Amendement N° 15 2ème rectif. (Retiré)

Lutte contre les violences sexuelles et sexistes

Discuté en séance le 4 juillet 2018
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Demande de retrait
( amendement identique : )

Déposé le 3 juillet 2018 par : Mme Meunier, MM. Roger, Bérit-Débat, Iacovelli, Mme Jasmin, MM. Courteau, Duran, Mazuir, Mmes Conway-Mouret, Ghali, MM. Vaugrenard, Antiste, Daudigny, Mmes Tocqueville, Blondin, Préville, Bonnefoy, Van Heghe, M. Lalande, Mme Guillemot, MM. Patrice Joly, Madrelle, Mme Sylvie Robert, M. Manable, Mmes Féret, Lepage.

Photo de Michelle Meunier Photo de Gilbert Roger Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Xavier Iacovelli Photo de Victoire Jasmin Photo de Roland Courteau Photo de Alain Duran Photo de Rachel Mazuir Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Samia Ghali Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Maurice Antiste Photo de Yves Daudigny 
Photo de Nelly Tocqueville Photo de Maryvonne Blondin Photo de Angèle Préville Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Sabine Van Heghe Photo de Bernard Lalande Photo de Annie Guillemot Photo de Patrice Joly Photo de Philippe Madrelle Photo de Sylvie Robert Photo de Christian Manable Photo de Corinne Feret Photo de Claudine Lepage 

Alinéa 7

Rédiger ainsi cet alinéa :

a) Au premier alinéa, les mots : « commis sur » sont remplacés par les mots : « imposé à » ;

Exposé Sommaire :

Actuellement, le viol est défini comme « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».

Or, la locution « commis sur » pose problème puisque si un adulte force un enfant à lui faire une fellation, le droit considère que c'est un viol car il y a eu pénétration du sexe de l'adulte dans la bouche de l'enfant ; si cet adulte fait une fellation à un enfant de force, les juges considèrent que c'est une agression sexuelle, car l'introduction du sexe de l'enfant dans la bouche de l'adulte n'est pas reconnue comme une pénétration commise sur le mineur.

Malgré les séquelles psychologiques identiques qu'auront ces deux actes sur l'enfant, l'un sera un crime et l'autre un délit, puni au maximum de dix ans d'emprisonnement, alors qu'il l'aurait été de vingt ans s'il avait été qualifié de viol.

Le remplacement des termes « commis sur » par les termes « imposé à » replace ainsi le consentement du mineur au cœur de l'infraction.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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