596 interventions trouvées.
Pour l'instant, il semble que le projet de loi se contente de prévoir la prolongation pour trois nouvelles années des agences des cinquante pas. Cela n'interdit pas d'aller plus loin au cours du débat parlementaire.
Nous devons nous entendre sur la définition du foncier qui serait transféré. Si l'on décide de transférer les terrains gérés par la DEAL, on peut entendre par cela que l'on transférera des terrains urbanisés ou semi-urbanisés. Or, la DEAL gère aussi un domaine naturel. En 1986, le découpage a été mal fait entre les zones gérées par la direction...
Il faudrait pouvoir dans certains cas remettre dans la partie urbanisée des espaces considérés aujourd'hui comme naturels mais qui jouxtent les zones urbanisées et sont en réalité urbanisés eux-mêmes. C'est toute la découpe qui devrait être reprise.
Depuis une cinquantaine d'années, nous constatons un fort recul des plages martiniquaises. Autrefois, ce recul pouvait être expliqué par les prélèvements de sable à proximité des rivages pour les besoins du bâtiment. Ce n'est plus le cas depuis plus de vingt ans. À chaque cyclone, la mer rentre puis se retire en emportant une partie de plage et...
En Martinique, la mangrove est assez protégée grâce à l'intervention d'une association écologiste très active. Je pourrais aussi évoquer les problèmes liés à l'effondrement des cimetières marins des communes du littoral. Les cyclones se produisent en juillet/août et la saison touristique commence en décembre. Le tourisme fait vivre la populat...
La politique commune de la pêche (PCP) vise la protection de la ressource. Or, il n'en existe aucune évaluation dans la Caraïbe ou dans l'océan Indien, c'est incompréhensible. Nous nous heurtons à un mur, la Commission européenne ne veut pas voir la réalité. Notre taux de chômage est très fort. Si on s'effraie du taux de 10 % dans l'hexagone,...
L'Europe devrait nous aider à pénétrer le marché des autres Antilles, anglophones, hispanophones, qui ont des negative lists. Notre diplomatie locale tente en vain de nous ouvrir ces marchés naturels, dont le mode de vie est comparable au nôtre. Lorsqu'il y a des difficultés entre les marins pêcheurs martiniquais et ceux de Sainte-Lucie ou de l...
Vous avez parlé d'unification des normes. A-t-on les moyens de contrôler en amont les normes sanitaires des produits importés ?
Ma question avait certes un aspect sanitaire, mais elle avait également un aspect économique et humain. L'Europe, et la France en particulier, se targuent d'être les pays des droits de l'homme. Vous savez bien que si l'on ne respecte pas les mêmes normes, les coûts de production ne sont pas comparables. On aura beau élever toutes sortes de ba...
C'est la chronique d'une mort annoncée pour la banane française !
Les Canaries sont-elles prises en compte dans ce dernier chiffre ?
En suspendant l'épandage aérien au profit d'autres techniques terrestres, nous devrons revoir l'espacement des plants, ce qui diminuera la surface exploitée.
Ce sont les petits planteurs qui subissent une double peine !
Le fait est que la banane des Canaries bénéficie d'un marché national fort et d'une consommation citoyenne. En France, marché naturel de la banane antillaise, il n'existe pas le même réflexe de soutien citoyen à des productions nationales malgré nos campagnes actives de communication.
La Guadeloupe et la Martinique unissent leurs forces et travaillent main dans la main sur cette question, il faut le souligner.
Sur le marché du melon, nous avons fait le choix commercial d'être présents et distribués aux périodes de l'année où nos concurrents ne peuvent pas produire, ce qui nous confère un avantage saisonnier intéressant.
Il faut aussi ajouter que certains producteurs de Guadeloupe et de Martinique achètent des terrains en Afrique pour produire là-bas des bananes ACP qui bénéficient des accords commerciaux européens. Cette tendance vient encore compliquer la production locale aux Antilles.
Historiquement, la Guadeloupe a fait le choix du sucre et la Martinique celui du rhum et de la banane.
Nous n'utilisons pas de produits adaptés à l'outre-mer. Nous avons trop recours aux produits destinés au marché européen qui ne correspondent pas à nos besoins. Nos voisins, comme le Brésil, savent mettre au point des produits adaptés. Nous devrions nous rapprocher des pays de notre environnement géographique immédiat pour développer des soluti...
Avant de vous donner le nom des membres socialistes du Bureau de la délégation, je voudrais remercier mes collègues pour les compliments chaleureux qu'ils m'ont adressés. J'ai tenu à ce que la délégation prête attention à la diversité des outre-mer et à la complexité des défis qu'ils doivent relever. L'architecture de la délégation, paritaire...