Amendement N° 4 (Rejeté)

Médecine du travail

Discuté en séance le 27 janvier 2011
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 20 janvier 2011 par : M. Godefroy, Mmes Alquier, Blandin, Le Texier, Jarraud-Vergnolle, Campion, Demontès, Ghali, Printz, Schillinger, San Vicente-Baudrin, MM. Cazeau, Daudigny, Desessard, Gillot, Jeannerot, Kerdraon, S. Larcher, Le Menn, Teulade, les membres du Groupe socialiste, apparentés, rattachés.

Photo de Jean-Pierre Godefroy Photo de Jacqueline Alquier Photo de Marie-Christine Blandin Photo de Raymonde Le Texier Photo de Annie Jarraud-Vergnolle Photo de Claire-Lise Campion Photo de Christiane Demontès Photo de Samia Ghali Photo de Gisèle Printz Photo de Patricia Schillinger 
Photo de Michèle San Vicente-Baudrin Photo de Bernard Cazeau Photo de Yves Daudigny Photo de Jean Desessard Photo de Jacques Gillot Photo de Claude Jeannerot Photo de Ronan Kerdraon Photo de Serge Larcher Photo de Jacky Le Menn Photo de René Teulade 

Alinéas 12 à 14

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Les missions des services de santé au travail sont énumérées clairement dans le texte proposé pour l'article L. 4622-2. Ainsi fixées par la loi, elles constituent pour l'ensemble des SST une priorité en soi et doivent donc recevoir pleinement application sur l'ensemble du territoire. Elles ne doivent pas pouvoir à terme faire l'objet d'une division entre missions prioritaires ou non. Elles ne doivent pas pouvoir être adaptées en fonction de moyens différenciés et éventuellement insuffisants. Il ne doit pas être potentiellement porté atteinte à l'égalité entre les travailleurs sur l'ensemble du territoire.

Les réalités locales ne doivent pas pouvoir être utilisées dans ce sens. Elles ne doivent permettre que la justification de moyens supplémentaires, adaptés à des situations de risques particulières

L'expérience acquise en matière d'atteintes à la santé des salariés, notamment psychiques, montre que ces atteintes sont malheureusement diverses et peuvent apparaître de manière auparavant non reconnue. Dans ces conditions, l'établissement d'une priorisation semble vaine. Il est donc indispensable que des moyens suffisants soient prévus pour faire face à toutes les circonstances.

La mise en place de priorités, fut-elle négociée, ne peut aboutir qu'à une gestion de la pénurie, tant financière que sur le plan de la démographie médicale.

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