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Sur quel argument juridique reposent les déclarations et les prises de position des défenseurs de cette proposition de constitutionnalisation de l’IVG ? Une catastrophe économique, militaire, environnementale ou autre pourrait peut-être, un jour, éventuellement, conduire un pouvoir à vouloir changer la loi… Votre démarche repose sur un fantasme !
M. Stéphane Ravier. Vous cherchez en quelque sorte à créer une phobie. Vous avez en réalité la volonté de diviser, de faire de l’agitation et de la provocation jusqu’à, comme l’a si bien dit notre collègue Philippe Bas, insulter les sénateurs qui n’abondent pas dans votre sens et qui critiquent une virgule ou un mot de votre texte.
Même si l’on ne remet pas en cause l’IVG – personne ne le fait ici –, vous poussez le bouchon toujours plus loin. Vous êtes constamment dans la provocation pour exister politiquement !
Vous essayez aujourd’hui de monter un coup politique, comme l’a très bien dit l’ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel, M. Jean-Éric Schoettl. Vous êtes dans l’agit-prop qui, pour le coup, n’est pas vraiment très propre… Vous faites, comme à votre habitude, de la propagande wokiste.
Je le confirme, vous pourrez toujours compter sur moi pour dénoncer vos méthodes. Vous marchez sur les talons de Fouquier-Tinville. Vos pratiques rappellent les siennes !
Encore un procès d’intention !
Bravo !
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, oui, les sages-femmes vont mal, nous en convenons tous. Les maux de la profession sont connus : des salaires trop faibles, qui s’établissent, en début de carrière, à 1 700 euros net par mois, après cinq, peut-être bientôt six années d’études sélectives ; un manque d’attractivité, pu...
Au-delà de ces chiffres alarmants, il y a une réalité, qui n’est pas quantifiable. Toutes les sages-femmes que j’ai rencontrées m’ont dit une chose : elles manquent de reconnaissance. Qu’ont fait pour elles les gouvernements macroniens depuis cinq ans ? Au mieux, ils les ont ignorées ; au pire, ils les ont méprisées. Au début de la crise sanit...
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je commencerai par vous dire, monsieur Guerini, que vous êtes incorrigible ! La discussion générale n’a pas débuté que vous agitez déjà le chiffon rouge, véritable point Godwin, du « il ne faut pas faire le jeu du populisme », ce qui traduit une certaine fébrilité, un manque de s...
Ce sont les cabinets qui proposent ces solutions numériques de facilité : ils parlent en termes d’efficacité, pas de libertés publiques. À trop les écouter, les décisionnaires publics finissent par oublier les principes qui fondent notre État. Par ailleurs, les cabinets conseillent parfois simultanément plusieurs clients. Ils servent les intér...
Suspense insoutenable !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, bienvenue en France, le pays qui prétend posséder le meilleur système de santé au monde, mais qui abandonne plus de 10 % de sa population, soit 8 millions de personnes, dans les déserts médicaux ! Même si, désormais, certaines grandes villes se trouvent sous-dotées, en raison pr...
Pour conclure, je voterai contre cette mesure palliative administrée à un système en état de mort annoncée. Je suis partisan d’une réforme en profondeur en faveur de la ruralité. Aujourd’hui, une méthode demande à être mieux exploitée, celle du contrat d’engagement de service public (CEST), qui aide les médecins à s’installer dans les déserts m...
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, y a-t-il encore une décentralisation dans notre pays ? La question mérite d’être posée. Car si l’on décentralise les compétences, la fiscalité, elle, reste jacobine ! Ce gouvernement fait preuve de démagogie fiscale sur le dos des collectivités territoriales. On a osé parler de «...
Voici le meilleur pour la fin, pour vous réveiller, mes chers collègues ! Madame la Première ministre, c’est curieux, vous vous êtes exprimée dans cette assemblée comme si vous étiez encore en mesure de décider de quoi que ce soit. Or, depuis le traité européiste de Lisbonne, la politique énergétique des États membres est une compétence parta...
La troisième est le dogme de la concurrence libre et non faussée, utilisé pour sabrer notre fleuron, EDF. Tout cela, madame la Première ministre, vous n’en êtes pas directement responsable, mais vous assumez la filiation avec ceux qui nous ont entraînés dans cette folie. Ce dont vous êtes responsables, c’est de continuer à nous imposer ces én...
Et en limogeant son président !
Avec l’Azerbaïdjan ? Bravo, c’est réussi !