Amendement N° 9 3ème rectif. (Adopté)

Indépendance et impartialité des magistrats ; justice du xxie siècle

Avis de la Commission : Avis du Gouvernement — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 3 novembre 2015 par : Mme Loisier, MM. Delahaye, Médevielle, Bonnecarrère, Mme Gatel, MM. Longeot, L. Hervé, Mmes Doineau, Férat, M. Luche, Mmes Joissains, Billon.

Photo de Anne-Catherine Loisier Photo de Vincent Delahaye Photo de Pierre Médevielle Photo de Philippe Bonnecarrere Photo de Françoise Gatel Photo de Jean-François Longeot Photo de Loïc Hervé Photo de Elisabeth Doineau Photo de Françoise Férat Photo de Jean-Claude Luche Photo de Sophie Joissains Photo de Annick Billon 

Alinéa 5

Compléter cet alinéa par les mots et la phrase :

, à condition qu’elles transmettent une copie électronique de ces actes au greffe du tribunal de grande instance. Les modalités de ce transfert sont fixées par décret.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement prévoit que les communes dispensées d’envoyer un double papier des actes d’état civil aux greffes leur transmettront à la place une copie électronique de ces documents. Cette mesure permet de garantir la pérennité des actes d’état civil, en les conservant dans deux lieux différents, tout en allant dans le sens de la modernisation de l’état civil souhaitée par l’Etat. Elle permet en outre de s'assurer que ces actes resteront également consultables au sein des tribunaux de grande instance.

Les plus gros utilisateurs des actes d’état civil sont les généalogistes professionnels qui ont pour mission de retrouver des héritiers, notamment sur mandat des notaires. Pour justifier les droits des héritiers qu’ils découvrent, ils s’appuient chaque année sur plus de 500 000 copies intégrales d’actes d’état civil. La suppression du double registre consultable aux greffes aurait de lourdes répercussions économiques pour cette profession qui ne pourrait plus mener à bien ses missions ; les généalogistes n’auront en effet pas la capacité de se déplacer dans les 36 000 communes de France pour consulter l’état civil au lieu de se rendre, comme ils le font actuellement, dans les 164 tribunaux de grande Instance.

D’autre part, le transfert d’un double électronique au tribunal de grande Instance permettra de faciliter le rôle du procureur de la République qui est chargé du contrôle des actes de l’état civil, comme le rappelle l’étude d’impact du projet de loi.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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