineté des pays concernés. Dès lors, que faire lorsque les pays en question demandent à ce que les bases prépositionnées restent ouvertes et continuent d’accomplir leurs missions ? Faut-il tout de même les fermer ? Vous avez vous-même dit, monsieur le sénateur, que vous aviez tail...

...opéennes, mais je dois bien avouer qu'il faut faire vivre l'envie de faire que l'on voit dans Takuba et que l'on retrouve dans Atalante. Le deuxième point qui me frappe à l'issue de ce débat – que Mme Colonna et moi-même considérons comme un point d'étape dans la réarticulation de la présence française en Afrique – c'est qu'aucun orateur n'est d'accord sur les missions que l'on doit donner à nos bases. Tout d'abord, Pierre Laurent veut les fermer, tout en expliquant qu'il faut être à l'écoute et respecter la souveraineté des pays concernés. Dès lors, que faire lorsque les pays en question demandent à ce que les bases prépositionnées restent ouvertes et continuent d'accomplir leurs missions ? Faut-il tout de même les fermer ? Vous avez vous-même dit, monsieur le sénateur, que vous aviez tail...