Amendement N° 82 rectifié (Rejeté)

Mise au point au sujet d'un vote

Discuté en séance le 12 février 2019
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 18 18 52 )

Déposé le 12 février 2019 par : M. Mézard, Mmes Maryse Carrère, Nathalie Delattre, MM. Arnell, Artano, Collin, Corbisez, Mme Jouve, MM. Labbé, Menonville, Requier, Roux, Vall.

Photo de Jacques Mézard Photo de Maryse Carrère Photo de Nathalie Delattre Photo de Guillaume Arnell Photo de Stéphane Artano Photo de Yvon Collin Photo de Jean-Pierre Corbisez Photo de Mireille Jouve Photo de Joël Labbé Photo de Franck Menonville Photo de Jean-Claude Requier Photo de Jean-Yves Roux Photo de Raymond Vall 

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

L’article 28 étend le recours à l’enquête sous pseudonyme à l’ensemble des délits punis d’emprisonnement et commis à l’aide de moyens de communication électronique, au motif que le seul dénominateur commun à ces infractions est justement le fait qu’elles soient réalisées par un moyen de communication électronique.

Cette extension n’apparait pas souhaitable au nom du respect des libertés individuelles et des principes qui régissent les règles de loyauté de la preuve.

L’enquête sous pseudonyme est un dispositif très encadré qui n’est justifié qu’en raison de la spécificité, de la sensibilité et de la particularité de certaines infractions.

C’est ce qui justifie que l’enquête sous pseudonyme est réservée par la loi à des services spécialement habilités et explique en partie tant l’existence actuelle de textes épars que l’absence d’harmonisation de leur rédaction.

Il convient d’en rester au droit en vigueur qui réserve l’enquête sous pseudonyme aux seules infractions les plus graves.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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