Interventions sur "élève"

1639 interventions trouvées.

Photo de Maryvonne BlondinMaryvonne Blondin :

Vos propos passent bien à l'oral. Lorsque l'on vous écoute, on ne peut qu'avoir envie de vous faire confiance. Mais la réalité est tout autre ! Notre rapporteur a rappelé la précipitation dans la mise en place des réformes : problèmes techniques, logiciels pas prêts, problèmes de connexion, etc. Cela a nourri l'anxiété des élèves et des familles. De plus, comme les informations du ministère n'arrivaient qu'au compte-gouttes, les professeurs n'étaient pas en mesure de répondre à leurs questions. Pendant les vacances de Noël, plusieurs articles sont parus dans la presse quotidienne régionale qui faisaient état du stress des élèves qui préparaient les épreuves qu'ils devraient passer à la rentrée et qui s'inquiétaient pour ...

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

...nt élevé. Envisagez-vous de leur demander de faire un effort supplémentaire ? Enfin, pour illustrer la diversité des parcours, vous citez, à juste titre, la réforme des études de santé. Il y a eu, en effet, une diversification des parcours grâce à une politique volontariste, qui a consisté à imposer des pourcentages aux deux filières d'accès principales, puisque 60 % des places sont réservés aux élèves du « Portail Santé » et 40 % aux élèves des licences à mineure santé. Peut-on réussir la diversification dans les autres filières sans imposer, de la même manière, des pourcentages en fonction des parcours ?

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

Je veux évoquer l'organisation des épreuves de contrôle continu et la responsabilité importante qui pèse sur les enseignants et les établissements pour l'aménagement des épreuves pour les élèves en situation de handicap. Des aménagements précis doivent être réalisés. Or les enseignants n'ont pas toujours la formation ni les moyens leur permettant de les déterminer et de les mettre en place. Plus globalement, la philosophie de vos réformes ne me semble pas, à ce stade, même s'il est encore un peu tôt pour en faire un bilan exhaustif, de nature à répondre à l'enjeu majeur pour le système...

Photo de André GattolinAndré Gattolin :

Je tiens à remercier les ministres et à former des voeux pour l'an I du nouveau baccalauréat. Chaque élève doit étudier deux langues vivantes, évaluées par le biais du contrôle continu. Mais quid du continuum avec l'enseignement supérieur ? Certaines formations de l'enseignement supérieur ne prévoient aucune obligation en la matière, contrairement aux grandes écoles. Quant au niveau de nos étudiants en langue, il peut encore s'améliorer. Certes, les mobilités des enseignants au travers d'Erasmus + ne ...

Photo de Max BrissonMax Brisson :

...robablement au sein des classes préparatoires aux grandes écoles qu'il sera le plus difficile d'articuler le choix des spécialités. La réforme du baccalauréat bouscule l'organisation du lycée - le groupe-classe, le conseil de classe, la trimestrialisation - et c'est une bonne chose. Ne faudrait-il pas aller plus loin en matière de contrôle continu si celui-ci doit être vécu comme « banal » par l'élève, en faisant pleinement confiance aux professeurs et en bousculant les conservatismes ? L'un de vos objectifs est la fin du fonctionnement en silos que constituent les anciennes filières : la proportion d'élèves qui se sont affranchis de la reproduction des anciennes séries vous semble-t-elle satisfaisante ? Peut-elle progresser ? Comment ? D'après le rapport de nos collègues députés Géraldine B...

Photo de Damien RegnardDamien Regnard :

...entiel. Quels aménagements avez-vous prévus pour ces établissements, notamment sur la présentation des langues nationales au baccalauréat ? La question de l'interopérabilité des systèmes informatiques de l'éducation nationale et de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) n'est toujours pas résolue. À quelle échéance un identifiant national étudiant sera-t-il disponible pour les élèves de ces établissements ? Où en est le projet de baccalauréat français international ?

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Nous accueillons aujourd'hui M. Olivier Brochet, directeur de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE). Agrégé d'histoire-géographie, vous avez commencé votre carrière dans l'enseignement. Ancien élève de l'École nationale d'administration (ENA), vous intégrez le ministère des affaires étrangères en 1996 et avez plusieurs postes à l'étranger à votre actif : Croatie, Italie, Éthiopie. Vous êtes également passé par la Cour des comptes et par la Direction générale de la mondialisation du développement et des partenariats (DGM). Créée en 1990, l'AEFE est à un tournant de son histoire, depuis que l...

