Les amendements de Alain Richard pour ce dossier
22 interventions trouvées.
Je formulerai un simple commentaire. Il y a deux types d’argumentaire assez différents pour s’opposer à cet article. Le premier est fondé sur le pouvoir d’achat, en expliquant que l’augmentation de contribution sur cet élément de la rémunération risque de porter atteinte à certains éléments de la politique salariale. Il n’y a pas de meilleure ...
Précisément ! C’était exactement la même chose que la défiscalisation des heures supplémentaires, qui consistait à payer du complément de rémunération avec de la dette publique. On voit bien que c’est une politique qui ne peut pas mener loin. Si, à l’avenir, les responsables d’entreprises sont amenés, dans l’équilibrage de leur politique salar...
Je voudrais répondre au président de la commission des finances, et je n’ai encore consommé que le quart de son temps de parole, que l’argumentaire en faveur de l’épargne salariale me semble avoir été fragilisé par les mesures qu’il a approuvées du gouvernement précédent consistant à réduire, voire à supprimer les délais de détention des fonds ...
Monsieur le président de la commission, je m’efforce de vous convaincre et je ne vous ai pas interrompu pendant vos onze minutes d’intervention. En revanche, sur le tout autre argumentaire posé par M. Jean-Pierre Chevènement – et je sympathise pleinement avec son approche –, il me semble que ce qui est en jeu, c’est l’actionnariat salarié, et ...
J’irai dans le sens du Gouvernement. À la lecture de l’amendement, il est clair que le dispositif s’applique de façon automatique au 31 décembre. Pour les quelques fusions qui seraient réalisées à l’amiable, donc sans décision du préfet, avant la fin de cette année, l’entrée en vigueur immédiate du dispositif risquerait de ne pas laisser un dél...
Sans étaler mes cicatrices, je voudrais témoigner de ce qui s’est passé entre 1989 et 1993. Nous avons réévalué l’ensemble des bases locatives, ce qui représentait 40 millions de locaux. La majorité de l’époque a décidé de ne pas donner suite à cette réforme en raison des transferts, dont elle redoutait les conséquences. La majorité suivante,...
… car vous constateriez que les transferts sont trop importants et totalement imprévus. Mes chers collègues, le choix est non pas entre faire la réforme en une seule fois ou l’étaler dans le temps, mais entre l’étaler dans le temps ou ne pas la faire du tout !
Je formulerai un simple commentaire. Il y a deux types d'argumentaire assez différents pour s'opposer à cet article. Le premier est fondé sur le pouvoir d'achat, en expliquant que l'augmentation de contribution sur cet élément de la rémunération risque de porter atteinte à certains éléments de la politique salariale. Il n'y a pas de meilleure ...
Précisément ! C'était exactement la même chose que la défiscalisation des heures supplémentaires, qui consistait à payer du complément de rémunération avec de la dette publique. On voit bien que c'est une politique qui ne peut pas mener loin. Si, à l'avenir, les responsables d'entreprises sont amenés, dans l'équilibrage de leur politique salar...
Je voudrais répondre au président de la commission des finances, et je n'ai encore consommé que le quart de son temps de parole, que l'argumentaire en faveur de l'épargne salariale me semble avoir été fragilisé par les mesures qu'il a approuvées du gouvernement précédent consistant à réduire, voire à supprimer les délais de détention des fonds ...
Monsieur le président de la commission, je m'efforce de vous convaincre et je ne vous ai pas interrompu pendant vos onze minutes d'intervention. En revanche, sur le tout autre argumentaire posé par M. Jean-Pierre Chevènement – et je sympathise pleinement avec son approche –, il me semble que ce qui est en jeu, c'est l'actionnariat salarié, et ...
J'irai dans le sens du Gouvernement. À la lecture de l'amendement, il est clair que le dispositif s'applique de façon automatique au 31 décembre. Pour les quelques fusions qui seraient réalisées à l'amiable, donc sans décision du préfet, avant la fin de cette année, l'entrée en vigueur immédiate du dispositif risquerait de ne pas laisser un dél...
Sans étaler mes cicatrices, je voudrais témoigner de ce qui s'est passé entre 1989 et 1993. Nous avons réévalué l'ensemble des bases locatives, ce qui représentait 40 millions de locaux. La majorité de l'époque a décidé de ne pas donner suite à cette réforme en raison des transferts, dont elle redoutait les conséquences. La majorité suivante,...
… car vous constateriez que les transferts sont trop importants et totalement imprévus. Le choix est non pas entre faire la réforme en une seule fois ou l'étaler dans le temps, mais entre l'étaler dans le temps ou ne pas la faire du tout !
J’apprécie intensément l’ambiance de chambre de réflexion qui règne au Sénat ce matin. En particulier, je trouve rafraîchissante l’évolution qu’a connue depuis trois ou six mois la réflexion d’un certain nombre de nos collègues de la nouvelle minorité.
Mes chers collègues, notre assemblée peut rester une chambre de réflexion pendant encore un instant ! Monsieur de Raincourt, j’ai trouvé vos arguments très convaincants, mais je vous rappelle que nous avons posé à votre collègue M. Leonetti, il y a quatre mois, la question de l’utilisation des produits de la taxe sur les transactions financièr...
Il est tout à fait légitime et judicieux d’approfondir la réflexion sur ce que devrait être l’assiette optimale de cette taxe, me semble-t-il. Néanmoins, en tirer la conclusion qu’il ne faut pas procéder aujourd'hui à une décision de taux représente une évolution assez marquée de la position prise exactement sur le même sujet par la précédente ...
Certes, mais la décision a objectivement été prise. Je suis donc heureux que la fonction de chambre de réflexion du Sénat profite en particulier à nos collègues de l’UMP !
Je suis en désaccord avec l'analyse de M. Bas sur le contexte juridique de ce débat. Sur le plan communautaire, la situation est assez simple, puisque les règles de calcul de la TVA ont fait l'objet d'une unification, même si les taux peuvent être variés. Ce système paraît assez logique au sein d'un marché commun. Il existe par ailleurs une fi...
Au demeurant, l'objet de mon intervention est d'appeler la vigilance du ministre du budget et de la commission des finances sur le caractère un peu insolite de ce que nous sommes en train de faire, c'est-à-dire de créer un document d'information financière du Parlement par une loi ordinaire. Cela nous oblige, me semble-t-il, à constater qu'il ...