Amendement N° I-365 rectifié (Tombe)

Décès d'un ancien sénateur

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : I-277 )

Déposé le 23 novembre 2017 par : MM. Capus, Malhuret, Bignon, Alain Marc, Mme Mélot, MM. Chasseing, Wattebled, Decool, Guerriau, Fouché, Lagourgue.

Photo de Emmanuel Capus Photo de Claude Malhuret Photo de Jérôme Bignon Photo de Alain Marc Photo de Colette Mélot Photo de Daniel Chasseing Photo de Dany Wattebled Photo de Jean-Pierre Decool Photo de Joël Guerriau Photo de Alain Fouché Photo de Jean-Louis Lagourgue 

Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Une fraction du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques prévue à l’article 265 du code des douanes revenant à l’État est attribuée aux collectivités territoriales ayant adopté un plan climat-air-énergie territorial conformément au I de l’article L. 229-26 du code de l’environnement.

Cette fraction est calculée de manière à ce que le montant versé à chaque collectivité concernée s’élève à 10 € par habitant.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à doter les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre des Plan Climat-Air-Energie Territoriaux (PCAET) des moyens financiers d’élaborer ces documents de planification stratégique. Dans les faits, ces acteurs territoriaux percevront donc une dotation de 10€/habitant pour l’élaboration d’un PCAET. Cette dotation s’inscrit dans le futur contrat d’objectif entre les collectivités bénéficiaires de l’Etat, sur le modèle des contrats de transition énergétique, annoncés par le Secrétaire d’Etat à la Transition écologique.

Cet amendement avait déjà été soutenu lors de l’élaboration de la loi de finances rectificative pour 2016. Il avait été adopté par des députés et des sénateurs, mais un amendement gouvernemental (lors de la lecture définitive du texte) l’avait supprimé. Il est issu d’un engagement commun d’AMORCE, de l’AdCF, de Régions de France, de France urbaine, de l’Association française du Conseil des communes et régions d’Europe, de l’Association des Petites villes de France, de la Fédération nationale des agences d’urbanisme, de la Fédération des agences locales de maîtrise de l’énergie et du climat, et du Réseau des agences régionales de l’énergie et de l’environnement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).

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