Déposé le 21 mai 2019 par : M. Karoutchi, Mme Bories, MM. Brisson, Calvet, Chaize, Charon, Chatillon, Cuypers, Dallier, Danesi, Darnaud, Daubresse, de Legge, Mmes Deromedi, Duranton, Eustache-Brinio, Garriaud-Maylam, Gruny, MM. Kennel, Laménie, Mme Lavarde, M. Lefèvre, Mme Marie Mercier, MM. Pierre, Revet, Sido, Vaspart, Vogel, Mme Ramond, M. Duplomb, Mme Dumas.
Après l'article 7 bis (nouveau)
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
L’article L. 4321-1 du code de la santé publique est ainsi modifié :
I. - Au huitième alinéa, les mots ", dont les actes médicaux prescrits par un médecin, " sont supprimés.
II. - Supprimer les deux derniers alinéas et les remplacer par le suivant :
"Un compte-rendu des actes accomplis par le masseur-kinésithérapeute est adressé mensuellement au médecin traitant et reporté dans le dossier médical partagé. Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent prescrire les substituts nicotiniques, les dispositifs médicaux et les actes d'imagerie médicale nécessaires à l'exercice de leur profession. La liste de ces dispositifs médicaux et de ces actes d’imagerie médicale est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, après avis de l'Académie nationale de médecine."
Cet amendement vise à permettre la consultation d'un masseur-kinésithérapeute en première intention sans avoir besoin d'une prescription médicale. Ce dernier pourra, suite à cette première consultation, soit prendre en charge le patient, soit le réorienter vers son médecin traitant. Cela permettra de mieux traiter la petite traumatologie (entorses, lumbago, etc.) et d'être plus efficace dans la prise en charge.
Le corollaire de cet accès direct est double :
- une obligation de compte-rendu mensuel du masseur-kinésithérapeute au médecin traitant afin de permettre un contrôle efficace ;
- un droit à la prescription d'actes d'imagerie médicale pour le masseur-kinésithérapeute.
Les bénéfices de l'adoption d'un tel amendement seront multiples : rapidité d'accès aux soins et de traitement ; diminution de la prise d'antalgiques ; diminution du nombre d'examens complémentaires ; gain financier important pour la sécurité sociale (économies de prescriptions médicamenteuses et de consultations inutiles) ; désengorgement des urgences et des cabinets de médecine généraliste.
Précisons que la prescription de substituts nicotiniques est déjà prévue par la législation ; il s'agit ici de la reformuler dans la nouvelle rédaction du dernier alinéa de l'article L. 4321-1 du code de santé publique.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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