Amendement N° 11 (Rejeté)

Agence nationale de la cohésion des territoires

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 5 novembre 2018 par : MM. Bérit-Débat, Houllegatte, Kanner, Joël Bigot, Mme Bonnefoy, M. Dagbert, Mme Martine Filleul, MM. Jacquin, Madrelle, Mmes Préville, Tocqueville, MM. Duran, Montaugé, Tissot, les membres du groupe socialiste, républicain.

Photo de Claude Bérit-Débat Photo de Jean-Michel Houllegatte Photo de Patrick Kanner Photo de Joël Bigot Photo de Nicole Bonnefoy Photo de Michel Dagbert Photo de Martine Filleul Photo de Olivier Jacquin Photo de Philippe Madrelle Photo de Angèle Préville Photo de Nelly Tocqueville Photo de Alain Duran Photo de Franck Montaugé Photo de Jean-Claude Tissot 

Alinéas 3 à 15

Supprimer ces alinéas.

Exposé Sommaire :

L'actuel article 2 de la proposition de loi définit les missions de l'Agence et intègre à ce titre les missions réalisées par l’EPARECA, une large partie de celle de l’Agence du numérique et du CGET.

L’action de l’EPARECA concerne les quartiers prioritaires de la politique de la ville et concernera bientôt les centres-villes et centres-bourgs dans le cadre d'opérations de revitalisation urbaine (Loi ELAN).

S’agissant de l’Agence du numérique, elle pilote le plan FTHD, un des chantiers actuels les plus structurants de l’aménagement des territoires, avec des objectifs à atteindre fixés par le Président de la République très ambitieux. Cette fusion risque d’affaiblir sa capacité d'action et de réactivité et ne répond à aucune demande des élus.

Au-delà de ces considérations d’opportunité, aucune analyse ne démontre la pertinence de la fusion d'opérateurs proposée par la Ppl. Pour quelles raisons retenir l'Epareca et une partie de l'Agence du numérique par rapport aux autres opérateurs intervenant au profit des territoires?

Il aurait été utile d’avoir des éléments précis sur l’impact attendu de ces groupements d'opérateurs.

A défaut d'information du Parlement sur les enjeux et conséquences de la réforme proposée, le législateur ne peut utilement légiférer.

L'ambition de départ est par ailleurs de créer une structure souple et légère, coordonnant et facilitant l'intervention de l'État et permettant de mobiliser des ressources pour les territoires.

Cet amendement supprime donc le regroupement des missions de l'EPARECA et de l'Agence du numérique tel qu'envisagé dans la proposition de loi.

Ces deux établissements entreront en revanche dans le dispositif de conventionnement prévu à l'article 7 de la proposition de loi au même titre que l'ANRU, l'ANAH, le CEREMA et l'ADEME.

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