Amendement N° 327 2ème rectif. (Rejeté)

Relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire

Discuté en séance le 28 juin 2018
Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : )

Sous-amendements associés : 778

Déposé le 27 juin 2018 par : MM. Bonhomme, Pellevat, Mmes Micouleau, Di Folco, MM. Mandelli, Alain Marc, Mme Gruny, M. Longeot, Mmes Goy-Chavent, Kauffmann, M. Bazin, Mmes Chain-Larché, Thomas, Garriaud-Maylam, Delmont-Koropoulis, MM. Piednoir, Paul, Cigolotti, Mme Anne-Marie Bertrand, M. Daubresse.

Photo de François Bonhomme Photo de Cyril Pellevat Photo de Brigitte Micouleau Photo de Catherine Di Folco Photo de Didier Mandelli Photo de Alain Marc Photo de Pascale Gruny Photo de Jean-François Longeot Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Claudine Kauffmann 
Photo de Arnaud Bazin Photo de Anne Chain-Larché Photo de Claudine Thomas Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Annie Delmont-Koropoulis Photo de Stéphane Piednoir Photo de Philippe Paul Photo de Olivier Cigolotti Photo de Anne-Marie Bertrand Photo de Marc-Philippe Daubresse 

Après l’article 10 octies

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de dix-huit mois à compter de la publication de la présente loi, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail remet au Gouvernement un rapport formulant des recommandations sur la reclassification des taux de taxe sur la valeur ajoutée en fonction de l’intérêt nutritionnel.

Exposé Sommaire :

La notion de taxation différenciée selon la nature des aliments existe en France depuis l'introduction de la TVA. La taxation à taux réduit a alors été accordée aux aliments de consommation courante, du fait de l'importance du budget alimentaire dans les ménages.

A contrario, certains aliments considérés comme des produits de luxe sont taxés à taux plein. Cette distinction a été édulcorée en raison de l'amélioration du niveau de vie et de la banalisation de certains produits précédemment considérés comme luxueux.

Toutefois, depuis, la consommation croissante d'aliments transformés à forte teneur en sucres s'est progressivement substituée à une alimentation plus saine. Ces évolutions de consommation ont conduit à des déséquilibres nutritionnels majeurs qui ont des effets tangibles dans l'apparition de maladies chroniques non-transmissibles liées à l'alimentation comme par exemple le diabète de type 2.

Il convient par ailleurs de rappeler que 18 % des enfants français sont actuellement obèses ou en surpoids, ce qui est particulièrement élevé pour cette classe d'âge. Quant aux adultes français, ils sont 49% à être soit obèses, soit en surpoids.

Dans ce contexte de prévalence d'habitudes alimentaires néfastes pour la santé, et de manière plus générale, dans l'objectif de mettre en place une réelle fiscalité comportementale, cet amendement vise à demander un rapport à l'ANSES consistant en une reclassification des taux de TVA en fonction de l'intérêt nutritionnel des produits alimentaires.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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