Amendement N° 51 rectifié (Adopté)

Simplification et clarification du droit

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Favorable
( amendement identique : 144 )

Déposé le 17 mars 2009 par : Mmes Procaccia, Papon, B. Dupont, Desmarescaux, Malovry, Rozier, Sittler, MM. Cambon, Bernard-Reymond, Buffet, Dallier, Demuynck, Dériot, Milon, César, Laménie, Mme Lamure.

Photo de Catherine Procaccia Photo de Monique Papon Photo de Bernadette Dupont Photo de Sylvie Desmarescaux Photo de Lucienne Malovry Photo de Janine Rozier Photo de Esther Sittler Photo de Christian Cambon 
Photo de Pierre Bernard-Reymond Photo de François-Noël Buffet Photo de Philippe Dallier Photo de Christian Demuynck Photo de Gérard Dériot Photo de Alain Milon Photo de Gérard César Photo de Marc Laménie Photo de Élisabeth Lamure 

Après l'article 15 bis, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l'article 12 de la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Jusqu'aux résultats des premières élections professionnelles dans l'entreprise ou l'établissement, pour lesquelles la date fixée pour la première réunion de la négociation du protocole d'accord préélectoral est postérieure au 21 août 2008, en cas de carence au premier tour des élections professionnelles ou d'absence de dépouillement du premier tour des élections professionnelles, la validité de l'accord d'entreprise ou d'établissement négocié et conclu avec un ou plusieurs délégués syndicaux est subordonnée à son approbation par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. »

Exposé Sommaire :

La loi du 20 août 2008 a mis en place de nouvelles règles de validité des accords collectifs d'entreprise. Les accords collectifs doivent être négociés par des délégués syndicaux et pour être valides :

- doivent être approuvés par des syndicats ayant recueilli au moins 30 % des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles dans l'entreprise ;

- ne doivent pas avoir fait l'objet d'une opposition de syndicats ayant recueilli au moins 50 % des suffrages aux élections professionnelles dans l'entreprise.

Cependant, dans certaines entreprises, il y a eu carence de candidatures syndicales au premier tour ou absence de quorum et donc de dépouillement. Il est donc impossible de mesurer les 30 % et les 50 %, ce qui peut bloquer la validité d'un accord. L'article 12 de la loi avait permis jusqu'au 31 décembre 2008 d'organiser un référendum de validation en pareil cas. Mais la situation de blocage juridique peut subsister jusqu'aux prochaines élections dans chaque entreprise. Il est donc nécessaire, pour simplifier et clarifier les règles applicables et éviter un blocage juridique (accord négocié mais dont la validité ne peut juridiquement être reconnue) de prolonger jusqu'aux prochaines élections le système du référendum en pareil cas.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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