Photo de Stéphane Mazars

Interventions sur "emplois d’avenir" de Stéphane Mazars


4 interventions trouvées.

Cet amendement, lui aussi rédactionnel, porte sur l’alinéa 25 de l’article 3 du projet de loi, qui vise à sanctionner un usage détourné ou abusif du contrat aidé en vertu du dispositif des emplois d’avenir. Il s’agit en fait de préciser que la décision d’attribution de l’aide à l’insertion professionnelle doit – et non pas simplement « peut », comme le prévoit la rédaction actuelle du texte – être retirée lorsque l’embauche a eu pour conséquence le licenciement d’un autre salarié.

... ; nous les avons tous évoqués. Face à l’ampleur du problème, le Président de la République et le Premier ministre avaient, à l’occasion de la conférence sociale, placé l’emploi des jeunes au cœur de leurs priorités. Il était de notre devoir d’être responsables à l’égard de cette jeunesse désabusée en lui redonnant espoir. C’est ce à quoi le Gouvernement s’est engagé avec la création de 150 000 emplois d’avenir à l’horizon 2014. C’est pourquoi nous avons soutenu le projet de loi. Il nous était impossible de rester plus longtemps indifférents à la situation de ces jeunes dont l’insertion professionnelle est difficile – pour ne pas dire impossible – dans un contexte économique incertain. Il était urgent de créer les conditions nécessaires à leur entrée sur le marché du travail. Certes, nous sommes lucid...

...lic est composé de jeunes peu qualifiés. D’après les informations fournies par le Gouvernement à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, ces jeunes peu qualifiés relèvent d’une qualification de niveau V, qui correspond aux diplômes du CAP ou du BEP, ou de niveau IV, qui correspond au baccalauréat. Il s’agit donc de préciser quel est le public concerné par le dispositif des emplois d’avenir.

Cet amendement a trait lui aussi au champ d’application du dispositif. Il nous a semblé que les emplois d’avenir devaient s’adresser prioritairement, non seulement aux jeunes vivant en ZUS, en ZRR – ajout dû à l’Assemblée nationale – et outre-mer, mais également – ils avaient été oubliés - aux jeunes ayant effectué une partie de leur scolarité dans des zones d'éducation prioritaire, lesquelles accueillent des élèves dont l’environnement socio-économique est particulièrement défavorisé et méritent de ce fait...