Déposé le 6 novembre 2013 par : M. César, Mme Lamure, MM. Buffet, Husson, Mmes Troendle, Masson-Maret, MM. Cardoux, Lefèvre, Charon, Mmes Deroche, Hummel, MM. Couderc, de Raincourt, Houel, les membres du Groupe Union pour un Mouvement Populaire, M. Adnot.
I. – Alinéa 4
1° Après les mots :
du code du travail,
insérer les mots :
la cessation d’activité ou
2° Après le mot :
vendre
insérer les mots :
ou de cesser son activité
II. – Alinéa 5, première phrase
Après le mot :
vendre
insérer les mots :
ou de cesser son activité
III. – Alinéa 14
Compléter cet alinéa par les mots :
ou si un repreneur a été trouvé plus de deux mois avant la cession
IV. – Alinéa 17
Après les mots :
fonds de commerce
insérer les mots :
ou de cessation d’activité
V. – Alinéa 18
Après les mots :
En cas de
insérer les mots :
cessation d’activité ou
VI. – Alinéa 28
Compléter cet alinéa par les mots :
ou si un repreneur a été trouvé plus de deux mois avant la cession
Les articles 11 et 12 du projet de loi prévoient d?instaurer un nouveau droit d?information préalable des salariés en cas de transmission d?entreprises.
Or, la transmission est un acte qui se prépare à long terme, on site généralement un délai de 5 années. Dans les TPE-PME, ou la notion d?homme clé est réellement importante, l?information selon laquelle ce dernier quitte la tête de son entreprise peut être, dans certains cas, de nature à la déstabiliser. Il est donc important, si le chef d?entreprise le juge nécessaire, que la préparation d?une transmission se réalise de manière discrète. L?information des salariés peut donc être préjudiciable.
Par ailleurs le dirigeant doit conserver l?entière maitrise de choix de son successeur. Aussi, si celui-ci est déjà déterminé, il n?y a plus lieu de réaliser une telle information. Cela est d?ailleurs conforme à la volonté du rédacteur puisque l?exposé des motifs précise que ce droit d?information préalable est destiné à pallier la non-transmission d?entreprises saines. Il aurait donc vocation à s?appliquer uniquement lorsqu?il n?y a pas de repreneurs. Or, le texte va au-delà et l?impose dans tous les cas.
Ceci risque de rendre plus difficile les transmissions. Ainsi un chef qui aura déjà anticipé sa cession et trouvé un repreneur devra proposer à ses salariés de lui faire une offre de reprise qui a de grande chance d?être refusée. Au final, une reprise qui aurait pu se faire sans conflit risque d?être entourée, du fait de cette procédure, de grandes tensions.
C?est pourquoi, il est proposé, conformément à l?esprit du rédacteur que soit ajouté dans les conditions d?exemptions, le fait que le dirigeant ait déjà trouvé un repreneur.
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