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Interventions sur "réussite" de Stéphane Piednoir


5 interventions trouvées.

...ité, puis en cas de réponse négative, toujours par courrier, à répéter la procédure pour chacun des vœux suivants. Rigoureusement, cela s’appelle, cher Pierre Ouzoulias, un algorithme, et vous conviendrez qu’il n’était pas optimal, y compris sur le fond, puisqu’aucune justification n’était exigible. Depuis, la massification de l’accès au baccalauréat, la croissance quasi ininterrompue du taux de réussite et la multiplication des cursus post-bac ont considérablement alourdi la tâche de ceux qui sont chargés d’examiner les dossiers et de faire, en toute conscience professionnelle, les choix d’affectation. Un système entièrement manuel n’était plus tenable. APB est alors apparu et a su répondre, globalement, quoi qu’on en dise, à cette situation. La difficulté porte sur le problème théorique des ma...

Par exemple, un bilan de la réforme précédente est indispensable avant de mettre sur la table toutes les pistes d’une réforme ambitieuse, se donnant pour seul horizon la réussite de l’ensemble de nos jeunes, jeunes sur lesquels, faut-il le rappeler, reposent le développement et la prospérité de notre pays.

...lan un petit peu plus nuancé que ce que vous avez dit. La réforme du baccalauréat vise à permettre la construction de parcours avec des combinaisons originales. L'ambition est tout à fait louable, mais il y a certains dommages collatéraux. J'en évoquerai quelques-uns à travers mes questions. La « charte pour une orientation progressive et accompagnée au service de la liberté de choix et de la réussite des lycéens », signée le 17 janvier 2019, a pour objectif d'éviter de recréer des « tuyaux » ou une hiérarchie dans les voies d'accès à l'enseignement supérieur et d'encourager la diversité des profils d'étudiants. Comment cette charte est-elle concrètement mise en oeuvre sur le terrain ? Quel premier bilan tirez-vous du « dialogue permanent » entre l'enseignement scolaire et le supérieur que vou...

... en compte l’évolution positive du nombre de bacheliers et du taux de poursuite dans l’enseignement supérieur. Pour ne donner qu’un chiffre, la projection du ministère fait apparaître 361 000 inscriptions supplémentaires à la rentrée 2025, comparativement à 2015. Comme il est indiqué dans le rapport pour avis de Jacques Grosperrin, c’est le signe d’un dynamisme évident et aussi la promesse d’une réussite pour notre pays. Chacun le sait ici, gouverner, c’est prévoir. Il est donc légitime de s’interroger sur les moyens mis en œuvre par le Gouvernement pour répondre à cette augmentation. Par ailleurs, chacun le sait également, la répartition des étudiants par filière est très inégale. Elle ne répond pas toujours à des besoins réels en termes de débouchés et conduit à des tensions récurrentes. Nous...

...té ne peut être dispensé que par des professeurs motivés et convaincus de l’utilité de leurs cours. J’espère que ce modeste témoignage pourra trouver un écho dans la réflexion qui sera menée pour réformer cette institution. Puissions-nous éviter, cette fois, un nivellement par le bas ! Madame la ministre, réformer l’enseignement supérieur pour permettre une meilleure orientation et une meilleure réussite des étudiants est une belle ambition, que nous partageons. Un grand chantier a débuté avec le plan Étudiants, pour lequel vous avez augmenté les crédits de la MIRES, la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur, que nous votons aujourd’hui. Pour l’exercice budgétaire à venir et les suivants, nous serons vigilants et veillerons à ce que leur utilisation réponde de manière eff...