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Pouvez-vous nous apporter quelques précisions sur la carte de vos implantations ? Certains établissements ont connu des mouvements de grève, notamment au sujet du gel du point d'indice. Les choses vont-elles mieux ? Le coût moyen d'un élève est de 5 000 euros. Les parents sont mécontents de l'augmentation des frais de scolarisation : j'ai l'exemple d'un établissement dans lequel ces frais ont augmenté de 20 % en cinq ans. Quelle est la situation aujourd'hui ? Vous recrutez en moyenne 900 enseignants sous contrat chaque année. Quelles sont vos projections sur les dix prochaines années ? Quelle est la proportion respective des enseign...

Photo de Sylvie Goy-ChaventSylvie Goy-Chavent :

...nger ne doit pas être réservé à une élite, d'autant que celle-ci semble de moins en moins attirée par cet enseignement : j'ai ainsi rencontré des Libanais qui considéraient que le français était une langue morte et qu'il valait mieux scolariser leurs enfants dans l'enseignement anglophone. Il ne faut pas rester sur les seules élites, sinon nous courons à l'échec. Comment toucher un grand nombre d'élèves, de tous les niveaux y compris dans des cursus techniques et technologiques ?

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic :

Je vous félicite de vos résultats en matière de réussite des élèves et je tiens à rendre hommage aux équipes pédagogiques ainsi qu'à tous ceux qui travaillent dans les établissements. L'objectif présidentiel est de doubler les effectifs du réseau d'ici à 2030 : quel est votre propre objectif ? Lors du dernier conseil d'administration de l'agence, la Direction générale du Trésor a fait quelques commentaires critiques sur l'absence d'équilibre du budget présenté....

Photo de Pascal AllizardPascal Allizard, co-rapporteur du programme 144 :

...tre à l'ONERA en janvier dernier. Un an après, ce que le projet de loi de finances pour 2020 réserve à l'ONERA nous inquiète et nous étonne : 235 millions d'euros de budget, mais une subvention de 105 millions d'euros. Elle figure au programme 144. On ne sait pas très bien comment la lire. Si on est optimiste, on arrive à plus un million d'euros, mais si on la lit de manière plus prudente, elle s'élève à moins deux millions d'euros. Pouvez-vous nous éclairer sur ce point ? Pour ce qui est des effectifs, une diminution de onze ETP n'est pas négligeable. Pourquoi ? Ce sont là des problèmes de cohérence budgétaire par rapport aux ambitions affichées. Par ailleurs, quid du SCAF et de votre concurrent allemand ? On a du mal à comprendre la façon dont les choses ont évolué. Nous avons interrogé la ...

Photo de Christine LavardeChristine Lavarde :

...x régionaux et le maintien en condition opérationnelle de la base GINA. Si l’on regarde le RAP pour l’année 2018, soit les derniers crédits dépensés connus, il y avait 1, 02 million d’euros de crédits de paiement consommés, qui portaient à la fois 77 000 euros de dépenses de fonctionnement pour les centres de sécurité ainsi que 250 000 euros de crédits pour les marchés publics d’analyses et de prélèvements des combustibles, la cotisation au memorandum of understanding de l’océan Indien et l’exploitation et la poursuite du développement du système d’information GINA. En 2018, 1, 02 million d’euros ont été consommés : si l’on additionne les deux lignes du PAP 2020, soit 1, 1 million d’euros plus 350 000 euros, on s’aperçoit que les crédits sont plutôt en croissance. Ils ne sont donc pas ...

Photo de Jean-Michel HoullegatteJean-Michel Houllegatte :

Encore un rapport, me direz-vous… Néanmoins, faute d’action immédiate, il est bon de donner une orientation politique. En effet, le montant des remboursements et des exonérations liés à la TICPE, qui concernent la consommation des énergies fossiles, s’élève pour 2019 à 11 milliards d’euros. À ces exonérations et taux réduits, il faut ajouter les subventions en faveur des énergies fossiles qui sont délivrées sous forme de garanties à l’export par Assurance Export-Bpifrance pour le compte de l’État. La France, qui était en 2019 pays hôte du G7, s’était engagée en 2016 à supprimer les subventions aux énergies fossiles d’ici à 2025. Elle s’est égalemen...

Photo de Jean SolJean Sol :

Les moyens prévus dans le projet de loi de finances pour 2020 pour les 167 réserves naturelles nationales existantes s’élèvent à 22, 86 millions d’euros en autorisations d’engagement et à 22, 91 millions d’euros en crédits de paiement. Ces réserves naturelles nationales, véritables poumons pour notre pays, sont des acteurs incontournables de la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la biodiversité. L’Association des réserves naturelles de France indique que les moyens attribués aux réserves pour assurer leurs m...

