Amendement N° 54 rectifié (Retiré)

Orientation et programmation pour la performance de la sécurité intérieure

Discuté en séance le 20 janvier 2011
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 18 janvier 2011 par : Mme Procaccia, MM. Cambon, J. Gautier, Mmes Sittler, Troendle, Bout, MM. Laménie, Leroy, P. Dominati, Mmes Henneron, Debré, Lamure, M. del Picchia, Mme Desmarescaux, MM. Pointereau, Dulait, Vial, Mmes Bruguière, Deroche, Malovry, Rozier, Mélot.

Photo de Catherine Procaccia Photo de Christian Cambon Photo de Jacques Gautier Photo de Esther Sittler Photo de Catherine Troendle Photo de Brigitte Bout Photo de Marc Laménie Photo de Philippe Leroy Photo de Philippe Dominati Photo de Françoise Henneron Photo de Isabelle Debré 
Photo de Élisabeth Lamure Photo de Robert del Picchia Photo de Sylvie Desmarescaux Photo de Rémy Pointereau Photo de André Dulait Photo de Jean-Pierre Vial Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Catherine Deroche Photo de Lucienne Malovry Photo de Janine Rozier Photo de Colette Mélot 

Alinéa 3

Rétablir le III dans la rédaction suivante :

III. - L'article 226-4 du code pénal est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Est puni des mêmes peines le fait d'avoir pénétré et de séjourner à titre frauduleux dans le domicile d'autrui sans l'autorisation du propriétaire ou du locataire, hors les cas où la loi le permet, et de ne pas le quitter immédiatement à la requête du propriétaire ou du locataire. »

Exposé Sommaire :

Dans la loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable, avec plusieurs collègues, nous avons fait voter à la quasi unanimité l'article 38 qui organise une procédure d'expulsion rapide de l'occupant illégal du domicile d'autrui, et ce, après avoir reçu les organisations défendant le Droit au logement qui comme les auteurs de l'amendement réprouvent les squats de domicile occupés.

Mais l'application de cette disposition s'avère toujours difficile, l'expulsion du squatter peut être plus longue que ce que les auteurs de l'amendement espéraient. Ce sont donc toujours le locataire ou le propriétaire qui doivent trouver un hébergement temporaire alors que leur domicile est occupé.

Cet amendement reprend les dispositions du texte voté par l'Assemblée nationale en introduisant les remarques faites par le rapporteur lors des débats de la commission.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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