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Dans l'exposé des motifs du projet de loi, le Gouvernement fixe à sa réforme des universités les objectifs suivants, que nous partageons : « mieux orienter, mieux accompagner, mieux former les étudiants ». La première des priorités permettant d'atteindre ces objectifs fait l'objet d'un consensus au sein de la communauté universitaire et sur toutes les travées de cet hémicycle : il s'agit de la lutte contre l'échec dans le premier cycle universitaire. Ce chantier complexe ne pourra progresser que si tous les moyens sont mobilisés pour assurer l'orientation des bacheliers vers les filières univ...
...oit, de mener une large concertation. Il faut prendre le temps du débat, en particulier du débat parlementaire. Madame la ministre, le compte n'y est pas, nous demeurons insatisfaits ! Concernant la gouvernance, des interrogations subsistent. La mise en place d'un conseil d'administration composé de vingt à trente membres manque de souplesse et laisse une place insuffisante aux représentants des étudiants. Nous insistons également pour que la réflexion s'approfondisse sur le rôle du conseil scientifique et du conseil des études et de la vie universitaire, qui ne sauraient être privés de leur pouvoir et de leur influence ! Bref, ce sont autant de questions posées et dont les réponses restent trop imprécises ! Quant à la sélection, certes il n'en est pas fait mention, le mot n'apparaît pas, mais...
C'est un chiffon rouge ! Prenez garde de l'agiter ! Vous connaissez la vigilance des étudiants... Nous souhaiterions que vous redéfinissiez dès maintenant votre politique de l'orientation, car cette dernière ne saurait se faire par l'échec, qui est le grand mal français de l'orientation. Nous avons besoin d'une orientation active, pour accompagner les ambitions, les capacités et ? pourquoi pas ? ? les rêves des étudiants. En ce qui concerne les fondations, des partenariats seront engagé...
... modifier le libellé de la nouvelle mission prévue par le projet de loi au titre des missions du service public de l'enseignement supérieur. Aux quatre missions actuelles, il nous est proposé d'ajouter « l'orientation et l'insertion professionnelle ». Nous ne pouvons que souscrire à un tel objectif. On n'a que trop à l'esprit l'échec massif en premier cycle universitaire et l'on sait que, si les étudiants abandonnent ou échouent dans les trois premières années ? 90 000 étudiants chaque année ?, c'est en grande partie faute d'avoir été correctement informés et orientés. De la même manière, on sait la difficulté des titulaires d'un diplôme de l'université à trouver un emploi, une fois celui-ci en poche. L'ajout de cette double mission ne peut que recueillir notre assentiment. Néanmoins, je tiens ...
a indiqué que l'absence de mention d'un vice-président étudiant résultait probablement d'une erreur matérielle dans la rédaction du projet de loi. Il s'est déclaré satisfait que l'autonomie ne soit plus optionnelle, même si sa mise en oeuvre peut être source d'interrogations. Abordant la question du transfert du patrimoine immobilier, il a cité, à titre de réflexion, l'exemple de la rénovation des collèges et des lycées, dont les programmes lancés en 1986 d...
...u qui s'attache à cette dernière notion. Il a également relevé que les relations entre les entreprises et les universités étaient plus fortes aux Etats-Unis qu'en France et qu'il y existait une véritable symbiose entre les universités et la recherche, tout enseignant étant également chercheur, et tout chercheur, enseignant. Il a également jugé intéressante la prise en compte, dans l'admission des étudiants aux Etats-Unis, du projet personnel de l'étudiant, et non des seuls résultats scolaires.
...rtes ou techniques, et donc à les écarter des baccalauréats généraux, qui représentent la principale voie d'accès aux classes préparatoires. Une deuxième difficulté, d'ordre culturel ou psychologique, se traduit, chez certains jeunes et leurs familles, par un phénomène d'autocensure, parfois renforcé par le souhait ou la nécessité de travailler rapidement. Faisant référence aux témoignages des étudiants entrés à l'Institut d'études politiques de Paris par la voie des « conventions éducation prioritaire », M. Yannick Bodin, rapporteur de la mission d'information, a relevé les difficultés rencontrées par ces jeunes pour surmonter les décalages des « codes » culturels, liés aux comportements vestimentaires ou au langage. De fait, s'ils ont pu combler les écarts au niveau académique par un surcroît...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'examen de la mission budgétaire « Recherche et enseignement supérieur » intervient à un moment de vérité, après un événement qui a marqué le printemps de cette année. En effet, la forte réaction des jeunes étudiants, lors du vote du contrat première embauche, le CPE, a mis en lumière, si besoin en était, le fait que l'accès à l'emploi pour les jeunes, qu'ils soient diplômés ou non, est aujourd'hui un parcours du combattant qui commence tôt et qui se poursuit sur les bancs de la faculté, alors que la détention de diplômes universitaires a souvent été présentée comme le « sésame » de l'entrée dans une vie act...
Le programme « Vie étudiante » serait doté de 1, 846 milliard d'euros, soit une hausse de 6, 2 %. Soit ! Cependant, cette augmentation de moyens est principalement obtenue grâce à des transferts de crédits - on déshabille Jacques pour habiller Paul -, j'en veux pour preuve les crédits affectés aux étudiants handicapés. Or, les dépenses des étudiants ont augmenté de 23 % en cinq ans, alors que les aides ne croissaient que d...
a reconnu qu'il était nécessaire d'avoir une vision globale du dispositif des bourses, dans la mesure où les collectivités territoriales accordent également des aides aux élèves ou aux étudiants. Faisant observer, de même, que les collectivités étaient toutes impliquées dans des programmes de construction de logements étudiant, il a demandé quels étaient les besoins en ce domaine. S'interrogeant sur l'évolution des taux d'encadrement des élèves dans les zones d'éducation prioritaire et en dehors de ces zones, il a souhaité savoir, ensuite, quand pourrait être atteint l'objectif d'une ...
...isis, il a proposé que soit développée « la connaissance de la vie active ». Il a estimé que l'importance du nombre de jeunes voulant entrer dans la fonction publique ne révélait pas un mépris de l'entreprise, mais traduisait leur souhait légitime d'un emploi et d'un statut stables. Revenant sur les « accusations » qui accablent les services d'orientation lorsque l'on évoque le taux d'échec des étudiants, il a estimé nécessaire de redéfinir les métiers et la formation des professionnels de l'orientation, mais il s'est également interrogé sur l'impact du travail salarié effectué par de nombreux étudiants. Il a demandé si l'on disposait de statistiques permettant de comparer les taux d'échec des étudiants salariés par rapport aux non salariés.
est revenu sur le sujet de la lutte contre l'échec des étudiants, estimant qu'outre les problèmes d'orientation dont il avait été question au début de l'audition, ces échecs étaient souvent dus au statut social des étudiants. Il a en effet relevé que les étudiants contraints, pour des raisons financières, d'exercer une activité salariée, subissaient des horaires lourds et souvent décalés les conduisant à l'échec, voire à l'abandon des études. Il a donc interr...
Rejoignant les propos du ministre sur le caractère central de l'information, M. Yannick Bodin a voulu connaître les mesures mises en oeuvre, au-delà des actions de tutorat, pour rénover le dispositif d'orientation. Il s'est demandé, ensuite, si les régions étaient compétentes pour construire des internats destinés aux élèves des classes préparatoires, dans la mesure où ce sont des étudiants. Enfin, face au foisonnement d'expériences et d'initiatives de nature différente, il s'est interrogé sur la nécessité d'une harmonisation. En effet, ces initiatives ont des effets pervers en pénalisant encore davantage les élèves qui n'en bénéficient pas dans leur lycée.