Amendement N° 7 2ème rectif. (Retiré)

Rappels au règlement

Discuté en séance le 25 juillet 2018
Avis de la Commission : Défavorable
( amendements identiques : )

Déposé le 16 juillet 2018 par : MM. Karoutchi, Bazin, Bizet, Bonhomme, Mme Bories, M. Bouchet, Mme Bruguière, M. Cambon, Mme Chauvin, MM. Cuypers, Daubresse, Mmes Delmont-Koropoulis, Deroche, Deromedi, Duranton, Garriaud-Maylam, Frédérique Gerbaud, Gruny, M. Kennel, Mme Lassarade, MM. Laufoaulu, Le Gleut, Lefèvre, Mmes Lherbier, Lopez, MM. Mandelli, Mayet, Mme Micouleau, MM. Pierre, Rapin, Reichardt, Revet, Savin, Schmitz, Sido, Mme Thomas, MM. Vogel, Gremillet.

Photo de Roger Karoutchi Photo de Arnaud Bazin Photo de Jean Bizet Photo de François Bonhomme Photo de Pascale Bories Photo de Gilbert Bouchet Photo de Marie-Thérèse Bruguière Photo de Christian Cambon Photo de Marie-Christine Chauvin Photo de Pierre Cuypers Photo de Marc-Philippe Daubresse Photo de Annie Delmont-Koropoulis 
Photo de Catherine Deroche Photo de Jacky Deromedi Photo de Nicole Duranton Photo de Joëlle Garriaud-Maylam Photo de Frédérique Gerbaud Photo de Pascale Gruny Photo de Guy-Dominique Kennel Photo de Florence Lassarade Photo de Robert Laufoaulu Photo de Ronan Le Gleut Photo de Antoine Lefèvre Photo de Brigitte Lherbier 
Photo de Vivette Lopez Photo de Didier Mandelli Photo de Jean-François Mayet Photo de Brigitte Micouleau Photo de Jackie Pierre Photo de Jean-François Rapin Photo de André Reichardt Photo de Charles Revet Photo de Michel Savin Photo de Alain Schmitz Photo de Bruno Sido Photo de Claudine Thomas 
Photo de Jean Pierre Vogel Photo de Daniel Gremillet 

Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis est ainsi modifiée :

1° Le e du II de l’article 24 est abrogé ;

2° Le b de l’article 25 est complété par les mots : », sous réserve des dispositions de l’article 26-1 » ;

3° L’article 26-1 est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 26-1. – Par dérogation aux dispositions de l’article 25, lorsque certains copropriétaires proposent d’effectuer, à leurs frais, des travaux d’accessibilité aux personnes handicapées ou à mobilité réduite qui affectent les parties communes ou l’aspect extérieur de l’immeuble, l’autorisation ne peut leur être refusée que par un vote intervenant dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article 26, motivé par l’atteinte portée par les travaux à la structure de l’immeuble ou à ses éléments d’équipements, ou leur non-conformité à la destination de l’immeuble.
« Un décret précise les conditions d’exécution des travaux, qui sont effectués sous la surveillance du syndic.
« Les contestations doivent être formées dans un délai de quinze jours à compter de la date de la délibération de l’assemblée générale des copropriétaires et sont portées devant le président du tribunal de grande instance statuant en la forme des référés.
« Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux travaux d’accessibilité qui incombent au syndicat en vertu de dispositions législatives ou réglementaires. »

Exposé Sommaire :

La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, n’oblige pas les syndicats de copropriété à mettre aux normes d’accessibilité les parties communes des immeubles ne comportant que des logements.

Dès lors certains copropriétaires peuvent être conduits à proposer de prendre en charge des travaux d’accessibilité dans les parties communes pour eux-mêmes ou leurs locataires.

Le législateur a voulu les aider en facilitant l’obtention de l’autorisation requise de l’assemblée générale : la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents ou représentés suffit (cf e) du II de l’article 24 de la loi du 10 juillet 1965 fixant le statut des immeubles bâtis) alors que la majorité des voix de tous les copropriétaires est normalement requise pour les travaux effectués par certains copropriétaires dans les parties communes (cf b) de l’article 25 de la loi du 10 juillet 1965).

A l’expérience, il s’avère que cela n’est pas suffisant. De nombreux propriétaires souffrant d’un handicap ou à mobilité réduite, eux-mêmes ou leurs locataires, ne réussissent pas à obtenir, par exemple, l’installation d’un monte-escalier électrique dans un immeuble dépourvu d’ascenseur.

Il est donc proposé d’inverser le processus juridique : l’autorisation sera de droit. Elle ne pourra être refusée qu’à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix (article 26 de la loi du 10 juillet 1965). Le refus ne pourra être fondé que sur l’atteinte portée par les travaux à la structure de l’immeuble ou de ses éléments d’équipements essentiels, ou leur non-conformité à la destination de l’immeuble.

Il est également prévu que les contestations soient portées dans un délai de quinze jours devant le président du Tribunal de Grande Instance du lieu de l’immeuble, statuant en la forme des référés, afin d’allier les avantages de la procédure de référé (procédure rapide) et de la procédure au fond (autorité de la chose jugée).

Bien entendu, ces nouvelles dispositions ne s’appliqueront pas lorsque les travaux d’accessibilité sont obligatoires et incombent au syndicat en vertu de la loi ou du règlement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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