Amendement N° 76 rectifié (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 82 82 82 82 )

Déposé le 13 juin 2016 par : MM. Husson, Cardoux, Houel, César, Mmes Canayer, Estrosi Sassone, MM. Vaspart, Vogel, Commeinhes, Mmes Lamure, Deromedi, MM. Revet, Longuet, P. Leroy, Doligé, Laménie, Gremillet.

Photo de Jean-François Husson Photo de Jean-Noël Cardoux Photo de Michel Houel Photo de Gérard César Photo de Agnès Canayer Photo de Dominique Estrosi Sassone Photo de Michel Vaspart Photo de Jean Pierre Vogel 
Photo de François Commeinhes Photo de Élisabeth Lamure Photo de Jacky Deromedi Photo de Charles Revet Photo de Gérard Longuet Photo de Philippe Leroy Photo de Éric Doligé Photo de Marc Laménie Photo de Daniel Gremillet 

Alinéas 3 à 13

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

Cet amendement a pour objectif de supprimer l’obligation de repérage d’amiante avant travaux pour l’ensemble des opérations visées par l’article R.4412-94 du code du travail pour les raisons suivantes :

- Aucune étude d’impact n’a été faite alors qu’une telle mesure devrait avoir pour conséquence des enjeux financiers importants. Ainsi, à titre d’exemple, au seul niveau de l’assurance habitation, dans le cas des travaux après sinistres, le coût d’une telle mesure serait de l’ordre de 333 millions d’euros par an, soit une augmentation d’environ 4% de la prime multirisque habitation pour les assurés. A ce coût pour les assurés, il convient de rajouter celui des rénovations menées par des maîtres d’ouvrages qui pour beaucoup sont des particuliers.

- Par conséquent, l’absence d’étude d’impact risque également de représenter un frein à la reprise du secteur du bâtiment en imposant ce repérage à tout donneur d’ordre, maître d’ouvrage ou propriétaire d’immeubles avant même qu’une entreprise n’ait été sollicitée pour un simple devis ;

- Cette obligation risque également d’avoir pour conséquence de favoriser le travail non déclaré notamment lorsque le donneur d’ordre est un particulier avec peu de ressources.

Au regard des enjeux sanitaires, cette mesure est sans doute utile, mais au regard des enjeux très conséquents qu’elle représente pour le pouvoir d’achat des français, il convient préalablement de s’assurer par une étude d’impact de la bonne proportionnalité de cette solution.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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