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M. Pierre Ouzoulias. Monsieur le ministre, vous dites vouloir une école de la confiance ; je pense au contraire que vous vous satisfaites d’une éducation nationale fonctionnant en mode dégradé !
L’objet de cet amendement est de créer un programme dédié à l’enseignement professionnel sous statut scolaire, afin de donner à cette filière toute l’importance qu’elle mérite. Sur le fond, il faut redonner symboliquement de la valeur à l’intelligence des interactions de la main, de l’outil et de la matière. Pratiquement, nous pensons qu’il es...
Comme souvent !
C'est un plaisir de vous avoir dans cet hémicycle, monsieur le ministre, parce que, à chaque fois, vous ranimez le clivage gauche-droite et les valeurs de chacun. La répartition des votes est claire quand vous êtes là, et c’est très bien !
L'amendement que je vous propose maintenant, mes chers collègues, et qui donnera sans doute lieu au même vote, découle de nos observations sur le projet de budget et de la nécessité, impérieuse à nos yeux, de poursuivre le travail de mise à niveau de l'enseignement public. Cet amendement tend à affirmer un choix philosophique au profit de l'éc...
Voyez, monsieur le ministre, toute la justesse de ma remarque sur les valeurs ! Cette mission de service public est d'autant plus difficile à exercer que les quartiers sont en difficultés, car les ghettos sociaux sont aussi des ghettos scolaires. À défaut de pouvoir réduire la ségrégation sociale, notamment par une politique du logement correc...
M. Pierre Ouzoulias. Mes chers collègues, j’ai envie de vous dire : Diable ! Quel émoi !
Tout à fait solennellement, j’ajoute que je tiens, comme vous, au pluralisme de l'enseignement, et ce de façon absolue !
L’argumentaire que j’ai exposé dans cet hémicycle est simple : j’estime que les crédits publics doivent être modulés en fonction de la charge de service public assumée par les établissements. Élu du département des Hauts-de-Seine, je crois connaître la parlementaire à laquelle vous avez fait référence, monsieur le ministre. Je sais, en effet, ...
En revanche, je n'admets pas que d'autres établissements aient des préoccupations très étrangères à celles-là, et dans de tels cas, il me semble illégitime qu’ils bénéficient comme les autres, dans les mêmes proportions, des crédits publics. C'est tout !
Je vais reprendre la symbolique légumière de M. le rapporteur général. C’est en effet une soupe, mais une soupe très salée qui vise à la purge. Dans cet article 19, il n’est question que de ponctions, des ponctions tous azimuts effectuées sans aucun discernement : tout à l’heure, c’étaient les agences de l’eau et les CCI ; maintenant vient le ...
… qui déclarait ceci – écoutez bien ! – : « Je souhaite mettre dès le début du quinquennat une stratégie claire en place : je vais mettre fin à la régulation annuelle budgétaire qui conduit au rabot. » Là, ce n’est plus du rabot ; c’est de la varlope ! Le mot est différent, mais c’est la même chose !
Nous partageons totalement le point de vue de M. Bazin. Je ne reformulerai pas son propos en d’autres termes, ce serait vain. Je me limiterai à dire que, une nouvelle fois, la méthode du Gouvernement est expéditive, radicale. Elle prend la forme d’un coup de varlope, arbitraire et injustifié.
Oui, monsieur le président.
Je partage totalement le sens de l’amendement déposé par notre collègue, M. Bazin. Sa proposition est juste. Il connaît son territoire et la difficulté grandissante et journalière de tous ses concitoyens et concitoyennes à utiliser les transports dans cette partie de l’Île-de-France. Je suis moi-même un usager du RER B, que j’emprunte pour ven...
Prenez donc le RER !
J’en prends note !
Il s’agit, là aussi, d’un amendement de coordination. C’est trois fois rien ! Nous voulons simplement assurer une cohérence, du point de vue de notre groupe, entre ce texte et le projet de loi de financement de la sécurité sociale. C’est pourquoi nous vous proposons simplement une petite augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée brute budgé...
Nous, au moins, nous avons une cohérence !
Et des fonctionnaires !