Amendement N° 2 2ème rectif. (Adopté)

Prise d'effet de nominations à une commission mixte paritaire

Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 30 juin 2015 par : MM. Delattre, Houel, B. Fournier, Karoutchi, Gournac, Doligé, Longuet, Calvet, D. Laurent, Vasselle, Revet, Milon, Mandelli, Buffet, Lefèvre, Charon, Laufoaulu, Vogel, Chasseing, Husson, Laménie, Nougein, G. Bailly, Mmes Mélot, Deromedi, Lamure, Imbert, M. Gremillet.

Photo de Francis Delattre Photo de Michel Houel Photo de Bernard Fournier Photo de Roger Karoutchi Photo de Alain Gournac Photo de Éric Doligé Photo de Gérard Longuet Photo de François Calvet Photo de Daniel Laurent Photo de Alain Vasselle Photo de Charles Revet Photo de Alain Milon Photo de Didier Mandelli Photo de François-Noël Buffet 
Photo de Antoine Lefèvre Photo de Pierre Charon Photo de Robert Laufoaulu Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Daniel Chasseing Photo de Jean-François Husson Photo de Marc Laménie Photo de Claude Nougein Photo de Gérard Bailly Photo de Colette Mélot Photo de Jacky Deromedi Photo de Élisabeth Lamure Photo de Corinne Imbert Photo de Daniel Gremillet 

Rétablir cet article dans la rédaction suivante :

Aux 1°, 2° et 4° de l'article L. 212–7 du code du cinéma et de l'image animée, le nombre : « 300 » est remplacé par le nombre : « 600 ».

Exposé Sommaire :

Aujourd'hui, les autorisations d'ouverture d'établissement de spectacles cinématographiques comportant plusieurs salles de cinéma et plus de 300 places, sont soumises à autorisation de la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC).

En règle générale, les autoriations sont données pour des complexes entre 1500 et 2000 places. Ils sont entre les mains de trois grands groupes et sont situées dans les métropoles.

Les dossiers de demandes d'autorisations sont complexes à monter et coûteux, puisqu'il est nécessaire de fournir des études d'impact et de marché. Il est par conséquent, difficile pour les villes moyennes de banlieue de présenter un tel dossier, plus encore aujourd'hui avec les baisses de dotations. Le résultat est donc le suivant : les grandes villes de métropoles sont couvertes et proposent ainsi un choix de films importants à leurs administrés. Les villes moyennes de banlieue, n'ayant pas ces facilités, se retrouvent avec leur cinéma de quartier, comprenant une ou deux salles, qui menace de disparaitre, faute de moyens financiers et d'une politique d'offre variée.

Le présent amendement propose donc que la création d'un établissement de spectacle cinématographique soit soumise à autorisation de la CDAC, dans la mesure où il comprend plusieurs salles et plus de 600 places.

Ce seuil de 600 places permettra aux communes de faire des équîpement de 3 ou 4 écrans, offrant ainsi un choix plus important aux cinéphiles, sans faire obstacle aux grands équilibres établis entre les établissements cinématographiques, en réalité régulé par le CNC. De plus, cette proposition s'inscrit dans le cadre de cette loi, puisque cela permettra de créer des emplois dans nos communes et rendra ainsi nos territoires plus attractifs.

Cet amendement est en relation directe avec le chapitre 1er, titre 2 relatif aux investissements et avec la section 1 qui vise à faciliter les projets.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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