Amendement N° 25 2ème rectif. (Non soutenu)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 14 septembre 2015 par : Mme Lamure, M. Chasseing, Mme Deromedi, MM. Chaize, Mouiller, Mme Micouleau, M. de Legge, Mme Cayeux, M. César, Mme Duchêne, M. de Nicolay, Mme Gruny.

Photo de Élisabeth Lamure Photo de Daniel Chasseing Photo de Jacky Deromedi Photo de Patrick Chaize Photo de Philippe Mouiller Photo de Brigitte Micouleau Photo de Dominique de Legge Photo de Caroline Cayeux Photo de Gérard César Photo de Marie-Annick Duchêne Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Pascale Gruny 

Alinéa 8

Après le mot :

soins

insérer les mots :

et d’un bilan nutritionnel

Exposé Sommaire :

Dans son rapport sur la politique nutritionnelle en France et sur les mesures concernant la prise en charge des maladies liées à la nutrition, commandé par la ministre de la Santé et rendu public en novembre 2013, le Professeur Arnaud Basdevant est formel : « Malgré de nombreux constats, rapports, initiatives, le dépistage et la prise en charge de la dénutrition n’a pas connu les progrès attendus. C’est le constat de plusieurs enquêtes de terrain indiquant que 80% des dénutritions ne sont pas diagnostiquées et soignées en établissement de santé. L’objectif est d’atteindre de dépistage ».

Selon de nombreuses études scientifiques, 50% des personnes âgées hospitalisées sont dénutries, 20% des enfants hospitalisés sont dénutris, plus de 50% des malades du cancer digestif, pulmonaires, hématologiques et Orl sont dénutris. La dénutrition favorise les chutes, retarde la cicatrisation, augmente la susceptibilité aux infections. Pis encore, 10 à 20% des cancéreux meurent de la dénutrition et non pas de leur maladie selon l’Académie Nationale de Pharmacie.

En outre, selon la Haute Autorité de Santé, un patient sur deux ne parvenant pas à reprendre du poids après son retour à la maison sera hospitalisé dans le mois qui suit son retour à domicile.

Alors que l’évolution de notre système de soin favorise l’essor de la chirurgie ambulatoire il est primordial que chaque passage à l’hôpital puisse être un moment pour détecter la dénutrition et la traiter. Le raccourcissement du délai d’hospitalisation rend encore plus nécessaire la bonne communication entre hôpital et médecine de ville. C’est ce qui justifie l’inscription d’un onglet nutrition dans la lettre de liaison qui permettra de détecter et de traiter la dénutrition mais également le diabète ou d’autres troubles liés à l’alimentation.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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