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Vous comprenez, mes chers collègues, pourquoi nous voterons contre ce projet de loi.
Vous êtes contents, chers collègues Les Républicains !
Que c’est beau !
De gré à gré ? Nous allons bientôt en revenir au troc !
C’est un meeting !
Qui paie ?
Nous venons de vivre un moment de vérité. Notre collègue Meurant, dont on peut – c’est mon cas – ne pas partager le point de vue, vient de nous le dire de manière assez claire : la question, ce n’est pas le pouvoir d’achat des salariés ; la question, c’est bien les 35 heures.
Quand on a des convictions claires, on joue cartes sur table, on affirme son projet de société et on affiche les choix politiques qui vont avec ! Or que faites-vous, monsieur le ministre ? Un cadeau empoisonné ! Vous allez demander aux salariés de choisir entre la monétisation de leurs RTT majorée de 10 % et des heures supplémentaires majorées...
Il est défendu.
Nous sommes tous attachés à l’une des valeurs de la République : l’égalité. Il ne faut pas mentir. Certes, la monétisation des RTT peut venir d’un souhait du salarié. Mais le salarié n’est pas à égalité avec l’employeur. Ce serait un mensonge éhonté que de le prétendre. Il s’agit donc d’une fausse liberté. C’est pour cela que je parle de « ca...
M. Pascal Savoldelli. Il faut l’assumer, et le dire aux Français et aux Françaises, en particulier aux salariés.
M. Pascal Savoldelli. Ah ! Applaudissons-la !
M. Pascal Savoldelli. Notre groupe va demander un scrutin public. Nous voulons une réponse claire : qui est pour une augmentation du temps de travail ? Pour notre part, nous sommes pour le maintien des 35 heures, et même pour une diminution du temps de travail.
Nous sommes la sixième puissance économique dans le monde.
Nous sommes au cinquième rang mondial en termes de productivité depuis le passage aux 35 heures. Ce n’est pas si mal !
Écoutez donc Mme Lavarde !
Ah !
Ça, il fallait oser…
Cet amendement vise à imposer les multinationales en utilisant la clé de répartition du chiffre d’affaires. Monsieur le ministre de l’économie, l’accord sur l’imposition des multinationales patine, pour employer un terme respectueux. Il ne devrait pas entrer en vigueur avant 2024… Toujours est-il qu’aucun problème ne sera définitivement résolu...
Il faut sortir du « Taxe-moi si tu peux » pour aller vers le « On te taxe si l’on veut » !