Amendement N° 134 2ème rectif. (Rejeté)

Accès au logement et urbanisme rénové

Discuté en séance le 23 octobre 2013
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 22 octobre 2013 par : MM. Lasserre, Dubois, Deneux, Tandonnet, Roche, Guerriau, Namy, Marseille, Amoudry, Maurey.

Photo de Jean-Jacques Lasserre Photo de Daniel Dubois Photo de Marcel Deneux Photo de Henri Tandonnet Photo de Gérard Roche Photo de Joël Guerriau Photo de Christian Namy Photo de Hervé Marseille Photo de Jean-Paul Amoudry Photo de Hervé Maurey 

Après l’alinéa 10

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« Aucune autorisation de changement d’usage ni autorisation temporaire n’est nécessaire pour la location d’un seul autre local à usage d'habitation par foyer fiscal. Deux conditions sont cependant exigées :
« - Que la location soit pour de courtes durées, à une clientèle de passage qui n’y élit pas domicile et n’excédant pas huit mois de l’année en journées cumulées ;
« - Qu’une déclaration en mairie soit effectuée par le propriétaire, conformément aux dispositions des articles L. 2333-26 et suivants du code général des collectivités territoriales, relatifs à la taxe de séjour. »

Exposé Sommaire :

Cet amendement tend à exonérer les « petits propriétaires », puisqu’il s’agit uniquement de la location d’une seule résidence secondaire par foyer fiscal, de l’obligation de changement d’usage.

Une déclaration en mairie restera cependant obligatoire pour que le propriétaire puisse s’acquitter de la taxe de séjour et que la mairie puisse contrôler si elle le souhaite les périodes de location.

Mais afin de faciliter l’offre touristique, le changement d’usage doit être supprimé pour ces « petits propriétaires ».

En effet, le changement d’usage imposé par la loi actuellement pour pouvoir louer en toute légalité un appartement meublé, à la nuit ou à la semaine, implique une compensation, soit l’obligation d’acheter des « mètres carrés virtuels » issus (dans la même zone géographique) de la transformation en logement d’un local non dévolu à l’habitation (bureaux, commerces etc.). Or cette « commercialité » est une entrave pour le tourisme et un véritable handicap pour les « petits propriétaires », pourtant bien loin des multipropriétaires et des dérives spéculatives du marché immobilier.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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