Photo de Gérard LonguetGérard Longuet :

...ment, puisque le primaire voit ses effectifs augmenter d’une façon significative, au détriment de ceux du secondaire, qui était doté très convenablement. La troisième raison, c’est que vous avez pris l’initiative de réformer et de rénover le baccalauréat réformé et que, manifestement, ce défi audacieux semble porter ses fruits, ainsi qu’en témoigne la restructuration des options choisies par nos élèves de terminale : une quinzaine de triplés représentent 80 % des choix des élèves. Cette plasticité leur permettra d’aborder l’étape de Parcoursup, et donc de l’intégration dans l’enseignement supérieur, dans des conditions plus favorables. La quatrième raison, c’est que vous soutenez d’une façon significative l’effort, engagé depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, en faveur de l’inclusion des é...

Photo de Jacques GrosperrinJacques Grosperrin :

Monsieur le ministre, j’ai été, l’année dernière, quelque peu injuste envers vous ; j’essaierai d’adopter une attitude plus équilibrée cette année. Les trois minutes qui me sont accordées me permettront uniquement de vous poser quelques questions. Le Président de la République a annoncé une priorité forte au primaire, avec le plafonnement de l’effectif des classes à vingt-quatre élèves en grande section, CP et CE1, sur l’ensemble du territoire, d’ici à la rentrée de 2022, ainsi que le dédoublement des classes de grande section de maternelle en réseau d’éducation prioritaire (REP) et en REP+. Votre engagement, en tant que ministre de l’éducation nationale a été déterminant ! L’effort à consentir est important : 26 000 classes seront concernées par le plafonnement des effectifs...

Photo de Antoine KaramAntoine Karam :

...e 7, 15 millions d’euros. Celle-ci est due au protocole PPCR et à la poursuite de la campagne de communication et de promotion de l’enseignement agricole intitulée « L’aventure du vivant : les métiers grandeur nature ». La rentrée de 2019 a constitué – du moins, je l’espère – un tournant pour l’enseignement agricole. En effet, après une érosion continue des effectifs et une baisse d’encore 4 000 élèves l’an dernier, on constate, pour la première fois depuis dix ans, une augmentation des effectifs, de plus de 750 élèves. Cette hausse est la conséquence des efforts importants d’information et de valorisation de l’enseignement agricole. Il est toutefois nécessaire de poursuivre l’effort de communication à l’échelon local. En effet, l’enseignement agricole présente la spécificité d’être un enseig...

Photo de Jacques-Bernard MagnerJacques-Bernard Magner :

...ttra seulement de financer des augmentations de charges mécaniques, sans même y suffire. En ce qui concerne les emplois, on déshabille Pierre pour habiller Paul, puisque si 440 emplois sont créés dans le premier degré, 440 postes sont supprimés dans le second degré. On sait que, en raison de l’abaissement à 3 ans de l’âge de la scolarité obligatoire, la rentrée de 2020 verra l’arrivée de 28 000 élèves supplémentaires dans le premier degré. De plus, vous annoncez, monsieur le ministre, que toutes les classes de grande section de maternelle, en REP et en REP+, seront dédoublées à la rentrée de 2020, après celles de CP et de CE1, et que les effectifs de toutes les autres classes de ces trois niveaux seront progressivement limités à vingt-quatre élèves. C’est très bien, mais, pour atteindre tous...

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

...contre 8, 4 % seulement en France. Cette hausse des crédits a notamment vocation à rééquilibrer les financements au profit de l’école élémentaire, en accompagnant la très importante poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1 dans le réseau d’éducation prioritaire, ainsi que son extension aux classes de grande section. Sachant que la France dépense l’équivalent de 7 600 dollars pour un élève dans l’élémentaire, contre 8 500 dollars, en moyenne, pour les pays comparables, l’effort consenti en faveur de ces classes depuis 2018 paraît fondé. Toutefois, nous aimerions disposer d’un bilan scientifique précis de cet effort en matière de résultats scolaires. Peut-être pourrions-nous saisir le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) de cette question. Cette progression de...

Photo de Céline BrulinCéline Brulin :

...uis gelée par le vôtre, monsieur le ministre, avant d’être finalement mise en œuvre. Surtout, ce projet de budget semble bien en deçà des engagements du Gouvernement et du Président de la République. On voit mal, en effet, comment la création de seulement 440 postes dans le premier degré permettrait de soutenir le dédoublement des classes en REP et en REP+, d’étendre la limitation à vingt-quatre élèves de l’effectif des classes en grande section, en CP et en CE1, d’ici à la fin du quinquennat, ou de concrétiser les annonces faites au travers du plan de rattrapage des services publics en Seine-Saint-Denis, oubliée dans votre projet de budget. On aurait d’ailleurs pu espérer que le soutien aux collectivités locales pour l’adaptation des lieux d’enseignement aux dédoublements de classes concerne ...