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L'examen du texte devait commencer par une intervention du ministre de l'économie et des finances, M. Pierre Moscovici. Finalement, celui-ci n'était pas présent.

Du coup, le ministre délégué chargé du budget s'est exprimé à sa place, puis il est parti. Or au Parlement l'usage veut que, quand ni le ministre de l'économie et des finances ni le ministre du budget ne sont présents, un membre du Gouvernement lié directement à l'économie et aux finances assiste à notre séance. Nous aurions pu entendre Mme Br...

J'ai le sentiment que nous vivons une autre époque que lors de la précédente alternance politique.

Comment s'était passée alors la session extraordinaire ? D'une autre manière ! Nous avions examiné des sujets de fond, comme la réforme des universités, …

… le service public minimum, la loi sur la récidive et la loi TEPA. Le Parlement avait eu l'occasion d'aborder des questions politiques importantes. La présente session extraordinaire est presque vide. À l'ordre du jour n'est inscrite que la loi de finances rectificative, et personne ne s'intéresse à l'économie ! Monsieur le ministre, le Gouve...

M. Philippe Dominati. Êtes-vous là pour expédier les affaires courantes ? L'économie intéresse-t-elle le Gouvernement ? J'aimerais avoir une réponse à ces questions !

Les mesures emblématiques seront prises à l'automne, nous dites-vous. Soit ! Nous attendrons. Il n'y aura même pas de session extraordinaire au mois de septembre ! Je comprends la gêne du Gouvernement. Tout à l'heure le ministre du budget avait presque l'air de s'excuser. Il disait que c'était le contexte international qui l'obligeait à présen...

Vous n'avez pas d'inspiration. Vous n'avez pas de projet ! Nous attendrons donc l'automne. La méthode est simple : pour trouver 7 milliards d'euros, vous augmentez d'autant les impôts. Vous prévoyez des dépenses supplémentaires et presque aucune économie, hormis l'abattement sur le salaire du Président de la République et du Premier ministre. ...

Telle est votre méthode. Vous faites fi de la position de la Cour des comptes. Vous faites fi de la position de l'Inspection générale des finances. Vous faites fi de la position de la Commission européenne. Voilà la loi de finances rectificative que vous nous proposez !

Avez-vous des cibles ? Il y en a une qui apparaît à l'évidence : le monde de l'économie réelle, celui de l'entreprise. Vous l'avez reconnu devant la commission des finances : quelque 42 % de l'effort seront supportés par l'entreprise, dont vous interpellez tous les acteurs, de la base jusqu'au sommet. L'entreprise, c'est tout d'abord du capita...

Nous attendrons l'automne pour connaître votre projet. À l'occasion de l'alternance politique, vous auriez pu faire ce qu'on fait les socialistes dans d'autres pays – je pense à Tony Blair, à Gerhard Schröder –, c'est-à-dire une sorte de révolution intellectuelle d'inspiration libérale. On aurait pu imaginer que la gauche française se modernise...

On le voit dans le dossier PSA : au lieu d'aider une entreprise en difficulté, vous voulez imposer l'interventionnisme étatique.

Voilà une entreprise qui produit deux fois plus de véhicules sur le territoire national qu'elle n'en vend sur ledit territoire. Or, au lieu de l'aider, vous lui créez des problèmes ! On le voit également avec la création des nouveaux emplois publics, qui ne sont pas budgétés, comme l'a souligné le président de la commission des finances.

Enfin, on le voit dans cette inscription symbolique dans la loi de finances du salaire du Président de la République et du Premier ministre, qui permettra de réaliser une économie de 96 000 euros, je crois. Mais pour atteindre cet objectif, le présent gouvernement compte cinq ministres de plus que le précédent ! Vous ne nous parlez pas du péri...

Pourtant, tout le monde le sait, les engagements de la France qu'évoquait tout à l'heure le ministre du budget consistent à faire en sorte que notre pays soit plus compétitif en ce qui concerne les prélèvements obligatoires. Aux termes du rapport que nous avons rendu ce matin, la France est, en Europe, l'économie qui connaît les prélèvements o...

Je ne suis pas le seul, mon cher collègue. Je constate que vous vous montrez bien rigoureux lorsque le propos vous gêne ! Certains ministres actuels ont eux-mêmes proposé la TVA sociale.

Même si le concept était et reste bon, puisqu'il s'est agi de trouver le moyen de diminuer le coût du travail, ce qui, on le comprend, a pu intéresser un certain nombre de mes collègues et de mes confrères, pour autant, alors que les prélèvements obligatoires ont été relevés de 2, 5 %, je considère que la mesure proposée va dans le bon sens. P...

Ayant depuis des années critiqué l'intervention de l'Etat dans l'économie, je ne puis que me féliciter du débat que nous avons ce matin. Je suis aussi heureux, monsieur le rapporteur général, de vous entendre évoquer notre incapacité à infléchir les dépenses de personnel, et j'espère que cela vaut engagement de votre part. La croissance de 1,...

Je suis surpris par les restrictions que vous comptez mettre à vos fonctions, en vous interdisant de participer à des activités essentielles de la Caisse, liées à ses participations à des filiales importantes. Un administrateur ne se contente pas de toucher des jetons de présence, mais doit assumer des responsabilités. Serez-vous un capitaine q...

Mes chers collègues, nous accueillons deux anciens capitaines de l'équipe de France de tennis, M. Yannick Noah, aujourd'hui chanteur, et M. Guy Forget. En préambule, je tiens à vous remercier de votre présence, messieurs, car vous êtes les premiers, depuis le début des travaux de notre commission d'enquête, à être auditionnés alors que, de par...