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...u le constater aujourd’hui – et, pour finir, une traduction budgétaire décevante et des résultats en dessous de nos obligations. Pourtant, au-delà d’une obligation de moyens, la situation exige une obligation de résultat. Or ils ne sont pas là. La faute en revient à un dogme, une loi d’airain pour ce Gouvernement : toujours moins d’impôts pour les plus aisés, quel que soit le résultat, et pas de dette supplémentaire. Cette idéologie est profondément incompatible avec le respect de nos engagements climatiques, la préservation de notre modèle social et la mobilisation des leviers institutionnels pour y parvenir. Monsieur le ministre, vous vous refusez obstinément à trouver de nouvelles recettes. Pourtant, les sources de financement ou d’économies sont là. Ainsi, les entreprises reçoivent plus ...
...croissance de l’activité de 1 % en volume et solde public de –4, 9 % du PIB ; rien de nouveau sous le soleil ! Ensuite, il acte, pour le budget de l’État, quelques modifications, notamment un solde budgétaire fixé à –171, 7 milliards d’euros en 2023, en diminution de 6, 4 milliards d’euros par rapport à la loi de finances initiale, ce qui s’explique principalement par la hausse de la charge de la dette et par la baisse des recettes non fiscales. Enfin, il est prévu une augmentation des recettes fiscales de 2, 4 milliards d’euros, notamment grâce à une hausse des recettes de la TVA – inflation oblige –, de l’impôt sur le revenu et de l’IS. C’était à peu près tout dans la version initiale du texte. Heureusement, le parcours parlementaire de ce projet de loi n’a pas été inutile, puisque plusieurs...
... nouveaux engagements climatiques européens, avec l'ambition de réduire d'ici à 2030 de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre, elle oublie ici qu'elle doit provisionner les investissements publics nécessaires. La marche est haute : le mur d'investissements publics et privés pour atteindre nos objectifs est colossal. Et plus nous attendons pour agir, plus ce montant grimpera. Or s'il est une dette qu'on ne rembourse pas, c'est bien la dette climatique. Nous aurions dû voir apparaître ici la trajectoire financière qui en découle ; ce n'est pas le cas : nous sommes largement en dessous des besoins. C'est symptomatique de la dissonance française sur la question : d'un côté, un secrétariat général à la planification qui pourrait construire un scénario de décarbonation secteur par secteur ; de...
Le calendrier nous est dicté non pas par une envie soudaine d'investir massivement dans la transition énergétique, mais par le consensus scientifique. Ce mois d'octobre aura été l'un des plus chauds jamais enregistrés depuis que l'on mesure la température. L'urgence climatique n'étale ni la dette ni le besoin de dépenses. Les économistes auxquels nous avons demandé des rapports ne sont pas des zadistes. Tous soulignent ce besoin urgent d'investissements massifs. Les engagements que nous prenons à l'échelle européenne sont de plus en plus pressants. Ne sommes-nous pas passés d'un objectif de diminution de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 à un objectif de diminution de 5...